Volume 5

&= nbsp;

Dimanche 1° Novembre 1914

&= nbsp; Les Allemands ont tenté une offensive générale<= /span>

&= nbsp; Nous gagnons du terrain dans l’Aisne, en Argonne et en Woëvre

15 heures

La journée d’hier a été marquée par un essai d’offens= ive générale de la part des Allemands sur tout le front, de Nieup= ort à Arras, et par de violentes attaques sur d’autres parties de = la ligne de bataille.

De Nieuport au ca= nal de La Bassée, alternatives d’avance et de recul.

Au sud de Nieupor= t, les Allemands qui s’étaient emparés de Ramskapelle ont été chassés par une contre attaque.

Au sud d’Yp= res, nous avons perdu quelques points d’appui (Hollebeck et Zandworde) et = nous avons progressé à l’est d’Ypres, vers Paschendael= e.

Entre La Bassée et Arras, toutes les attaques allemandes ont été repoussées avec de grosses pertes pour eux.

Dans la ré= gion de Chaulnes, nous avons progressé au-delà de Lihons, et nous = nous sommes emparés de Quesnoy en Santerre.

Dans la ré= gion de l’Aisne, nous avons également progressé sur les haut= eurs de la rive droite, en aval de Soissons, mais nous avons dû reculer ve= rs Vailly.

Avance dans la région de Souain. Un violent combat dans l’Argonne. En Woëvre, nous avons encore gagné du terrain dans le Bois le Prêtre.

23 heures

Aux derniè= res nouvelles, pas d’incident notable à signaler. Au centre, nous avons progressé dans la région au nord de Souain.<= /span>

Partout ailleurs, nous maintenons nos positions.

Le Kaiser et François-Joseph ne sont plus Feld-maréchaux anglais

Nouvelle taxe de céréales en Allemagne=

26 marks les 100 kilos de blé, 22 marks pour le seigle.

Les succès russes

Pétrograd

    &= nbsp;           &nbs= p;          Echec du plan allemand

Sur le front de <= st1:PersonName ProductID=3D"la Prusse Orientale" w:st=3D"on">la Prusse Orientale, le plan d’irruption que l’ennemi avait projeté sur le ce= ntre de notre position fortifiée, près de Bakalarjevo, a échoué après cinq jours d’attaques stéril= es.

Les Allemands ont subi des pertes considérables. En beaucoup d’endroits, il y a = des accumulations de cadavres ennemis sur le front de nos tranchées, où notre feu a eu une action efficace.

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Les troupes russes progressent<= /p>
Nos troupes progr= essent dans plusieurs districts du front de la Prusse Orientale au-delà de la Vistule et occupent solidement Gostynin, Lenezica, Lod= z, Ostrovec.

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Situation stationnaire en Galicie

En Galicie, les combats continuent sans qu’il n’y ait à signaler aucun changement essentiel dans la situation.

Lundi 2 Novembre 1914

Jour des morts.

Combien ce jour e= st encore plus cruel que les années précédentes, mais com= bien on peut dire que ce jour des morts est plus beau car tous ces pauvres petits soldats sont morts au Champ d’Honneur, pour sauver notre belle France= et notre chère Patrie. Ils n’ont pas regardé à vers= er leur sang pour nous tous, et nous devons tous aller prier pour eux. Que de familles en deuil, de leurs fils, de leurs épouses, de leurs frères, de leurs oncles cousins et amis. Nous nous associons à toutes ces familles de la perte cruelle qu’ils éprouvent et no= us partageons avec eux leur grande douleur, car c’est notre devoir &agra= ve; nous tous, Français et Françaises.<= /p>
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        &= nbsp;           No= us avons fait en six jours près de 8.000 prisonniers<= /i>

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        &= nbsp;    L’ennemi nous attaque encore, mais ne peut pas rompre nos lignes

15 heures

Rien de nouveau s= ur le front Nieuport – Dixmude. Les Allemands ont continué leurs violentes attaques sur toute la région au nord, à l’est= et au sud d’Ypres.

Toutes ces attaqu= es ont été repoussées et nous avons même progressé légèrement au nord d’Ypres, sensibleme= nt à l’est de cette localité. En début de journée, des forces ennemies débouchant de la Lys étai= ent arrivées à s’emparer de Hollebeck et Messines. Ces deux villages ont été repris dans la soirée par de vigoureu= ses contre attaques des forces alliées.

Sur le reste du front, la journée d’hier a été marquée pa= r de violentes canonnades et par quelques contre attaques de l’ennemi, restées sans résultat, pour reprendre le terrain conquis par = nous au cours des dernières journées.

La lutte est touj= ours très âpre en Argonne, où les Allemands ne font d’ailleurs aucun progrès.

D’apr&egrav= e;s les statistiques fournies par nos services de l’arrière, et pendant la seule semaine du 14 au 20 Octobre, il a été interné 7.683 prisonniers allemands. Dans ce chiffre ne se trouvent = pas compris les blessés soignés dans nos ambulances, ni les détachements en voie d’acheminement du front vers l’arri= ère.

23 heures

En Belgique, aucun renseignement nouveau. Au cours de la journée, nous avons repoussé de violentes attaques de l’ennemi dans les environs de Lihons, du Quesnoy en Santerre, de Vailly sur l’Aisne, et du Bois de = la Grurie, dans l’Argonne.

Au nord de Souain, nous avons continué à progresser légèrement. Da= ns les Vosges, notre offensive nous a rendus maîtres des hauteurs voisin= es de Sainte Marie.

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La fuite des Taubes.

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Effort désespéré des Allemands dans = le Nord.

Un ordre d’opération d’un des commandants de corps d’armée, trouvé sur un officier fait prisonnier, spécifiait nettement que nos adversaires font, dans la région= du Nord, un effort qu’ils espèrent décisif.

Ce document se termine par une diatribe contre ce qu’il intitule « le ramassis d’Indiens, de Marocains et de Canadiens » auquel = les troupes allemandes auraient soi-disant à faire.

Les Alliés en Belgique
La bataille de Dixmude

Noyés dans leurs tranchées, hachés par la mitraille, les Allemands, épuisés, se rendent.

Furnes

Quand, aprè= ;s leur entrée à Anvers et leur installation dans toute la région allant de Gand à Ostende, les Allemands s’abattirent, en suivant le littoral, vers la fronti&eg= rave;re Française, ils ne pensaient pas que les Belges fus= sent en état de leur offrir une résistance capable, non d’arrêter, mais seulement de retarder leur marche.

Aussi, lorsqu’ils amenaient des forces importantes vers Roulers et Menin pour attaquer les Alliés, ils négligèrent durant quelques j= ours de renforcer celles de leurs troupes qui avaient reçu l’ordre = de refouler sur Dunkerque les derniers effectifs de la Belgique, dont ils pensaient avoir facilement raison.

Ils comprirent vi= te qu’ils s’étaient trompés.

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Héroïque résistance<= /i>

Avec une rapidité incroyable, les Belges reconstituèrent leurs forces à ce moment un peu désunies. Ils se retranchèrent sur = les bords de l’Yser, et cette rivière qui actuellement charrie constamme= nt des cadavres représente pour eux entre Dixmude et Nieuport, une admirable ligne de défense où vinrent se briser les attaques ennemies.

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L’offensive russe

Pétrograd

    &= nbsp;           &nbs= p;          Allemands et Autrichiens battus partent.

Sur le front de <= st1:PersonName ProductID=3D"la Prusse Orientale" w:st=3D"on">la Prusse Orientale, nos troupes ont progressé dans la région de Wladislavoff et d= ans la forêt de Rounaintene= . Les attaques allemandes à Bakalarjevo du 31 Octobre ont cessé à la suite les terribles pertes subies par l’ennemi.

Au-delà de= la Vistule, nous avançons victorieusement ; nous avons occup&eacut= e; Ojaroff. Des combats ont été livrés sur la route conduisant à Opatoff, où nous avons mis en déroute l’arrière garde allemande ; nous avons fait 400 prisonnie= rs.

Sur la San, près d’Uesachowa, un régiment russe a fait 500 prisonni= ers. Une colonne ennemie qui était descendue des Carpathes et s’était fortifiée près de Nadverna, a été attaqué= e et chassée de sa position.

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Heure= ux les épis mûrs

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Heure= ux ceux qui sont morts pour quatre co= ins de terre…

Heure= ux ceux qui sont morts dans les grandes batailles…=

Couch= és dessus le sol à la face de Dieu…

Heure= ux ceux qui sont morts pour leur âtre et leur feu<= /b>

Et les pauvres honneurs des maisons paternelles…
Heure= ux ceux qui sont morts, car ils sont retournés

Dans = la première argile et la première terre.

Heure= ux ceux qui sont morts dans une juste guerre.

Heure= ux les épis mûrs et les épis moissonnés.=

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        &= nbsp;           &nbs= p;            &= nbsp;           &nbs= p; Charles Péguy.

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Hymne à la France

Ceux qui pieusement sont morts pour la Patrie<= /span>

Ont droit qu’à leur cercueil la foule vienne= et prie

Entre les plus beaux noms, leur nom est le plus beau,

Toute gloire près d’eux passe et tombe, éphémère,

Et, comme ferait = une mère,

La voix d’un peuple entier les berce en leurs tombe= aux.

Gloire à notre France éternelle !=

Gloire à ceux qui sont morts pour elle !=

Aux martyrs, aux vaillants, aux forts !

A ceux qu’enflamme leur exemple !

Qui veulent place dans le temple, <= /b>

Et qui mourront comme ils sont morts !

C’est= pour ces morts, dont l’ombre est ici bienvenue,<= /p>
Que le haut Panthéon élève dans la n= ue,

Au-dessus de Paris, la ville aux mille tours,<= /span>

La Reine de nos Tyrs et de nos Babylones,

Cette couronne de colonnes,

Que le soleil levant redore tous les jours.

Gloire à notre France éternelle !=

Gloire à ceux qui sont morts pour elle !=

Aux martyrs, aux vaillants, aux forts !

A ceux qu’enflamme leur exemple !

Qui veulent place dans le temple, <= /b>

Et qui mourront comme ils sont morts !

       =

    &= nbsp;           &nbs= p;          Ainsi, quand de tels morts sont couchés dans la tombe,

En vain l’oubli, nuit sombre où va tout ce q= ui tombe,

Passe sur leur sépulcre où nous nous inclin= ons

Chaque jour, pour eux seuls se levant plus fidèle,=

La gloire, aube toujours nouvelle,<= /b>

Fait luire leur mémoire et redore leurs noms = !

        =             &nb= sp;            =             &nb= sp;            =                 Victor Hugo.

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Mardi 3 Novembre 1914

Canonnade sur tout le front

Attaques et contre attaques tentées de jour et de = nuit

Mais leurs efforts ont partout échoué.=

15 heures

A notre aile gauc= he, l’offensive allemande a continué hier, avec la même viol= ence en Belgique et dans le nord de la France, particulièrement entre Dix= mude et la Lys. Dans cette région, malgré les attaques et contre attaques des Allemands, nous avons légèrement progressé sur presque tout le front, sauf au village de Messines, dont une partie a ét&eac= ute; reperdue par les troupes alliées.

L’ennemi a tenté un gros effort contre les faubourgs d’Arras ; il a échoué de même contre Lihons et le Quesnoy en Santerre.=

Au centre, dans la région de l’Aisne, nous avons légèrement progressé vers Tracy le Val, au nord de la forêt de Laigle, ai= nsi que sur certaines parties de = la rive droite de l’Aisne, entre cette rivière et la forêt = de Soissons. En amont de Vailly, une attaque dirigée contre celles de n= os troupes qui tiennent les hauteurs de la rive droite a également échoué. Il en a été de même pour plusieurs attaques de nuit sur les hauteurs du Chemin des Dames.

Dans la ré= gion de Reims, entre l’Argonne et la Meuse et sur les Hauts de Meuse, on a constaté hier une recrudescence d’activité de l’artillerie lourde ennemie, dont le bombardement n’a d’ailleurs pas eu de résultat appréciable.

A notre aile droi= te, une reconnaissance offensive de l’ennemi sur Nomény a été repoussée.

Dans les Vosges, outre que nous avons repris les hauteurs qui dominent le Col de Sainte Mari= e, nous avons progressé dans la région du Ban de Sapt, où nous occupons les positions d’où l’artillerie ennemie bombardait la ville de Saint Dié.

23 heures

Entre la Mer du N= ord et l’Oise, les attaques prononcées dans la journée d’aujourd’hui par les Allemands ont été moins violentes qu’Hier.

En Belgique, nous avons progressé au sud de Dixmude et au sud de Ghéluvelt et nous avons maintenu toutes nos autres positions.

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Dans = la région de l’Aisne, une violente offensive allemande, entre Bra= ye en Laonnois et Vailly a complètement échoué.

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Les deux Beaux-frères

Le pr= ince héritier de Bavière, qui commande actuellement une des armées allemandes opérant en Belgique, est le beau-frè= re de Roi des Belges.

Il es= t, en effet, veuf de la sœur de la Reine des Belges, la Princesse Marie-G= abrielle, de la branche ducale de Bavière.

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Le combat sur la côte belge

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Vingt mille Allemands tués et cinquante mille blessés pendant les derniers quinze jours.

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Le soleil du jour des Morts

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C’était hier le jour du deuil universel=

Le plus triste de la saison où la lumière,<= o:p>

Emportant aux hivers l’aménité du cie= l,

Laisse de sombres fronts penchés sur la priè= ;re

En l’automne glacé, le voile habituel

Des brumes alanguit l’âme la plus altiè= ;re,

Et chacun dans sa peine, égoïste et cruel,

Emprisonne son cœur aux parois d’une biè= ;re.

Or l’humble vêtement des âmes en détresse

Messied au jour de gloire où l’espéra= nce tresse

La rose et le laurier pour la maison des forts.

L’aube, en ce jour pieuse, radieuse, déchire=

L’ombre du firmament dont l’azur fait sourire=

Le doux soleil de France attendri sur nos morts.

Nos avions donnent la chasse aux « Tauben ».

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        &= nbsp;           &nbs= p;             = Mercredi 4 Novembre 1914

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        &= nbsp;           Les succès des Alliés sur les rives de l’Yser

        &= nbsp;    On peut dire que notre avance est presque générale et sensible s= ur tout le front.

15 heures  &nbs= p;

A notre aile gauc= he, l’ennemi paraît abandonner complètement la rive gauche de l’Yser en aval de Dixmude, et les reconnaissances des troupes alliées poussées sur les chaussées dans les rég= ions inondées ont réoccupé les passages de l’Yser sans grande difficulté.

Du sud de Dixmude= , et vers Ghéluvelt, notre avance a été particulière= ment sensible.

Dans la ré= gion au nord de la Lys, malgré les attaques prononcées par les Allemands avec des effectifs considérables, notre front a été partout maintenu ou rétabli à la fin de la journée.

De nouvelles atta= ques allemandes contre les faubourgs d’Arras, contre Lihons et le Quesnoy = en Santerre ont échoué.

Au centre, dans la région de l’Aisne, à l’est de la forêt de Laigle, nous avons marqué quelques progrès. A l’est de = Vailly, aux dernières nouvelles, celles de nos forces qui se trouvaient accrochées aux pentes des plateaux au nord des villages de Chavonne = et de Soupir ont dû se replier sur la vallée plus à l’est. Nous avons maintenu nos positions en amont de Bourg-et-Comin, = sur la rive droite de la rivière.

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Violentes canonna= des au cours de la journée entre Reims et la Meuse ainsi que sur les Hau= ts de Meuse. De nouveaux efforts des Allemands dans la forêt de l’Argonne ont été enrayés. Nous avons continué à progresser au nord-ouest de Pont-à-Mousson.=

A notre aile droi= te, quelques actions de détail favorables à nos armes le long de = la Seille.

23 heures

Les seuls renseignements reçus ce soir concernent la région au nord-est= de Vailly, où nous avons contre attaqué et repris la ferme de Me= tz et la région du Tour de Paris Saint Hubert (dans l’Argonne) où une attaque allemande a été repoussée, et où nous avons également gagné du terrain.

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        &= nbsp;           &nbs= p;             = Un Hohenzollern tué

Londres

On annonce de Pétrograd au Daily Telegraph que, selon des informations reçu= es de Varsovie, un personnage de très haut rang, qu’on croit être un prince de Hohenzollern, a été tué &agrav= e; l’ouest de la ville, au cours d’un très récent combat.

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Düsseldorf inquiet

La Haye

A la suite de l’attaque dirigée par les aéroplanes des armées alliées sur le hangar à Zeppelins à Düsseldorf, le général Baron de Bissing, commandant de cette place, a lancé une proclamation pour recommander le calme à la populat= ion.

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Les Alliés près d’Ostende<= /span>

Londres

    &= nbsp;           &nbs= p;          Les Alliés auraient occupé Mariakerke, au sud d’Ostende.

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        &= nbsp;           &nbs= p;             = Un croiseur Anglais bombarde les Turcs

Londres

Le Secréta= ire de l’Amirauté anglaise communique qu’à son arrivée à Thabo, près de la frontière turco-égyptienne, le croiseur Minerva trouva cette ville occup&eacut= e;e par des soldats dont l’un avait l’apparence d’un officier allemand, et par des indigènes armés.

Le Minerva bombar= da alors le fort et les troupes. La ville fut évacuée et un contingent fut débarqué qui détruisit le fort, les casernes, le bureau de poste et les dépôts. L’ennemi a éprouvé quelques pertes ; il n’y a eu aucune perte anglaise.

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Trois Tauben abattus

Avant-hier, dans = la région de Souain, nous avons descendu trois avions allemands.

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Un général allemand tué

Des nouvelles ven= ues d’Ostende nous apprennent que les Allemands ont perdu à Dixmud= e, vendredi, le général Von Meyer, considéré comme= un officier de grande valeur.

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        &= nbsp;           &nbs= p;             = Les Turcs dans la Mer Noire

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Le po= rt de Novorossisk bombardé par deux croiseurs turcs.<= /i>

    &= nbsp;           &nbs= p;          L’amb= assade d’Angleterre nous communique la note ci-après :

Un télégramme du vice-consul britannique à Novorossisk parvenu au Foreign Office, annonce que le 30 octobre, deux croiseurs turcs = ont bombardé le port, et que la vapeur anglais Friederiks a été brûlé et sabordé. Le port de Novoross= isk, Caucasie est le chef-lieu du Gouvernement de la Mer Noire.

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    &= nbsp;           &nbs= p;          LR= 16;ambassadeur turc quitte Pétrograd

    &= nbsp;           &nbs= p;          Le mi= nistre serbe quitte Constantinople

    &= nbsp;           &nbs= p;          En Fr= ance, l’ambassadeur turc n’a pas encore quitté la France<= /o:p>

    &= nbsp;           &nbs= p;            &= nbsp;           &nbs= p;

    =             &nb= sp;            =             &nb= sp;            =              A Kiao-Tchéou

Shanghai

    &= nbsp;                &= nbsp;    Imminente capitulation de Tsing Tao

    &= nbsp;           &nbs= p;          =

Après un v= if bombardement de Tsing Tao par les Alliés, un seul fort, celui de Huichaan, répondit. Les réservoirs de pétrole de Tsing Tao flambent. On a annonc&eacu= te; qu’en sept coups de canon, le croiseur anglais Triumph a rédui= t au silence le fort Bismarck.

On attend la capitulation de Tsing Tao d’un moment à l’autre, et les directeurs des maisons de commerce et des banques anglaises sont arriv&eacu= te;s à Tsusan Fu afin d’être prêts à entrer &agr= ave; Tsing Tao immédiatement.

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        &= nbsp;           &nbs= p;            &= nbsp;      Jeudi 5 Novembre 1914

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Leurs canons se sont enlisés sur les rives de l’Yser

Nous gagnons du terrain à l’aile gauche, au centre et en Argonne

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15 he= ures

A not= re aile gauche, au nord, la situation ne s’est pas modifiée depuis hier. L’ennemi s’est replié sur la rive droite de l’Yser. Nous avons repris Lombaertzyde. Les Allemands ne tiennent plus sur la rive gauche de l’Yser qu’une tête de pont à mi-chemin entre Dixmude et Nieuport. Ils ont abandonné, outre des prisonniers, des blessés, un nombreux matériel, dont les pièces d’artillerie enlisées.=

Entre Dixmude et la Lys, l’action a continué avec des alternatives d’avance et de recul, mais dans l’ensemble, les forces alliées ont sensiblement progressé.=

Entre= la Lys et la région d’Arras, canonnades et actions de déta= il.

Entre= la région d’Arras et l’Oise, nous avons avancé &agra= ve; l’est du Quesnoy en Santerre jusqu’à la hauteur de Parvilliers.

Au centre, l’attaque qui s’était développée d= ans la région de Vailly et de Chavonne n’a pas continué dan= s la journée d’hier ; une contre attaque de nos forces nous a rendu une partie du terrain perdu.

Viole= nte canonnade et vives attaques allemandes repoussées sur les hauteurs du Chemin des Dames et autour de Reims. Aucun évènement entre Re= ims et la Meuse, ni en Woëvre.

A not= re aile droite, en Lorraine, rien de nouveau.

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En Russie

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       En Pr= usse Orientale, les Allemands passent à la défensive. Le= s Russes progressent sur certaines parties du front avec succès. En Pologne, les troupes russes ont occupé sans résistance sérieuse Szadeck, Lask et Rosproza. A l’oues= t de Kielce, les Allemands se retirent sur Wloscewa et Andréyef. Les Autrichiens, refoulés au sur de Kielce, ne tiennent plus qu’au nord de Sandomir. Sur le San inférieur, des combats favorables aux Russes se sont engagés à Roznadow et Nisko. Les Russes contin= uent à franchir la rivière.

Le quartier général allemand a été transport&eacut= e; à Czestochowa, près de la frontière de Silésie.=

23 heures

Aucune modification notable de la situation. Au nord, progrès vers Messines. Sur plusieurs points du front, violentes canonnades sans grand résultat, notamment à l’ouest de Lens, entre la Somme et l’Ancre, = dans l’Argonne et dans la forêt d’Apremont.<= /i>

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Les Russes se battraient en territoire allemand

Petrograd

Le messager de l’armée constate que, depuis le 2 novembre, les combats sur to= ut le front de la Prusse Orie= ntale se livrent en territoire allemand &nbs= p;    .

Le Novoie Vremia annonce que les troupes turques opérant contre la Russie sont commandées par le général allemand Liman Von Sanders.<= o:p>

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    &= nbsp;           &nbs= p;          Le rapport officiel

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On constate un revirement subit, depuis le 3 novembre sur le front de la Prusse O= rientale. L’ennemi est passé depuis quelques jours, presque partout à la défensive et a commencé à reculer en certains points. Cette retraite est particulièrement inte= nse à son aile gauche, où il fut énergiquement repouss&eac= ute; vers Biala et Lyck.

Nos troupes ont p= ris Bakalarjevo, où elles ont enlevé une grande quantité d’armes et de munitions, et fait prisonnière une compagnie allemande qui avait ses fusils en faisceaux.

Sur la rive gauch= e de la Vistule, les Allemands poursuivent leur retraite hâtive vers la frontière. Leurs arrière-gardes ont été délogées de Kole et de Przedborg.

Ce matin 3 novemb= re, nous avons repoussé les Autrichiens au-delà de Kielce que nos troupes ont occupé en faisant 600 prisonniers et en s’emparant= de mitrailleuses.

Le même jou= r, nous avons remporté un succès décisif sur les Autrichi= ens sur tout le front de Kielce à Sandomir. L’ennemi se replie en toute hâte. Nos troupes ont pris Sandomir, point stratégique i= mportant.

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Dans la ré= gion au sud de Kielce, nous avons fait ces huit derniers jours 200 officiers et 15.000 soldats prisonniers et nous nous sommes emparés d’une dizaine de canons et d’autant de mitrailleuses.=

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Sur le San, dans = la nuit du 3 novembre, les Autrichiens ont opéré une série d’attaques aussi fougueuses que stériles ; après q= uoi, ils ont battu en retraite. Nos troupes ont pris de pied ferme la rég= ion de Nisko et de Boudnik. Sur le reste du front, rien à signaler.=

Dans la Mer Noire, la Tu= rquie s’est concentrée dans les détroits, évitant apparemment tout combat avec nos forces navales.<= /p>
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        &= nbsp;           Les Russes prennent 4.000 hommes avec armes et bagages.

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Sur l’Yser

Rivalité d’héroïsme

Dans les actions engagées depuis quelques temps sur l’Yser, de concert avec l&#= 8217;armée belge, des corps de troupe appartenant à notre sixième corps = et à nos fusiliers marins se sont particulièrement distingués.

Ils ont fait preu= ve du plus éclatant héroïsme et ont largement contribu&eacu= te; aux résultats obtenus.

L’anecdote suivante est caractéristique de la situation des forces allemandes s= ur l’Yser.

Avant-hier, un gr= oupe ennemi, évalué à cinquante ou 60 hommes, défend= ait encore quelques maisons près d’un pont, au milieu d’un terrain déjà inondé.

Un adjudant de chasseurs à pied demandé la permission d’aller les capt= urer et partit à la tête de six chasseurs.

Leur petite troupe essuya sur plusieurs centaines de mètres le feu de l’ennemi sa= ns subir aucune perte, et quand elle fut parvenue à une cinquantaine de mètres des Allemands, ceux-ci jetèrent leurs armes, levèrent les bras et se rendirent.

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Les évolutions de l’armée belge<= /o:p>

Le Havre

Le Grand Quartier Général belge adresse au ministre de la guerre, au Havre, le communiqué suivant :

    &= nbsp;           &nbs= p;          4 Novembre

Les détachements des troupes alliées qui ont poussé aujourd’hui jusqu’à Lombaertzyde et sur le front de l’Yser, en aval de Schoorbakhe, n’ont découvert nulle pa= rt l’ennemi. Quelque artillerie allemande paraît e trouver encore = du côté de Westende et à l’est et au nord de Schoorbakhe. De faibles arrière-gardes garnissent aussi ces ponts et tiennent certaines fermes de la rive gauche du fleuve ; aux abords de Stuvenkenskerque. Ce matin, une colonne de toutes armes, presque depuis Lekë jusque vers Thourout, se dirigeait vers l’est. Aucune troupe importante n’était signalée à l’est de l’Yser, mais plusieurs trains se dirigeant de Thourout vers Roulers et vers Doynze. Il se confirme de plus en plus que la résistance héroïque de nos troupes sur l’Yser, et l’interventi= on heureuse de détachements amis ont produit dans la 3^{ème
et le 22^ème corps d’armée de réserve,=
des
pertes considérables et un tel degré d’usure, que leur
échec constitue un réel désastre.}

Au sud de l’Yser et de l’Yparlée, la situation est sans changement= .

Entre Dixchoote et Zonnebeke, entre Zonnebeke, Wytskaete et Messines, les troupes amies, malgré de furieuses attaques ennemies, ont maintenu leurs positions.=

Dans la ré= gion d’Armentières, au sud de la Lys, l’action s’est bornée à une canonnade intermittente.

Londres

    &= nbsp;           &nbs= p;          Violent combat entre Ypres et Roulers

Un combat des plus violents a eu lieu dans un terrain broussailleux le long de la voie ferrée, entre Ypres et Roulers, où les Allemands sont forteme= nt retranchés. Des trains blindés ont été envoyés à Ypres vers les tranchées. De nombreux blessés sont amenés à Roulers. Entre Thourout et Dixmu= de, il y a un grand nombre de tombes de soldats allemands. Les renforts alleman= ds continuent à arriver à Ostende et à Knocke.=

Les habitants de Coolskerke, près de Bruges, ont été forcés de creuser des tranchées.

=

Blank= enberghe évacué.

Amsterdam

On télégraphie de Gand au Nieuws van der Dag que les habitants de Blankenberghe et des autres localités du littoral ont ét&eacu= te; obligés d’évacuer le pays.

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    &= nbsp;           &nbs= p;          Incendie à Anvers

Amsterdam

Le Handelsblad apprend de Roosendaal qu’on a aperçu au dessus d’Anvers,= une forte lueur qui semble avoir été causée par un violent incendie. On croit qu’une grande quantité de pétrole qu= e la garnison belge avait versé dans les canaux avant d’évac= uer la ville a pris feu.

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        &= nbsp;           &nbs= p;            &= nbsp;      Vendredi 6 Novembre 1914

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Français et Anglais dans le Nord accentue= nt encore leur avance

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On signale sur to= ut le front de violents combats d’artillerie.<= /p>
15 heures

A notre aile gauc= he, les forces alliées ont progressé légèrement à l’est de Nieuport, sur la rive droite de l’Yser.<= /o:p>

De Dixmude &agrav= e; la Lys, les attaques des Allemands se sont renouvelées hier, mais sur nombre de points avec une moindre énergie, surtout en ce qui concerne l’action de l’infanterie.

Les lignes Franco-britanniques n’ont reculé nulle part et nos troupes, passant à l’offensive, ont notablement progressé dans plusieurs directions.

Entre la région de la Bassée et la Somme, la journée a été surtout marquée par une lutte d’artillerie.<= o:p>

Dans la ré= gion de Roye, nous avons maintenu l’occupation du Quesnoy en Santerre, et avancé sensiblement vers Andréchy.<= /p>
Au centre, entre l’Oise et la Moselle, à signaler une recrudescence de l’activité des Allemands, manifestée surtout par le feu= de l’artillerie.

Des attaques enne= mies sur divers points de notre front ont été en fin de compte repoussées, parfois après un combat qui a duré toute la journée.

A notre aile droi= te, rien de nouveau.

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Vingt trois heures

    &= nbsp;           &nbs= p;          Aucun renseignement nouveau sur les opérations au nord de la Lys.

Violente offensive allemande au nord d’Arras, où quelques tranchées d’abord perdues ont été reprises.=

Dans l’Argo= nne (région de Saint Hubert), toutes les attaques allemandes ont été repoussées.

Sur le reste du front, rien à signaler.

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Le Général D’Urbal promu commandeur<= /b>

Au cours de sa vi= site aux armées du nord, le président de la République a re= mis sur le champ de bataille la croix de Commandeur au Général d’Urbal. Il s’est rendu sur le terrain, aux postes de commandem= ent des Généraux Foch, de Maud’Huy et de Castelnau, s’= ;est entretenu longuement avec eux et les a félicités, en leur exprimant, pour eux et pour les troupes héroïques, toute son admiration et toute sa confiance.

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Commu= niqué officiel belge

Le Havre

4/11/1914  &nbs= p;        Les détachements avancés poussés vers Lombaertzyde et vers la digue de l’Yser entre Sai= nt Georges et Tervaete, n’ont pu progresser que lentement à cause= des difficultés de la marche résultat de l’inondation et à cause du feu de l’infanterie et des mitrailleuses ennemies.<= o:p>

Entre Saint Georg= es et Tervaete, l’ennemi occupe encore Saint Georges et les fermes situées sur la rive gauche de l’Yser, aux environs de Schoorba= khe et de Torvaet.

Oud Stuyvenskerke= a été réoccupé par les fusiliers marins.

Au sud de Dixmude, les Allemands ont attaqué, hier au soir, dans la direction du pont de Bixschoote. Ils ont échoué dans leur tentative et ont été obligés, aujourd’hui, d’évacuer complètement le village de Bixschoote. Au sud de Zanderwoorde, l’adversaire a continué aujourd’hui à attaquer av= ec la plus grande violence le front des alliés entre Hollebecke et Messines. Toutes les positions ont été maintenues, et, en certains points, on a même progressé, notamment vers Hollebeck= e et Wytschael.

Dans la ré= gion d’Armentières et au sud de la Lys, la situation ne s’est= pas modifiée.

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Le général allemand Von Deimling bless&eacu= te;

Bâle

    &= nbsp;           &nbs= p;          On mande de Strasbourg, 5 Novembre.

Le général Von Deimling, dont on se rappelle le rôle dans l’affaire de Saverne, a été légèrement blessé à la cuisse par un éclat d’obus. Il reste cependant à la tête de son corps d’armée.

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        &= nbsp;           &nbs= p;            Samedi 7 Novembre 1914

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Notre offensive dans le Nord

Les attaques allemandes sont repoussées sur l’Oise, sur l’Aisne, dans l’Argonne=

Nous progressons = en Belgique et autour de Verdun.

15 heures

Pas de modificati= on sensible au cours de la journée d’hier sur l’ensemble du front. L’action a continué avec le même caractère que précédemment entre Dixmude et la Lys, sans avance ni recul marquées sur aucun point.

Violentes canonna= des au nord d’Arras et sur cette ville sans résultat pour l’ennemi. L’effort allemand en Belgique et dans le Nord de la France se prolonge. Les Allemands semblent procéder à des modifications dans la composition de leurs forces qui opèrent dans c= ette région et renforcer leurs corps de réserve de nouvelles formations, très durement éprouvées, par des troupes actives, pour tenter une nouvelle offensive où tout au moins pallier= les sanglants échecs qui leur ont été infligés.

Entre la Somme et l’Oise, entre l’Oise et la Meuse, actions de détails. No= us avons consolidé notre avance sur le village d’Andéchy, à l’ouest de Roye.

Une colonne de voitures allemandes a été détruite par le feu de notre artillerie à longue portée dans la région de Nampoel, = au nord est de la forêt de Laigle.

Près de Be= rry au Bac, nous avons repris le village de Sapigneul, dont les Allemands s’étaient emparés.

Lutte acharn&eacu= te;e dans l’Argonne, où, par des actions à la baïonnett= e, nos troupes ont refoulé les Allemands.

En Woëvre, de nouvelles attaques allemandes ont été repoussées. Au n= ord est et à l’est du Grand Couronné de Nancy, dans la forêt de Parroy et entre Baccarat et Blamont, nos avants postes ont été attaqués par des détachements mixtes dont l= es mouvements ont été parfaitement enrayés.

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En Ru= ssie

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On annonce officiellement une grande victoire russe en Galicie

23 heures

Dans le Nord, la bataille est toujours aussi violente. Notre offensive, aux dernières nouvelles, continuait dans la région est et au sud d’Ypres.

Dans la ré= gion d’Arras et depuis Arras jusqu’à l’Oise, plusieurs attaques allemandes ont été repoussées.

Dans la ré= gion de l’Aisne, nous avons repris, au nord est de Vailly, le village de Soupir perdu l’autre jour.

Dans l’Argo= nne, l’ennemi a continué à attaquer violemment sans résultat sur les Hauts de Meuse et à l’est de Verdun, n= ous avons enlevé quelques tranchées.

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    &= nbsp;           &nbs= p;          La bataille de Ramscapelle

    &= nbsp;           &nbs= p;          Une charge héroïque à la baïonnette.<= /i>

Après avoir inondé la compagne d’Ypres, en ouvrant les écluses du canal, les Alliés, abrités dans leurs retranchements couvrire= nt la retraite allemande d’une canonnade impitoyable.<= /i>

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Furnes

La situation s’est modifiée. Les Allemands ont compris qu’ils n’enfonceraient pas le front Dixmude – Nieuport, et qu’ils s’épuiseraient en vain devant l’Yser.<= /i>

Aussi, la route de Dunkerque leur échappant, ils cherchent maintenant un passage vers Calais et Boulogne, et c’est dans la région d’Ypres qu’ils concentrent leurs forces.

De Dixmude &agrav= e; la mer, la lutte est donc devenue un peu moins acharnée, mais les tr= ois dernières journées de combat qui ont précéd&eac= ute; cette légère accalmie momentanée ont été extrêmement sanglantes.

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Dix fois les Belges repoussent les Allemands

Furieuse charge des Belges

Ruée victorieuse des Alliés

    &= nbsp;                &= nbsp;    Huit princes tués

Ce sont le neveu = de l’empereur, le prince Max de Hesse, trois princes de Lippes, un princ= e de Waldeck, un prince de Reuss, et deux princes de Meineingen.

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        &= nbsp;           &nbs= p;             = Dimanche 8 Novembre 1914

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        &= nbsp;    Ils s’efforcent d’attaquer encore sur toute l’étendue = du front

Mais, tranchée par tranchée nous reconquérons sans arrêt notre territoire=

15 heures

A notre aile gauc= he, calme relatif sur l’Yser en aval de Dixmude. Les troupes belges qui s’étaient portées sur la rive droite de l’Yser, de Nieuport sur Lombaertzyde et avaient été contre attaqué= ;es par les Allemands ont pu être soutenues en temps utile. La situation = est entièrement rétablie de ce côté.

A Dixmude, les fusiliers marins ont repoussé une nouvelle contre offensive. Plus au sud, les attaques ennemies autour de Bixchoote ont été également refoulées par les troupes françaises, qui ont ensuite progressé.

A l’est d’Ypres, la situation est sans changement. Au sud de cette ville nous avons repris l’offensive avec les troupes britanniques qui opè= rent de ce côté, et refoulé une attaque particulièrem= ent violente prononcée par des éléments appartenant aux co= rps d’armée actifs que les Allemands ont récemment amenés dans cette région.

Entre Armentières te le canal de la Bassée, l’armée britannique a repoussé également une violente attaque dirigée sur Neuve Chapelle. Entre le canal de la Bassée et Ar= ras, comme entre Arras et l’Oise, plusieurs contre attaques de nuit et de = jour ont été arrêtées. Nous avons même fait de légers progrès dans la région de Vermelles et au sud d’Aix-Noulette.

Au centre, dans la région de Vailly, nous avons continué, dans la journée d’hier, à reprendre le terrain précédemment perd= u.

Dans l’Argo= nne, de nouvelles attaques ennemies ont été repoussées, et,= en fin de journée, nos troupes ont marqué des progrès dur plusieurs points.

Au nord est de Verdun, nous nous sommes emparés des villages de Haucourt et de Noge= ville.

Dans la ré= gion boisée des Hauts de Meuse, au sud est de Verdun et dans la forê= ;t d’Apremont au sud est de Saint Mihiel, les offensives ennemies ont échoué.

Quelques tranchées ont été enlevées par nous dans le voisinage de Saint Rémi.

A notre aile droi= te, les attaques allemandes sur les avancées du Grand Couronné de Nancy ont abouti à des pertes sensibles pour l’ennemi.

Un coup de main tenté par lui contre les hauteurs qui dominent le col de Sainte Mari= e a complètement échoué.

23 heures

Dans la journ&eac= ute;e d’aujourd’hui, l’activité des allemands a été générale sur tout le front, mais toutes les attaques ont été repoussées, notamment celles qu’= ;ils ont dirigées sur Cambrin, Aix-Noulette et le Quesnoy en Santerre.

Nous avons pris quelques tranchées dans la région de Thiepval, au nord d’Albert, réoccupé nos anciennes tranchées au no= rd est de Vailly, et enlevé à la baïonnette le village Saint Rémi dans les Hauts de Meuse.

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Tsing Tao a capitulé

Les Allemands vaincus à Kia Tchéou par les Japonais

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Le bombardement de Soissons

Les Allemands ont repris depuis deux jours le bombardement de Soissons ; leurs obus ont = fait plusieurs victimes et causé de nouveaux dégâts dans la malheureuse ville.

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L’affaire de Vailly

Nous retrouvons nos blessés<= /b>

Dans les progrès que nous avons faits autour de Vailly sur l’Aisne, nous avons retrouvé une partie de nos blessés graves qui n’avaient pas pu être évacués au moment de notre léger mouvement de recul.

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Une action meurtrière

Un seul bataillon allemand laisse 300 morts, c’est pendant l’action contre le Gra= nd Couronné de Nancy.

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Progrès des Alliés en Belgique

Londres

Les attaques de l’ennemi ont perdu leur vigueur. Nous le refoulons lentement, mais de façon continue.

Notre avance la plus marquée s’est produite au sud de Dixmude et vers Ghewelde, mais l’atmosphère brumeuse contrarie les opérations.

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Communiqué belge

Le Havre

7/11   &nb= sp;            =     Sur l’Yser la situation n’a subi aucune modification.

L’ennemi a toujours des postes sur la rive gauche du fleuve, mais il se borne à canonner très faiblement la ligne du chemin de fer aux environs de Ramscapelle.

Les défait= es successives des armées allemandes en Pologne paraissent avoir provoqué le retrait d’une partie des troupes ennemies qui ont combattu en Belgique. On signale notamment le départ vers l’es= t de troupes qui furent vues en marche, de Bruges vers Gand, Bruxelles et Louvai= n.

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Nouvelle chanson militaire tudesque=

Amsterdam

Hier, des soldats allemands, en passant par Bruges ont entonné, au lieu du Deutschland über Alles, la chanson suivante :

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Gloria! Gloria, wir wollen nach Hausgehen<= /p>
Gloire, Gloire, nous voulons rentrer chez nous=

    &= nbsp;           &nbs= p;          =

Gloria ! Gloria! in der Heimat soll Lein= Krieg mehr sein

Gloire, Gloire, d= ans nos foyers il n’y aura plus de guerre

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Cherbourg

Héros belge récompensé pour sa bravo= ure.

On signale la présence à Cherbourg d’un jeune soldat belge, Emile Sap= in, du 12^ème de ligne, âgé de vingt deux ans, envoyé ici pour prendre quelques jours de repos.

A lui seul, Emile Sapin a détruit une batterie allemande, pris le drapeau d’un régiment de hussards, tué le colonel et fait quarante prisonniers.

Il est chevalier = de l’ordre de Léopold et de la Légion d’Honneur.

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Lundi 9 Novembre 1914

Nous tenons bon partout

L’offensive ennemie est d’ailleurs contrariée par un épais brouillard.=

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15 he= ures

Hier, entre la me= r du nord et la Lys, l’action a été moins violente. Quelques attaques partielles de l’ennemi ont été repoussé= es vers Dixmude et au nord est d’Ypres. Sur presque tout ce front, nous = avons pris l’offensive à notre tour et avancé notamment dans = la région au nord de Messines. Autour d’Armentières, les troupes britanniques ont légèrement progressé, entre la Bassée et Arras, les attaques ennemies ont été repoussées.

D’Arras à Soissons, avance marquée de nos forces. Dans la régi= on de Vailly, également sur la rive droite de l’Aisne, nous avons consolidé nos progrès au nord de Chavonne et de Soupir. Une attaque allemande sur Craonnelle et Heurtebize a été repoussée.

Autour de Verdun,= au nord ouest de la place, nous organisons les points d’appui réc= emment enlevés.

Un brouillard int= ense a régné toute la journée, tant dans le Nord qu’en Champagne et en Lorraine, restreignant l’action de l’artillerie= et de l’aviation.

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23 he= ures

Au nord, l’ennemi paraît avoir concentré son activité dans= la région d’Ypres, sans résultat du reste ; nous teno= ns partout.

Sur l’Aisne, nous avons atteint, au nord est de Soissons, le plateau de Vregny, sur lequ= el nous n’avions pas encore pris pied.

Rien d’autre à signaler.

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Le Prince héritier de Saxe blessé

La Haye

Le prince, qui a été grièvement blessé au cours des opérations militaires en France, a été ramené au Palais Royal. On annonce qu’il ne reprendra plus part à la campagne.

La chute de Tsing Tao

Tokyo

    &= nbsp;           &nbs= p;          Les batteries allemandes démolies

Les Allemands ava= ient fait des efforts désespérés pour réparer les batteries bombardées de Tsing Tao, mais les obus japonais tuè= rent les travailleurs et derechef démolirent les batteries. On croit que = la capitulation du port fut hâtée par l’arrêt de la contrebande de vivres qui se faisait par le littoral de Ling-Chan.

Les pertes japona= ises dans l’assaut final de la forteresse de Tsing Tao s’élèvent à 36 tués et 182 blessés. Deux officiers anglais ont été blessés.

Ce matin, à= ; 9 heures, les Allemands avaient envoyé des parlementaires pour négocier la capitulation de la place : les pourparlers ont eu l= ieu à la caserne de Molke.

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En Al= sace

Belfort

    &= nbsp;                &= nbsp;    La classe en français quarante quatre ans après.

Les autorit&eacut= e;s françaises ont décidé d’ouvrir des classes françaises dans les localités alsaciennes que nous occupons. = Ces classes seront dirigées par des sous officiers ou soldats instituteu= rs.

Les classes faites en allemand continueront à fonctionner.

Batteries ennemies noyées en Belgique

Le Havre

Le 8/11, sur l’Yser la grande tête de pont de Nieuport a été réoccupée, à la suite de l’offensive amie.<= /o:p>

LR= 17;ennemi tient le front de Lombaertzyde. Des reconnaissances au sud est de Nieuport, envoyées sur l’Yser, ont été reçues &agra= ve; coups de fusils.

Les Allemands occupent encore Saint Georges et certaines fermes. Leurs points s= ont canonnés actuellement par notre artillerie lourde.=

On si= gnale qu’une batterie allemande de quatre pièces a été submergée près d’une ferme. Stuyvekenkerque et le château de Vicogne ont été trouvés évacués et remplis de cadavres allemands.

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Dixmu= de a été violemment bombardé aujourd’hui. Une attaque très sérieuse, dirigée sur ce point, a ét&eacut= e; repoussée avec succès.

Dans = la région d’Ypres, l’ennemi a dirigé de violentes attaques sur Bixchoote, Klein, Zillebeke et à l’ouest de Wytschaete ; toutes ont été repoussées par la con= tre offensive des alliés.

Entre= la Lys et le canal de la Bassée, deux attaques ennemies, dirigées contre le front des alliés, ont été repoussées. L’ennemi a cherché également sans succès à prendre Givenchy.

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Effort des Allemands

Amsterdam

A Ghistelles, Roulers, Lichtervelde, Thourout et dans d’autres villages à l’est de la ligne de combat, on a constaté de grands mouvement= s de troupes allemandes. Des troupes exténuées reviennent du front= .

De nouveaux renfo= rts avancent dans la direction d’Ypres et de Dixmude.

Le combat est particulièrement violent entre ces deux localités.=

La frontiè= re belgo-hollandaise, près du littoral, est fortement gardée, personne ne peut la franchir.

La voie ferr&eacu= te;e est rétablie entre Bruges et Gand. Les trains de blessés circulent sans cesse par Bruges dans la direction de Gand. Entre Nieuport et Ostende, tout est calme. Ostende est toujours occupé par les Alleman= ds.

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L’offensive russe s’accentue

Les Allemands délogés de Wirballen

Pétrograd

Sur le front de <= st1:PersonName ProductID=3D"la Prusse Orientale" w:st=3D"on">la Prusse Orientale, nos troupes ont délogé les Allemands de la région de Wirballen, puissamment fortifiée, et elles ont progressé jusqu’à Stalüpeen.

Dans la ré= gion des forêts de Rominten et de Lyck, nos troupes continuent à talonner les arrière-gardes ennemies.

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La cavalerie russe en territoire prussien

Sur la rive gauch= e de la Vistule, notre cavalerie a pénétré sur le territoire allemand, et a détruit la voie ferrée près de la gare = de Ploeschen, au nord ouest de Kalisch.

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Les Russes font 13.000 prisonniers<= /b>

Dans les derniers combats sur la San, nous avons faits prisonniers 125 officiers et 12.000 soldats. Au sud de Przemsl, nous avons fait le 6/11 1.000 prisonniers.=

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    &= nbsp;           &nbs= p;          La reddition de Tsing Tao

Les Japonais font 2.300 prisonniers d’après = de nouveaux renseignements.

Les Japonais aura= ient fait 2.300 prisonniers à la suite de l’assaut de Tsing Tao.

Les Japonais ont eux eu 14 officiers bless&eac= ute;s et 426 soldats tués ou blessés.

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    &= nbsp;           &nbs= p;          Mardi= 10 Novembre 1914

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    &= nbsp;                      Nous progressons dans le Nord, lentement mais sûrement.<= /i>

Succès marqué en Alsace

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15 he= ures

A notre aile gauc= he, les Allemands ont repris à nouveau l’offensive sur Dixmude et = dans la région d’Ypres, particulièrement au sud est de cette dernière ville ; leurs attaques ont été partout r= epoussées. En fin de journée, dans l’ensemble du front entre Dixmude et la Lys, nous avons progressé sur la majeure partie des points. Toutefoi= s, notre avance est lente, en raison de l’offensive que l’ennemi p= rend de son côté et des organisations très sérieuses qu’il a déjà eu le temps de réaliser autour des points d’appui depuis le commencement de la lutte. Le brouil= lard a d’ailleurs rendu les opérations difficiles, surtout entre la L= ys et l’Oise.

Au centre, sur l’Aisne, les progrès indiqués dans les communiqué= ;s d’hier sont maintenus.

En Argonne et aut= our de Verdun, simples opérations de détail.

A notre aile droi= te, en Lorraine, rien à signaler ; en Alsace, de nouvelles attaques= des Allemands contre les hauteurs de Sainte Marie ont encore abouti pour eux à un échec marqué.

23 heures

Aucune modificati= on notable dans la situation, en raison des difficultés qu’un brouillard intense crée aux opérations de quelque éten= due.

Dans le Nord, la journée a été bonne. Nous avons maintenu nos positions entre la Lys et Langenmarck et sensiblement progressé entre Langenma= rck et Dixmude.

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    &= nbsp;                &= nbsp;    Les plans du Kaiser lui coûtent cher

La poussée allemande s’effectue par « rafales » désordonnées. Elle a repris avant-hier avec violences. Elle p= orte sur Dixmude et la région d’Ypres, particulièrement au sud-est de cette ville. Nous y ripostons par une progression lente mais générale. Pour cette attaque renouvelée, l’état major prussien a eu recours à toutes les disponibilités. Il a dégarni en infanterie le front au sud de Nieuport, où l’inondation rend impossible la manœuvre en masse se fiant à l’artillerie pour arrêter les Alliés. Il a utilisé les renforts arrivés d’Allemagne par Hasselt et Bruxelles, et qui sont surtout compos&eacu= te;s d’hommes de quarante à cinquante ans et de jeunes gens de dix = sept ans. Il aurait même fait des prélèvements sur certains points de sa ligne de bataille, bien que le danger en soit grand et le résultat forcément faible. Il envoie même sur la ligne = de feu les hommes qui ont l’habitude de rester en arrière pour la construction des tranchées.

Ces dispositions indiquent la volonté d’obtenir un résultat à tout prix.

Les pertes qu’on couté les attaques précédentes n’ont= pu faire renoncer le Kaiser à son plan.

Les 36.000 hommes tombés en tentant le passage de l’Yser et la prise d’Ypr= es ne l’ont pas convaincu de l’inutilité de ses efforts pour rompre les lignes alliées. Il veut frapper sur le front occidental un coup retentissant avant que l’avance russe devienne inéluctablement l’unique objet de ses préoccupations.

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La lutte dans le Nord

15.000 morts en 36 heures

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Nord de la France

Sur une partie du front devant Dixmude, les Allemands= ont envoyé leur artillerie laissant seulement l’infanterie pour se couvrir contre la poursuite des Alliés. Pendant les dernières= six heures il y a eu une hécatombe terrible d’Allemands. Les morts seulement sont évalués à 15.000.=

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    &= nbsp;         &= nbsp;           La chute de Tsing Tao

La remise des for= ts effectuée aujourd’hui. La capitulation a été signée le 7 à 7heures 50. Nos demandes sont toutes acceptées.

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Mercredi 11 Novembre 1914

100^ème jour de la guerre

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Les attaques allemandes, en force considérable, ont été repoussées entre la mer et Armentières<= /b>

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Nos troupes progressent et consolident les résultats acquis.

15 heures

L’action a continué hier pendant toute la journée avec la même intensité que précédemment entre la mer et la région d’Armentières. Le choc a été d’autant plus violent que les forces opposées agissaient, de p= art et d’autre, offensivement. Dans l’ensemble, la journée a été marquée par l’échec d »une attaque allemande en forces considérables dirigée au sud d’Ypres et par les progrès sensibles des forces françai= ses autour de    Bixschoote et= entre Ypres te Armentières.

Sur le front des troupes britanniques également toutes les attaques allemandes ont été énergiquement repoussées.=

Sur la majeure pa= rtie du front, depuis le canal de la Bassée jusqu’à la Woëvre, nos troupes ont consolidé les résultats acquis au cours des dernières journées. A signaler pourtant notre progression dans la région de Loivre (entre Reims et Berry au Bac). = En Lorraine, rien à signaler.

Dans les Vosges, = de nouvelles attaques ennemies contre les hauteurs au sud du col de Sainte Mar= ie et au sud est de Thann ont été toutes repoussées.=

Vingt trois heures

    &= nbsp;           &nbs= p;          Au nord, la bataille continue, très violente.=

Sur le reste du front, rien à signaler<= /span>

    &= nbsp;         &= nbsp;           Ils battent en retraite devant l’avalanche russe.

Les ravages des bombes de nos aviateurs=

    &= nbsp;           &nbs= p;          Ils avouent que nos avions leur font de grands ravages.

    &= nbsp;           &nbs= p;          Jeudi 12 Novembre 1914

    &= nbsp;           &nbs= p;          101^&eg=
rave;me jour de la guerre

Malgré la force des attaques allemandes, les troupes alliées arrêtent l’ennemi

La bataille est violente aux abords de Dixmude=

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Quinze heures

A notre aile gauc= he, la bataille a repris hier, dès le matin, avec une intensité t= oute particulière entre Nieuport et la Lys. D’une façon générale, notre front a été maintenu malgr&eacu= te; la violence et la force des attaques allemandes dirigées contre cert= ains de nos points d’appui.

Au nord de Nieupo= rt, nous avons même pu réoccuper Lombaertzyde et progresser au-delà de cette localité. Mais vers la fin de la journ&eacut= e;e, les Allemands ont réussi à s’emparer de Dixmude. Nous n= ous tenons toujours aux abords même de ce village, sur le canal de Nieupo= rt à la Lys, qui a été solidement occupé. La lutte= a été très chaude sur ces points.<= /b>

Les troupes britanniques, attaquées elles aussi sur plusieurs points, ont partout arrêté l’ennemi.

Sur le reste du front, la situation générale reste sans modification, sauf quelques progrès de nos forces au nord de Soissons et dans la région à l’ouest de Vailly, sur la rive droite de l’Aisne.

En dehors de ces = deux points, l’état de l’atmosphère n’a permis q= ue des actions de détail, heureuse pour nos armes. Nous avons notamment bousculé un détachement ennemi à Coincourt (trois kilo= mètres au nord de la forêt de Parroy).

Vingt trois heures

L’ennemi a continué toute la journée son effort d’hier sans obteni= r de résultat nouveau. Il a dirigé contre Lombaertzyde une contre attaque qui a été repoussée et il a fait de vaines tentatives pour déboucher de Dixmude sur la rive gauche de l’Y= ser.

Sur le reste du front, rien de nouveau.

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Vendredi 13 Novembre 1914

102^ème jour de la guerre

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L’action continue toujours violente, le front de combat n’a pas varié

La Garde prussienne mise en échec par l’armée britannique

Un succès d’artillerie dans la région= de Craonne

Quinze heures

A notre aile gauc= he, l’action a continué toujours aussi violente et s’est poursuivie avec des alternatives d’avance et de recul sans importance caractérisée. D’une façon générale= , le front de combat n’a pas sensiblement varié depuis le 10 Novemb= re dans la soir&eacut= e;e. Il part de la = ligne Lombaertzyde-Nieuport-canal de Nieuport à Ypres-avancées d’Ypres dans la région de Zonnebeke et e= st d’Armentières.

Aucune modificati= on sur les positions tenues par l’armée britannique, qui a repoussé les attaques de l’ennemi, et notamment une offensive tentée par des éléments de la Garde prussienne.

Depuis le canal d= e la Bassée jusqu’à l’Oise, actions de détails. Dans la région de l’Aisne, autour de Vailly, nous nous sommes maintenus vis-à-vis d’une contre attaque ; nous avons consolidé le terrain conquis précédemment.<= /span>

Dans la ré= gion de Craonne, à la ferme Heurt= ebise, notre artillerie est parvenue à réduire au silence l’artillerie ennemie dont elle a même détruit quelques p= ièces. Quelques progrès également autour de Berry au Bac.=

Dans l’Argo= nne, en Woëvre, en Lorraine et dans les Vosges, les positions respectives n= e se sont pas modifiées.

Vingt trois heures

Au nord, nous avo= ns tenu sur toutes nos positions. L’ennemi a cherché à déboucher de Dixmude par une attaque de nuit, il a été repoussé.

Nous avons repris l’offensive contre l’ennemi qui avait franchi l’Yser et n= ous l’avons refoulé sur tous les points, sauf à un endroit, où il occupe encore deux à trois cents mètres sur la r= ive gauche.

Par contre, nous avons gagné quelque terrain dans la région de Tracy le Val au nord de la forêt de Laigle.

Dans l’Argo= nne, les attaques très sérieuses des Allemands n’ont abouti à rien.

Furnes

    &= nbsp;           &nbs= p;          Ypres sous la mitraille

Je ne crois pas q= ue, depuis le début de la guerre, une ville ait eu à subir un bombardement aussi furieux, aussi intense, et aussi prolongé qu’Ypres. Cette ancienne capitale de la Flandre Occidentale, si riche en souvenirs historiques et dont plusieurs des édifices com= me les fameuses Halles, commencées en 1.200, sont de purs et délicieux chefs-d’œuvre.

Depuis onze jours= , en effet, les obus s’abattent sur cette malheureuse cité.

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Rien n’arrête la marche russe

P&eac= ute;trograd        &= nbsp;           &nbs= p;            &= nbsp;            Communiqué du Grand Etat Major

En Prusse Orienta= le, nos troupes se sont approchées des débouchés orientaux= de la région des lacs de Mazurie.

Des combats, dont l’issue a été favorable à nos troupes ont été livrés dans les environs de Gołdap, de Mlava = et de Soldau. En Galicie, nous continuons une vigoureuse offensive.=

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L’aile gauche autrichienne encerclée

Les Russes occupent Johannisburg

Dans les Carpathe= s, nos troupes ont développé sur le front de Stalüpeen, Hugilanken et la région de Soldau. Nos troupes ont occupé Johannisburg

Au-delà de= la Vistule, on signale des combats d’importance secondaire dans la région de Kalisch et de Nexhava, où les avant-gardes ennemies= ont cherché à progresser.

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Samedi le 14 Novembre 1914

103^ème jour de la guerre

    &= nbsp;         &= nbsp;           Ac= calmie relative dans le nord

L’ennemi ne peut franchir le canal de l’Yser<= o:p>

Nos troupes continuent à progresser malgré = le brouillard

Des insuccès allemands un peu partout

Quinze heures

Depuis la mer jusqu’à la Lys, l’action a présenté un car= actère de violence moindre qu’au cours des journées précédentes. Plusieurs tentatives des Allemands pour franchir= le canal de l’Yser à la sortie ouest de Dixmude et sur d’au= tres points de passage en amont ont été arrêtées. Dans l’ensemble, nos positions se sont maintenues sans changement au nord, à l’et et au sud et au sud est d’Ypres. Des attaques ennemies ont été repoussées en fin de journée s= ur diverses parties de notre ligne et de celle de l’armée britannique.

Depuis la région à l’st d’Armentières jusqu’&a= grave; l’Oise, canonnade et actions de détail.<= /b>

Au cours des dernières journées de brouillard, nos troupes n’ont cessé de progresser, peu à peu. Elles se sont établies presque partout maintenant à des distances variant de 300 à <= st1:metricconverter ProductID=3D"30 m￨tres" w:st=3D"on">30 mètres du fil de fer de l’ennemi.

Au nord de l’Aisne, nous nous sommes emparés de Tracy le Val, à l’exception du cimetière au nord est de ce village. Nous avons progressé légèrement à l’est de Tracy le = Mont et au sud de Nouvron, ainsi qu’entre Crouy et Vragny, au nord est de Soissons.

Dans la ré= gion de Vailly, une contre attaque allemande contre celles de nos troupes qui avaient repris Chavonne et Soupir a été repoussée.

Même insuccès allemand dans les environs de Berry au Bac.

Dans l’Argo= nne, violente canonnade. Quelques progrès de détail autour de Saint Mihiel et dans la région de Pont à Mousson. Un coup de main tenté par nos troupes contre le village de Val et Chatillon, près de C= irey sur Vezouse, a permis d’enlever un détachement ennemi.

Une attaque allem= ande sur les hauteurs de Sainte Marie a échoué. On signale que la neige a commencé de tomber sur les hauts des Vosges.

Vingt trois heures

De la mer à= ; la Lys, l’action allemande a été moins vive, et, sur quelq= ues points du front, nous avons même repris l’offensive.=

Nous avons progre= ssé au sud de Bixschoote. A l’est d’Ypres, nous avons repris par une contre attaque un hameau qui avait été perdu. Au sud d’Ypres, nous avons repoussé une offensive de la garde prussie= nne.

Dur le reste du front, on ne signale que des canonnades.

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    &= nbsp;                &= nbsp;    Audacieux pari d’un soldat français

Toulon

    &= nbsp;           &nbs= p;          Un fantassin plante notre drapeau en territoire ennemi.<= /b>

Un Toulonnais écrit de la ligne de feu, qu’un de nos fantassins avait fait le pari avec un de ses collègues d’aller planter le drapeau Français en territoire allemand. Le pari fut tenu et gagné.

Le parieur passa = la nuit au-delà des avant postes ennemis, et, ayant grimpé sur un arbre, il attache solidement au faite l’emblème national, puis revient dans la tranchée sans avoir été vu.=

Dès qu’ils aperçurent nos trois couleurs, les Allemands s’émurent et essayèrent de l’enlever, mais nos fantassins les en empêchèrent, car à chaque tentative, = ils abattaient le téméraire qui s’aventurait.

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    &= nbsp;           &nbs= p;          Lord Roberts vient en France

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On annonce que Lo= rd Roberts va partir pour la France, où il rendra visite au corps expéditionnaire anglais. Lord Roberts qui est maintenant âgé de quatre vingt deux ans mais qui depuis le début d= e la guerre s’est occupé avec une activité presque juvénile d’une quantité de questions. Les troupes de nos alliés se réjouiront donc de cette visite.<= /i>

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Ils o= nt laissé 90.000 hommes sur l’Yser

Londres

Le Times publie u= ne dépêche du nord de la France disant que les officiers allemands eux-mêmes estiment les pertes des troupes allemandes sur l’Yser à 90.000 hommes. Un régiment d’infanterie de marine, qui participa à une des grandes attaques contre Ypres, fut complètement décimé : sur 1.800 hommes, il n̵= 7;en revint que 80.

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Une bombe éclate à New York

Une bombe a éclaté, causant des dégâts aux façades de deux maisons se faisant face. Il semble que l’auteur de cet attentat = ait voulu atteindre le Juge Louis Gibbs et son assesseur, qui ont fait condamner une bande de malfaiteurs se livrant à la traite des blanches.

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La population de Bruxelles souffre de la disette.

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Dimanche 15 Novembre 1914

104^ème jour de la guerre

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    &= nbsp;           &nbs= p;          L’off= ensive allemande arrêtée

    &= nbsp;           &nbs= p;          Nous avons progressé vers l’est d’Ypres=

    &= nbsp;           &nbs= p;          Quelques progrès entre Arras et la Bassée

    &= nbsp;           &nbs= p;          La lutte a recommencé très vive en Argonne et autour de Verdun

    &= nbsp;           &nbs= p;          Mais l’ennemi a échoué partout

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15 he= ures

En Belgique, une attaque allemande contre la grande tête de pont de Nieuport a échoué. Diverses tentatives d’offensive ennemie dans la région à l’est et au sud est d’Ypres ont été arrêtées. Aux environs de Bixschoote, nous a= vons progressé d’un kilomètre vers l’est. Entre le can= al de la Bassée et Arras, nos troupes ont réalisé quelques progrès de détail.

Dans la ré= gion de Lassigny, et dans celle de l’Aisne, jusqu’à Berry au = Bac, les Allemands ont attaqué sans succès.<= /b>

En Argonne, la lu= tte a recommencé plus vive. L’ennemi a vainement essayé de reprendre le Four de Paris et Saint Hubert.

Autour de Verdun également, plusieurs offensives partielles de l’ennemi ont été arrêtées par le feu de notre artillerie, ava= nt que le mouvement en avant de l’infanterie ait pu se déclencher= .

En Woëvre et= en Lorraine, où a sévi le mauvais temps, rien à signaler.=

Vingt trois heures

De la mer du Nord à Lille, la journée a été bonne. Deux attaques ennemies, l’une au nord est de Zonnebeke, l’autre au sud d’Ypres, ont été repoussées, la dernière = avec de grosses pertes pour les Allemands. Entre le canal de la Bassée et Arras et dans la région de Lihons, l’ennemi a fait deux tentat= ives sans résultat.

Rien d’autre à signaler.

    &= nbsp;           &nbs= p;          Glorieuse conduite des Anglais à Ypres

Londres 11/11

Le 11 Novembre, la garde prussienne a prononcé devant Ypres une très violente attaque sur un point de la ligne défendue par le 1^ercorps. L’ennemi croyan= t nos lignes déjà affaiblies par ses attaques d’infanterie, a fait un effort particulier pour pratiquer une trouée.

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Voici de brefs détails sur cette affaire :

Dès l’aube les troupes anglaises ont été soumises pendant t= rois heures à un bombardement plus violent que jamais. Aussitôt après la 1^ère et la 3^ème brigade= de la garde prussienne ont livré un assaut en masse. Ces troupes d’élite ont été amenées pour qu’ell= es se frayent un passage en un point où tous les efforts antérie= urs de l’infanterie avaient échoué. Aussi leur attaque fut = elle conduite avec la plus grande bravoure et la plus grande résolution.<= o:p>

Cette tentative p= our pénétrer jusqu’à dans Ypres a été repoussée grâce à la vaillance de nos troupes et &agrav= e; leur splendide résistance contre des forces supérieures en nombre. Cette supériorité du nombre a permis à l’ennemi de pratiquer trois trouées dans notre ligne, mais il a été violemment refoulé et n’a pu gagner à nouveau du terrain. Nous avons infligé aux Allemands des pertes énormes. Derrière les seules tranchées de notre front, nous avons trouvé sept cents cadavres. Leurs pertes lorsqu’ils avançaient sur nos lignes, et qu’ils étaient expos&eacu= te;s à un feu de face et de flanc, doivent avoir été considérables.

Les pertes anglai= ses sont énormes.

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Le Kaiser aurait voulu Boulogne et Calais

Londres

On apprend de Berlin que, pendant son séjour à Breslau, le Kaiser annonça une proclamation adressée aux armées allemande= s en Silésie. Le Kaiser y déclarait que les trois armées seraient à même de maintenir les troupes russes, jusqu’à ce que les forces allemandes en Belgique et dans le no= rd de la France aient accompli leur tâche et occupé Calais et Boulogne.

L’Autriche commence à crier famine.

La disette dans le Trentin

Lundi 16 Novembre 1914

105^ème jour de la guerre

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Une hécatombe d’Allemands<= /i>

Leurs attaques autour d’Ypres repoussées

Les deux rives de l’Yser ont été complètement dégagées.

15 heures

La journée d’hier, relativement calme sur tout le front, a été caractérisée principalement par des luttes d’artillerie. Toutefois, les Allemands ont tenté à nouveau plusieurs attaqu= es au nord, à l’est et au sud d’Ypres ; elles ont été toutes repoussées avec des pertes considéra= bles pour eux. En résumé tous les efforts faits par les Allemands = ces jours derniers n’ont abouti qu’à la prise du village en ruine de Dixmude, dont la position isolée sur la rive droite du canal rendait la défense difficile.

Entre la Lys et l’Oise, les travaux d’approche ont continué sur la majeu= re partie du front.

Sur tout le reste= du front, jusqu’en Lorraine et dans les Vosges, simples canonnades ou actions de détail sans importance.

Vingt trois heures

L’incident = le plus notable de la journée a été le rejet de l’ennemi sur la rive droite du canal de l’Yser. La partie de la rive gauche que les Allemands tenaient encore a été complètement évacuée. Nous avons repris au sud de Bixschoote un petit bois qui avait été perdu à la suite d’une attaque de nuit.

A la fin de la journée, l’ennemi a tenté sans succès une offens= ive au sud d’Ypres.

Sur le reste du front, rien à signaler.=

    &= nbsp;           &nbs= p;            &= nbsp;    Lord Roberts est mort

L’Angleterre perd son plus illustre soldat.

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    &= nbsp;           &nbs= p;          Entre Dixmude et Ypres

    &= nbsp;           &nbs= p;          Les Allemands se heurtent à un mur infranchissable=

En résumé, notre situation de la Lys &agrav= e; la mer du Nord est bonne.

    &= nbsp;           &nbs= p;            &= nbsp;           &nbs= p;            &= nbsp;     Mardi 17 Novembre 1914

    &= nbsp;           &nbs= p;            &= nbsp;           &nbs= p;            &= nbsp;     106^ème jour de la guerre

    &= nbsp;           &nbs= p;          Les forces ennemies avaient tenté de franchir le canal de l’Yser

    &= nbsp;           &nbs= p;          Elles ont été refoulées au-delà des ponts<= /span>

    &= nbsp;           &nbs= p;          Un régiment allemand anéanti

    &= nbsp;           &nbs= p;            &= nbsp;

    &= nbsp;           &nbs= p;          Nous avons pris l’offensive et reconquis quelques points d’appui

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15 he= ures

Le long du canal = de l’Yser, de Nieuport jusqu’en amont de Dixmude, il n’y a e= u, dans la journée d’hier, qu’une simple canonnade. De nouvelles inondations ayant été étendues, le terrain immergé se prolonge actuellement au sud de Dixmude jusqu’&agra= ve; cinq kilomètres au nord de Bixschoote. Les forces ennemies qui avaie= nt tenté de franchir le canal, entre la région de Dixmude et cel= le de Bixschoote, ont été refoulées au-delà des po= nts. Un régiment allemand a été entièrement dé= ;truit au sud de Bixschoote.

Au sud est d’Ypres, deux attaques des allemands ont été repoussées. Nous avons de not= re côté pris l’offensive et reconquis quelques points d’appui dont l’ennemi avait pu se rendre maître il y a quelques jours.

Entre la Lys et l’Oise, on ne signale que des opérations de petites unit&eacut= e;s et des progrès partiels de nos travaux d’approche.<= /span>

Dans la ré= gion de l’Aisne et en Champagne, canonnades sans résultat.

Dans l’Argo= nne, Saint Hubert a été encore attaqué sans succès p= ar les Allemands.

Dans la ré= gion de Saint Mihiel, l’ennemi a échoué dans un coup de main= tenté sur le bois d’Apremont. Dans les Vosges, peu d’activité.=

Vingt trois heures

        &= nbsp;           &nbs= p;      Situation sans modification.

    &= nbsp;           &nbs= p;          Les Ecossais marchent au son de la Marseillaise

    &= nbsp;           &nbs= p;          La victoire par l’inondation.

    &= nbsp;           &nbs= p;

L’homme qui= a exécuté l’inondation des positions allemandes sur l’Yser a été décoré de l’ordre de Léopold. C’est lui qui a la charge des grandes écluses à Nieuport, lesquelles règlent l’arrivée de l’eau dans les canaux et les fossés, et, par suite, il avait u= ne parfaite connaissance des positions d’inonder le pays.

CR= 17;est lui qui a signalé à l’Etat major Belge qu’en utilisant la chaussée du chemin de fer comme une digue et en rempart= la rive du canal en certains endroits, la plupart de la région dans laquelle se trouvaient les tranchées et l’artillerie avanc&eac= ute;e des Allemands serait recouverte d’eau. Ce plan fut adopté.

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En Belgique

Contingent allemand coupé par les inondations=

Londres

Un télégramme de Rotterdam à un journal anglais annonce qu’un important contingent allemand occupant une position avanc&eacut= e;e a été coupé aux environs de Dixmude par suite des inondations.

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Mon cher Albert m’a écrit le 4 Novembre 1914 qu’il partait le soir pour la Belgique. J= 217;ai appris qu’il s’était battu le 17 Novembre 1914.

Sa sœur Joséphine a reçu une lettre lui disant qu’il allait se battre le 30 Novembre 1914. C’= ;est là que je suis restée 22 jours sans nouvelles, pensez quelle angoisse !

&n= bsp;

&n= bsp;

Fin du quatrième volume

Conversation du Kronprinz avec un prisonnier franç= ais

Le Journal

16/11   &n= bsp;            = ; Un sous lieutenant de l’infanterie coloniale qui, blessé, avait été recueilli et fait prisonnier par les Allemands pendant la bataille de la Marne, mais qui a été ensuite délivré par l’entrée des troupes français= es à Sainte-Menehould, a fait, à un rédacteur du Daily Ma= il, le récit d’une entrevue qu’il eut avec le Kronprinz.

    &= nbsp;           &nbs= p;          Le Kronprinz lui demanda ce qu’il faisait quand il fut pris et sut ainsi qu’il portait des ordres. Alors eut lieu le dialogue suivant :

    &= nbsp;           &nbs= p;          Le Kronprinz : - Quel est le moral des troupes françaises ?

    &= nbsp;           &nbs= p;          Le prisonnier : - Vous voyez que je suis grièvement blessé ; j’ai été toute la journée prisonnier, j’ai souffert mille tortures qu’augmentaient encore= le chaos de la voiture, et cependant mon moral n’est plus affecté= du tout. Celui des troupes est pareil au mien et pas un homme ne doute du succès final des Français.

    &= nbsp;           &nbs= p;          Le Kronprinz : - Les soldats français savent-ils que les Allemands sont à Reims ?

    &= nbsp;           &nbs= p;          Le prisonnier : - Certainement, ils reçoivent régulièrement le bulletin des armées et savent que vous occupez Reims. Ils savent aussi que vous avez été repoussés à la Fère. Ce matin, un de vos soldats m’a dit que vous étiez rentrés à Paris. Je n’ai pas jug&eacu= te; que cela valait la peine de le contredire, puisque je savais très bi= en que ce n’est pas vrai !

    &= nbsp;           &nbs= p;          Le Kronprinz : - Je vous remercie de ne pas l’avoir nié.

    &= nbsp;           &nbs= p;          Le Kronprinz lui demande des détails sur les corps d’armée= , et le prisonnier lui donne des chiffres encore plus fantastiques qui causèrent visiblement une grande surprise au Kronprinz, et le plongèrent dans une profonde réflexion. Il demanda alors de q= uels éléments se composaient les troupes françaises. Le prisonnier répondit que presque toutes les troupes françaises étaient des troupes régulières.<= /b>

    &= nbsp;           &nbs= p;          Le Kronprinz : - Que faites-vous des réservistes et des territoriaux ?

    &= nbsp;           &nbs= p;          Le prisonnier : - Une partie des réservistes sont avec nos troupes= et le reste est employé dans les autres services. Quant aux territoriau= x, très peu ont été mobilisés jusqu’à présent.

    &= nbsp;           &nbs= p;          Le Kronprinz : - Quel est le but de l’armée française ?

    &= nbsp;           &nbs= p;          Le prisonnier : - Notre but est, avant tout, de vous chasser en Allemagne= . Ce que nous vous ferons après, nous ne le savons pas. Cela dépend des plans du Grand Quartier Général.

    &= nbsp;           &nbs= p;          Le Kronprinz demanda alors si le prisonnier n’avait aucune faveur &agrav= e; lui demander, et celui-ci lui dit qu’il serait heureux d’avoir = son bras pansé ou d’être mené dans une ambulance la p= lus proche.

Il savait que l’ambulance la plus rapprochée était à Sainte-Menehould et que, s’il y était transporté, il av= ait des chances d’être délivré par les Français qui s’avançaient dans cette direction. Ses prévisions se réalisèrent, car le Kronprinz ayant accédé &agr= ave; sa demande, et l’ayant fait transporter à Sainte-Menehould, les Français arrivèrent dans la ville deux heures plus tard.=

Les Allemands s’enfuirent au plus vite et le sous-lieutenant recouvra la libert&eac= ute;

    &= nbsp; Daily Mail

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    &= nbsp;           &nbs= p;          Le Colonel Von Reuter tué

Montp= ellier

        &= nbsp;           &nbs= p;            &= nbsp;           &nbs= p; L’insulteur des Alsaciens embroché à la baïonnette=

DR= 17;une lettre reçue à Béziers, il résulte que le Colon= el Von Reuter, l’insulteur des Alsaciens à Saverne, a bien été tué. L’abbé Houles, qui le transporta= sur le brancard, déclare que le Colonel Von Reuter aurait ét&eacu= te; embroché à la baïonnette dans un des combats qui eurent = lieu en Alsace.

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        &= nbsp;

Cracovie serait en feu

La ch= ute de la forteresse serait imminente et les habitants s’enfuient avec une hâte indescriptible.

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Mercredi 18 Novembre 1914

    &= nbsp;           &nbs= p;          107^&eg=
rave;me jour de la guerre

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    &= nbsp;         &= nbsp;           Le succès récompense nos attaques

    &= nbsp; Des fractions ennemies tentent de passer l’Aisne, elles sont refoul&eacut= e;es et détruites

Nous avançons dans la région de Saint Mihie= l

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15 heures

A Nieuport, devant Dixmude et dans la région d’Ypres, la canonna= de a repris, plus violente que les jours précédents. Sur le canal = au sud de Dixmude, l’action de notre artillerie a arrêté les travaux qu’exécutaient les Allemands pour s’opposer &agr= ave; l’inondation. L’ennemi a du évacuer une partie de ses tranchées, atteintes par l’eau. Deux attaques d’infanter= ie allemande, l’une au sud de Bixschoote, l’autre au sud d’Y= pres, ont échoué. De notre côté, nous avons marqu&eacu= te; des progrès entre Bixschoote et le canal.

    &= nbsp;           &nbs= p;          Entre Armentières et la Bassée, lutte d’artillerie particulièrement vive.

Sur l’Aisne, des fractions allemandes qui avaient essayé de passer= la rivière à proximité de Vailly, ont été refoulées ou détruites. Sur nos positions de la rive droite en amont de Vailly, violente canonnade, ainsi que dans la région de Rei= ms. Quelques obus sont tombés sur la ville.

En Argonne, il n’y a pas eu d’action d’infanterie. Nous avons fait sauter à la mine un certain nombre de tranchées allemand= es.

Dans = les Hauts de Meuse, au sud de Verdun, nous avons avancé sur plusieurs points. Dans la région de Saint Mihiel, nous nous sommes empar&eacut= e;s des premières maisons du village de Chauvoncourt (casernes de la garnison de Saint Mihiel) Le village constitue le seul point d’appui encore tenu par les Allemands sur la rive gauche de la Meuse dans cette région.

Sur le reste du front, rien à signaler

23 heures

Aux dernières nouvelles, l’ennemi a renouvelé à l’est et au sud d’Ypres des attaques qui n’ont pas modifi= é la situation. L’impression est satisfaisante. Depuis deux jours, nous avons enregistré des progrès plus ou moins marqués partout où nous avons attaqué : à Hetsas, sur l’Yser, entre Armentières et Arras, dans la région de Vailly, dans l’Argonne et sur les Hauts de Meuse.

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L’inutile effort des Allemands entre Ypres et Nieup= ort

Furnes

LR= 17;inondation provoquée par les Belges continue son œuvre. Elle a déjà transformé en un immense marais toute la région allant de Dixmude à Nieuport, et comprise entre la rive gauche de l’Yser et la voir ferrée longeant dette riviè= re. Sur toute cette ligne, les Allemands sont immobilisés. Il pleut, la neige a fait son apparition et l’hiver qui approche inquiète l= es Allemands.

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        &= nbsp;    Les prisonniers que nous faisons sont exceptionnellement jeunes.

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        &= nbsp;           &nbs= p;            &= nbsp;      Jeudi 19 Novembre 1914

        &= nbsp;           &nbs= p;            &= nbsp;      108^ème jour de la guerre

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Canonnade de la mer du Nord à la Lys

Un brillant succès des Zouaves

Près de Saint Mihiel, on se bat avec une extr&ecir= c;me violence à travers des terrains minés
15 heures

La jo= urnée du 17 a été analogue à la précédente ; nombreuses canonnades et quelques attaques isolées de l’infant= erie ennemie, toutes repoussées.

De la mer du Nord à la Lys, le front a été assez activement bombardé, notamment à Nieu= port et à l’est et au sud d’Ypres. Près de Bixschoote,= les zouaves, chargeant à la baïonnette, ont brillamment enlev&eacut= e; un bois disputé depuis trois jours entre l’ennemi et nous.

Albert, mon cher mari a failli être fait prisonnier le 17 Novembre. Ils ont du se jeter dans l’eau, où = ils en avaient jusqu’au cou. C’est grâce à cela qu’il n’a pas été fait prisonnier. Il y a eu beau= coup de prisonniers du 37^ème d’infanterie. Ce n’était pas de leur faute, car ils étaient encerclés. Je crois que c’est au Bois Triangulaire en Belgique= .

D’Arras à l’Oise, rien à signal= er.

Dans la région de Craonne, notre artillerie a pris= en plusieurs fois l’avantage sur les batteries ennemies.

Le bombardement de Reims a continué. De Reims &agr= ave; l’Argonne, rien à signaler.

Dans la région de Saint Mihiel, malgré les contre attaques allemandes, nous avons conservé la partie ouest de C= hauvoncourt

En Alsace, les bataillons de Landwehr envoyés sans= la région de Sainte Marie aux Mines ont du être ramenés en arrière, ayant perd= u la moitié de leur effectif.

23 heures

La journée a été marquée par une canonnade tr&egra= ve;s violente et presque ininterrompue sur notre front nord.

Dans = la région de Saint Mihiel, les Allemands ont fait sauter la partie oues= t de Chauvoncourt qu’ils avaient minée.

Sur le reste du front, rien à signaler.=

(Chau= voncourt est situé à deux kilomètres de Saint Mihiel, dont ce p= etit pays est, à proprement parler, un faubourg. C’est à Chauvoncourt que s’élèvent les grandes casernes o&ugrav= e; logeaient les troupes de la garnison de Saint Mihiel.)

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Le Général Von Kluck était venu &agr= ave; Soissons

Le Général Von Kluck a eu, il y a quelque temps, de très grandes facilités pour étudier les fameuses carrières = de Soissons et apprécier leur valeur défensive au point de vue d= e la guerre. Au prin= temps de l’année dernière, un Monsieur très poli, d’= ;âge moyen, arriva dans un hôtel de Soissons et se fit inscrire sous le no= m de « Von Kluck »

Il désirait simplement visiter quelques sites dans le voisinage, et particulièrement les carrières, qu’il visita plusieurs fois. Quelque temps après son départ, une compagnie allemande acheta les carrières avec le projet avoué d’y faire cro= ître des champignons.

    &= nbsp;           &nbs= p;          Cent mille hommes en quatre jours.

    &= nbsp;           &nbs= p;          Telles sont les pertes allemandes.

La bataille a été très ardente aujourd’hui autour d’Ypres. Les pertes des Alliés sont lourdes, mais leurs progrès ont été sensibles.

Les pertes allemandes sont énormes : on les estime à 100.000 hommes en quatre jours. On dit que les Anglais s’approchent de Messin= es.

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Terrible alternative

Londres

    &= nbsp;           &nbs= p;          Le correspondant du Times dans les Flandres et dans le Nord télégraphie :

La situation générale en Belgique est bonne. Entre Nieuport et Dixmude, les Allemands sont plus que contenus. Les combats des derniers jou= rs sur la ligne de Dixmude – Ypres ont été entièrem= ent favorables aux Alliés. (Il est certain que la retraite de l’en= nemi est une simple question de temps)

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La fête de la reine Elisabeth

Les ministres belges lui présentent leurs vœu= x

Les Autrichiens en déroute
Les Allemands manquent de cuivre.
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Vendredi 20 Novembre 1914

109^ème jour de la guerre

Journée de canonnade dans le Nord

Les Allemands ont essayé de reprendre Tracy le Val ; ils ont été refoulés par les contingents algériens.

15 heures

Au nord la journée d’hier a été marquée par une recrudescence d’activité de l’artillerie ennemie, particulièrement entre la mer et la Lys. Il n’y a pas eu d’attaque d’infanterie.

Entre l’Oise et l’Aisne, les opérations autour de Tracy le Val= se sont terminées très favorablement pour nos troupes. On se rappelle que nous nous étions emparés de ce village il y a quelques jours. Avant-hier, les Allemands ont essayé de le reprendre. Après avoir enlevé nos premières tranchées, ils sont parvenus jusqu’au carrefour central de la localité, mais = une vigoureuse riposte de nos contingents algériens a refoulé l’ennemi, lui a repris tout le terrain perdu, et fait subir de très fortes pertes.

Dans l’Argonne, nous avons maintenu nos positions.
Sur le reste du front, rien à signaler.

23 heures

    &= nbsp;           &nbs= p;          Journ&eacut= e;e particulièrement calme

    &= nbsp;           &nbs= p;          Rien à signaler.

Furnes

    &= nbsp;           &nbs= p;          Les envahisseurs sont arrêtés entre la mer et Ypres

Les Allemands sont maintenant nettement arrêtés entre Ypres et la = Mer du Nord. Ils renouvelleront certainement leurs attaques. Ils sacrifièrent encore des milliers d’hommes. Néanmoins, i= ls ne parviendront pas à enfoncer la ligne formidable devant laquelle depuis plus d’un mois tous leurs efforts ont été brisés. En effet, tous les détachements ennemis qui purent franchir l’Yser et l’Yperlie ont été décimés et actuellement il ne reste plus un Allemand sur la r= ive gauche des canaux et des rivières reliant Ypres à Nieuport.

Nos adversaires continuent bien à bombarder quelques villes et villages situés en arrière de nos tranchées. Cependant, quoiqu&= #8217;assez mollement, il est vrai, l’ennemi poursuit, sur certains points, son offensive.

Dans = la région d’Ypres, il canonne toujours nos positions, mais son feu est devenu moins intense. Au sud de Dixmude, il n’a tenté, en = ces deux derniers jours, qu’une seule attaque vers Bixschoote, qui a été très facilement repoussée et qui nous a per= mis de gagner du terrain.

Le lo= ng de l’Yser, il se contente d’envoyer de temps à autre des obus dans nos lignes, mais sa= ns faire appel à notre infanterie. C’est uniquement entre Nieupor= t et le littoral que les Allemands montrent en ce moment quelque activité= . De ce côté, le canon tonne sans arrêt, mais nos batteries répondent victorieusement à celles de l’ennemi, et la situation ne varie guère.

A Lombaertzyde, nos avant-gardes sont face à face avec leurs adversair= es, lesquels occupent la partie nord du village, si disputé depuis quinze jours. Alors que les nôtres sont retranchés au sud. L’en= nemi continue à s’épuiser vainement devant notre front qu’il n’entamera pas.

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        &= nbsp;           &nbs= p;             = Samedi 21 Novembre 1914

        &= nbsp;           &nbs= p;             = 110^ème jour de la guerre

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    &= nbsp;           &nbs= p;          Accalmie dans le Nord

    &= nbsp;           &nbs= p;   La neige tombe, l’inondation s’étend<= /p>
    &= nbsp;           &nbs= p;   Deux mortiers abandonnés par les Allemands

    &= nbsp;           &nbs= p;   Nous avons fait à l’est quelques progrès

15 he= ures

La journée du 19 a été marquée par l’absence presque totale d’attaques d’infanterie ennemie et les attaques d’artille= rie ont été beaucoup moins violentes que la veille.

Au no= rd, le temps a été très mauvais ; il a neigé.<= o:p>

Toute= la région du canal de l’Yser à l’est de Dixmude est envahie par l’inondation. Devant Ramscapelle, on a retiré de l’eau deux mortiers de 165 abandonnés par les Allemands. Canon= nade assez intense au sud d’Ypres.

Au centre, pas d’action importante à signaler. Dans l’Argon= ne, trois vigoureuses attaques d’infanterie ennemie ont été repoussées.

A not= re aile droite, les Allemands ont réoccupé la partie détr= uite de Chauvoncourt.

Plus à l’est, nous avons fait quelques progrès.

23 he= ures        &= nbsp;

        &= nbsp;           &nbs= p;      Aucun incident notable à signaler.

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    &= nbsp;         &= nbsp;           L&= #8217;armée Russe fait de nombreux prisonniers

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Dans la journée du 17 et 18 Novembre, nous avons fait prisonniers 3.000 Autrichiens.<= /b>

En Galicie, nous avons occupé Wisniez, Görlit= z, Dukla et Ujok.

Pzemsel complètement investi.=

Dix neuf canons pris aux Allemands<= /p>

Sur la rive gauche de la Vistule, l’action s’est développ&eacut= e;e ces jours derniers entre la Vistule et la Varta et sur la = ligne Osenstchkoff-Cracovie.

Les combats ont revêtu un caractère extrêmement acharn&eacut= e;, et ont généralement présenté d’incessantes alternatives d’offensive et de défensive.

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La marche sur Erzeroum

&nbs= p;            &= nbsp;           &nbs= p;             = Dimanche 22 Novembre 1914

        &= nbsp;           &nbs= p;             = 111^ème jour de la guerre

=

        &= nbsp;    Notre artillerie a pris à Nieuport l’avantage sur celle de l’ennemi

        &= nbsp;           Su= ccès analogues dans la région de l’Aisne<= /p>
        &= nbsp;    Nous progressons du côté de Verdun et dans les Vosges

=

15 he= ures

La journée= du 20 a été= dans son ensemble analogue aux deux précédentes. En Belgique, notre artillerie a pris l’avantage à Nieuport sur celle de l’ennemi. De Dixmude au sud d’Ypres, canonnades intermittentes = de part et d’autre.

A Kollebeke, deux attaques d’infanterie allemandes ont été immédiatement repoussées.

De la frontière belge à l’Oise, rien à signaler.

Dans la ré= gion de l’Aisne et en Champagne, l’avantage pris par nos batteries s= ur les batteries ennemies s’est accentué, empêchant les Allemands de continuer la construction de tranchées commencée= s.

Dans l’Argo= nne, nous avons fait sauter des tranchées ennemies.=

Du côt&eacu= te; de Verdun et dans les Vosges, nous avons progressé, établissa= nt en certains points nos tranchées à moins de 30 mètres des positions allemandes.

23 he= ures

La journée= a été des plus calmes. Rien à signaler, sinon dans la Woëvre, aux Eparges, cinq attaques allemandes dans l’espace de d= eux heures et arrêtées net par le tir de notre artillerie.

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        &= nbsp;           &nbs= p;            &= nbsp;      Comme à Reims

       La Vierge Noire de Czestochowa profanée par les Allemands<= /p>
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       Au Co= nseil de Guerre les majors Allemands sont tous condamnés=

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Un de nos dirigea= bles fait sauter une voie stratégique.

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        &= nbsp;           &nbs= p;      En Belgique

Songent-ils à la retraite ?=

Certains indices = le font croire. La température s’est beaucoup refroidie et hier i= l a encore neigé. Or, depuis la chute brusque du thermomètre, les Allemands semblent immobilisés. Ils bombardent toujours les environs d’Ypres et de Nieuport, mais partout ailleurs en Belgique leur artill= erie reste muette, et de la Lys à la mer du Nord leur infanterie, en ces dernières 48 heures, ne s’est pas démasquée.

Il est certain que le long de l’Yser et de l’’Yperlie les Allemands ne peuvent actuelle= ment songer à aucune offensive.

On prétend aussi qu’ils préparent leur retraite et qu’ils s’apprêteraient à aller occuper la ligne Ecloo-Altre-Thielt-Roulers-Menin qui représentait leur deuxième position défensive et qu’ils viennent en hâte de fortifier.=

Je ne puis que vo= us signaler ces bruits.

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Lundi= 23 Novembre 1914

112ème jour de la guerre

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Viole= nts combats d’artillerie dans le Nord et vers Soissons<= /i>

LR= 17;ennemi bombarde encore Ypres

Nous démolissons ses tranchées

15 heures

    &= nbsp;           &nbs= p;          La journée du 21 a<= /st1:metricconverter> été calme sur la totalité du front.<= /i>

En Belgique, comme dans la région d’Arras à l’Oise, il n’y a eu que des canonnades intermittentes. Notre artillerie s’est montr&eacut= e;e, en général, plus active que l’artillerie ennemie. Nos batteries ont réussi à démolir plusieurs lignes de tranchées allemandes. L’ennemi travaille d’ailleurs &agr= ave; en construire de nouvelles en arrière.

Journée calme également sur l’Aisne, = en Champagne aussi bien qu’en Argonne, sur les Hauts de Meuse et dans les Vosges.

23 heures

Dans la journée du 22, violent bombardement d’Ypres qui a détru= it les halles et l’Hôtel de Ville.

Assez forte canonnade dans la région de Soissons e= t de Vailly.

Sur le reste du front, rien à signaler.=

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        &= nbsp;           &nbs= p;      La marche sur Cracovie

        &= nbsp;           La ville évacuée sous peine de mort

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        &= nbsp;           Tr= ois mille Allemands tués

Londres

    &= nbsp;           &nbs= p;          On télégraphie de Pétrograd au Daily News.

Dans une bataille livrée entre les rivières de la Pologne, les Allemands ont été repoussés, laissant trois mille morts sur le terra= in.

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Berlin songe à se fortifier<= /b>

Une dépêche de Pétrograd donne des détails sur les fortifications que les Allemands élèvent en ce moment autour = de Berlin.

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        &= nbsp;           &nbs= p;            Mardi 24 Novembre 1914

        &= nbsp;           &nbs= p;            113^ème jour de la guerre

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        &= nbsp;           Vi= olentes canonnades sur Ypres, Reims et Soissons

        &= nbsp;           &nbs= p;      Chaude journée dans l’Argonne

15 heures

La journée d’hier a été marquée par de violentes canonnades. L’ennemi a dirigé particulièrement ses coups sur Ypres, dont le clocher, la cathédrale, les halles et de nombreuses maisons = ont été incendiés, sur Soissons et sur Reims.

Dans l’Argo= nne, la journée a été très chaude. L’ennemi a prononcé des attaques très vives qui ont été repoussées. En Woëvre et dans les Vosges, la situation est sans changement.

23 heures  &nbs= p;

Aujourd’hui comme hier, canonnade dans le Nord, du côté de Soissons et de Reims.

Dans l’Argonne, violentes attaques des deux parts, = sans résultat

    &= nbsp;           &nbs= p;   Les Russes ont fait 2.000 prisonniers

Pétrograd (Communiqué de l’Etat Major= Général)

Le combat entre la Vistule et la Varta continue avec un acharnement extrême : nous avons réalisé quelques succès partiels.

Les combats sur le front Czestochowa-Cracovie n’ont apporté aucun changement essentiel ; nous avons fait deux mille prisonniers et nous avons pris des mitrailleuses.

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La Gazette de la Bourse annonce ce so= ir, après les bruits persistants, que l’artillerie russe bombarde = les forts de Cracovie.

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Mais quelqu’un trouble la fête !

Au su= d de Dixmude, une batterie française, prévenue qu’un é= ;tat major allemand s’était installé dans un château, vient immédiatement prendre position à portée.

Au le= ver du jour, des obus bien dirigés par nos artilleurs, jetèrent l’émoi dans le château, et l’on vit une cinquantai= ne d’officiers allemands s’enfuir dans la campagne, la plupart très sommairement vêtus.

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Exploit des Zouaves

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LR= 17;autre jour, en Belgique, une colonne Allemande se portait à l’attaqu= e du pont de Dru-Gratchen, défendu par les Zouaves en poussant devant eux des Zouaves prisonniers c= riant : « Cessez le feu ! ».
Un instant, nos soldats et leurs mitrailleuses interrompent le tir, lorsque des rangs allemands part ce cri, poussé par un des Zouaves prisonniers : « Tirez, N.. de D… ! &ra= quo;

Une décharge générale part alors de nos rangs, couchant à terre les assaillants et l’héroïque soldat qui a= vait permis aux nôtres de déjouer la ruse. Si le nom de ce brave reste inconnu, du moins le régiment gardera-t-il le souvenir qui égale le plus beau des faits d’armes de sa glorie= use histoire.

    &= nbsp;           &nbs= p;          Mercredi 25 Novembre 1914

114^ème jour de la guerre

La canonnade ennemie se ralentit

Nous gagnons du terrain dans l’Argonne

15 heures  &nbs= p;

D’une façon générale, la situation n’a subi aucune modification notable dans la journée du 23 Novembre. Sur la plus grande partie du front, l’ennemi a manifesté surtout son activité par une canon= nade intermittente moins vive que la journée précédente.

Cà et là, cependant, quelques attaques d’infanterie ont été repoussées ; toutefois, comme d’habitud= e, ces attaques ont été particulièrement violentes dans l’Argonne, où nous avons gagné du terrain dans la région de Four de Paris.

Rien à signaler entre l’Argonne et les Vosges, la brume très épaisse a d’ailleurs gêné les opérations.<= o:p>

Bon état sanitaire des Troupes.

23 heures

Journée relativement calme, canonnades intermittentes sur le front, quelques attaqu= es dans l’Argonne, toutes repoussées d’ailleurs.=

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Un sous-marin allemand coulé=

L’amiraut&e= acute; britannique publie le communiqué suivant :

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La présenc= e du sous-marin allemand U-1= 8 a été signalée dans la matinée sur le littoral septentrional de l’Ecosse. Le capitaine d’un navire de guerre britannique rapporte qu’à midi vingt il a éperonn&eacut= e; un sous-marin qui a disparu.

A une heure vingt= , le U-18 réapparaissait à la surface et arborait le drapeau blanc. Peu après, le sous-marin sombrait, juste au moment où il était accosté par le contre torpilleur Garry, qui a sauv&eacu= te; trois officiers et vingt trois marins.

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La victoire des Russes sur la Wartha

Un communiqu&eacu= te; officiel annonce que la bataille de la Wartha tourne à l’avant= age des Russes.

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    &= nbsp;           &nbs= p;          Le Kronprinz est encore battu

Londres

Le Daily Telegraph publie une dépêche de Pétrograd annonçant que le prince héritier Allemand a encore été battu. L’armée qu’il commande et qui, pendant ces cinq derniers jours menaçait Varsovie, a été sévèrement repoussée. Le Kronprinz a ainsi perdu tout espoir d’être acclamé comme le vainqueur de Varsovie, après avoir perdu cel= ui d’entrer en triomphateur dans Paris.

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Les Alliés devant Zeebrugge<= /b>

Amsterdam

Le Nieuw Rotterda= ms publie une dépêche d’Oostburg du 23 Novembre annonçant que des bâtiments de guerre ont bombardé Zeebrugge et la côte par un temps brumeux ; une maison situ&eacu= te;e près du port a été incendiée.=

L’artilleri= e de la côte répondit, mais elle fut bientôt réduite au silence.

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Renforts allemands vers Ypres
Amsterdam

Le Telegraaf appr= end de l’écluse que des troupes fraîches marchent dans la direction d’Ypres. De nombreux régiments arriéré= s de Bruges sont envoyés sur l’Yser.

Les inondations à l’est de Dixmude s’étendent sur trois kilomètres.

Des canonnières allemandes, armées de mitrailleuses, sont arrivées sur la côte flamande.

A Bruges et &agra= ve; Ostende, il ne reste plus que de petites garnisons. Les Allemands ont enlevé leurs blessés d’Ostende dans la journée de samedi. Des cas de fièvre typhoïde sont signalés dans les hôpitaux de Bruges, Roubaix et Tourcoing. Le port de Bruges est isolé de la ville.

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        &= nbsp;           &nbs= p;            &= nbsp;      Jeudi 26 Novembre 1914

        &= nbsp;           &nbs= p;            &= nbsp;      115^ème jour de la guerre

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Journée calme dans le Nord

Les Indiens prennent des tranchées ennemies

    &= nbsp;           &nbs= p;          Les Allemands repoussés &a= grave; Béthincourt

    &= nbsp;           &nbs= p;          Notre artillerie bombarde Arnaville

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Communiqués officiels du 25 Novembre à 15 heures

15 heures

De la mer du Nord, aucune action d’infanterie entre Langenmarck et Zonnebecke. Nous avons gagné du terrain aux abords de la Bass&eacu= te;e. Les troupes indiennes ont repris à l’ennemi des tranchées q= ui leur avaient été enlevées la veille au soir. (Langenma= rck est un important village de la Flandre Occidentale, comptant 5.450 habitants. Il est situé= ; au nord-est d’Ypres, à 41 kilom&egra= ve;tres de Bruges et à 4 kilomè= ;tres de Bixschoote. Zonnebecke est un village de 4.200 habitants situé à l’est d’Ypres et au sud-est de Langenmarck, à <= st1:metricconverter style=3D"BACKGROUND-POSITION: left bottom; BACKGROUND-IMAGE: url(res://ieta= g.dll/#34/#1001); BACKGROUND-REPEAT: repeat-x" tabIndex=3D"0" ProductID=3D"45 kilom￨tres" w:st=3D"on">45 kilom&egra= ve;tres au sud de Bruges. De Zonnebecke à Langenmarck, il y a 7 kilomè= ;tres de ligne droite.)

De la Bassé= ;e à Soissons, calme à peu près complet. Nous avons légèrement progressé auprès de Berry au Bac et = en Argonne.

A Béthinco= urt, nord ouest de Verdun, une attaque allemande a été repoussée. Une suspension d’armes a été demandée par l’ennemi, qui lui a été refus&eacut= e;e.

Dans la ré= gion de Pont à Mousson, notre artillerie a pu bombarder Arnaville.

(Arnaville est une commune du département de Meurthe et Moselle. Elle est située à 45 kilomètres nord est de Toul, près de P= agny sur Moselle à la frontière, c'est-à-dire à 15 kilomètres à vol d’oiseau de Metz.

Béthincourt est situé dans la Meuse sur le ruisseau de Forge à 17 kilomètres de Verdun)

Aucun incident da= ns les Vosges.

23 heures

    &= nbsp;           &nbs= p;          Journ&eacut= e;e calme, aucune modification sur l’ensemble du front.=

Les Russes font s= ix mille prisonniers en un jour et prennent de nombreux canons

       =

Les Cosaques capturent un Zeppelin<= /b>

Pétrograd

Un Zeppelin a laissé tomber sur Varsovie deux bombes. Elles ont fait explosion près du Consulat des Etats-Unis, dont les vitres ont ét&eacut= e; brisées. Un autre Zeppelin a lancé deux bombes sur Plock et a continué son rais, mais, à peu de distance de la ville, il a été atteint par une fusillade et capturé par les Cosaq= ues.

    &= nbsp;           &nbs= p;            &= nbsp;           &nbs= p;            François-Joseph est dans l’angoisse

Ils se préparent en Belgique à un effort désespéré

Amste= rdam

Le Telegraaf appr= end de Hasselt qu’une grande activité a régné parmi = les employés belges et allemands de la gare de Landen samedi et dimanche derniers.

Dans l’après midi de dimanche, tous les employés belges ont été renvoyés et remplacés par les Allemands dan= s le service des aiguilles le long de la ligne de Landen à Neerwinden.

La population a été avertie que le service de la ligne serait interrompu pour= le public pendant quinze jours.

D’importants mouvements de troupes sont imminents cette semaine.

Le Handelsblad, de son côté est également informé de la Haye que les communications par chemin de fer avec Anvers sont interrompues et qu’= il sera interdit, pendant plusieurs jours, à tous les voyageurs, de p&e= acute;nétrer en Belgique.

    &= nbsp;           &nbs= p;           &= nbsp;           &nbs= p;            &= nbsp;      Vendredi 27 Novembre 1914

    &= nbsp;           &nbs= p;            &= nbsp;           &nbs= p;            &= nbsp;     116^ème jour de la guerre

    &= nbsp;           &nbs= p;            &= nbsp;          Nos lignes progressent dans le Nord et à l’ouest de Souain

Une attaque du village de Missy repoussée avec des pertes sérieuses pour les Allemands.

Taube abattu tout récemment par nos troupes dans un village de l’Aisne.

    &= nbsp;           &nbs= p;          =

    &= nbsp;           &nbs= p;            &= nbsp;    Communiqué officiel du 26 Novembre

16 heures

La journée= du 25 Novembre n’a été marquée par aucun fait important. Dans le Nord, la canonnade a diminué et aucune attaque d’infanterie n’a été dirigée sur nos lignes qui ont légèrement progressé sur certains points.=

Dans = la région d’Arras, continuation du bombardement sur la ville et s= ur ses faubourgs.

Sur l’Aisne, l’ennemi a tenté une attaque contre le village = de Missy ; elle a complètement échoué.

(Missy sur Aisne est une commune du canton de Vailly. Elle compte 232 habitants. E= lle se trouve au sud d’une colline de 142 à 166 mètres dominant l’Aisne.)

Nous avons réalisé quelques progrès dans la région à l’ouest de Souain.

(Soua= in est situé en Champagne pouilleuse, dans l’arrondissement de Sainte-Menehould, à la source de l’Aire, tributaire droit de <= st1:PersonName ProductID=3D"la Suippe. Il" w:st=3D"on">la Suippe. Il comp= te 480 habitants. Il se trouve à 29 kilomètres au nord-nord-est de Chalons sur Marne

Dans l’Argo= nne, en Woëvre, en Lorraine et dans les Vosges, calme à peu pr&egrav= e;s complet sur tout le front. La neige est abondamment tombée, surtout = sur les parties les plus élevées des Vosges.

23 heures

En Belgique, calme complet. Au centre canonnade sans attaque d’infanterie. Rien à signaler en Argonne. Petit engagement à l’est de Verdun.<= /o:p>

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=

Dans les Flandres, chassé-croisé de troupes allemandes

Furnes

On a maintenant la certitude que les Allemands ont retiré du monde entre Ypres et la me= r du Nord. On sait même que toute la cavalerie qu’ils avaient envoyée dans cette région, et qui était devenue inutilisable, a quitté la Belgique en compagnie de certains régiments d’artillerie. Plusieurs divisions ayant particulièrement souffert ont été également retirées des avants postes pour aller occuper la deuxième lig= ne de positions ennemies s’étendant d’Ecloo à Ménin en passant pas Thielt et Roulers.

Ces dispositions pouvaient laisser croire que les Allemands dégarnissaient leur front. Mais il en était de rien, car des renforts comprenant de l’infanterie et du génie viennent de leur parvenir, et de nouvelles formées de troupes formées de tout jeunes soldats l= eur arrivent.

=

Que vont-ils tenter ?

Il semble donc que nos adversaires vont tenter avant la période de grands froids de traverser la région inondée devant laquelle ils ont été arrêtés. Le résultat de cette entrepr= ise ne paraît guère gêner les Alliés. Les Allemands, = il est vrai, possèdent bien encore quelques ponts sur l’Yser, ceu= x de Saint Georges, de Tervaete et de Schoorbakhe, ainsi que plusieurs passerell= es en aval de cette dernière localité.=

Vont-ils essayer, à la faveur du brouillard ou de la nuit, de faire passer les pontonn= iers sur la rive gauche de l’Yser, pour établir des passages dans la plaine recouverte d’eau ? C’est probable, mais en admettan= t qu’ils y parviennent, il est douteux que ces chemins de fortune leur permettent de gagner du terrain.

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Les Alliés progressent lentement mais sûreme= nt.

Notre artillerie empêche l’ennemi de bouger. Il répond faiblement à notre tir et ne peut mieux faire que d’envoyer des obus et des shrapn= ells sur Nieuport, ville où, pour satisfaire ses instincts de destruction= , il accumule les ruines. Les Allemands utilisent aussi plusieurs mitrailleuses installées dans les Dunes, près de la côte, et qui entr= ent en action dès que quelques uns se montrent sur la jetée ou da= ns la rue principale de Nieuport, qu’elles prennent en enfilade.

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Il voit fuir ses soldats

Londres

Suivant un télégramme de Copenhague au Daily Mail, le Kaiser aurait assisté, la semaine dernière, de la hauteur d’Obernlage= n, à la défaite de ses troupes par les Russes. Les forces allema= ndes se seraient retirées en toute hâte vers cette hauteur et le Ka= iser aurait pris précipitamment congé du commandant en chef, en lui demandant d’une voix très agitée de donner ses salutati= ons aux troupes.

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        &= nbsp;           &nbs= p;            &= nbsp;      Samedi 28 Novembre 1914

        &= nbsp;           &nbs= p;            &= nbsp;      117^ème jour de la guerre

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        &= nbsp;           Le feu de l’artillerie ennemie s’est ralenti partout

Reims a été bombardé violemment pendant la visite des journali= stes des pays neutres

15 heures

Dans la journée du 26 Novembre, le ralentissement du feu de l’artiller= ie ennemie a été partout constaté. Deux attaques d’infanterie dirigées contre les têtes des ponts que nous avons jetés sur la rive droite de l’Yser, au sud de Dixmude, o= nt été facilement repoussées.
Aucune action sur= le reste du front en Belgique et jusqu’à l’Oise, non plus q= ue sur l’Aisne, ni en Champagne. Toutefois, Reims a été bombardé assez violemment pendant une visite de la ville par des journalistes de pays neutres.

Dans l’Argo= nne, quelques attaques d’infanterie ont abouti à la perte, et &agra= ve; la reprise de quelques tranchées. Les effectifs engagés n’ont jamais atteint un bataillon. Le terrain perdu et regagné n’a jamais dépassé 25 mètres<= /st1:metricconverter>.

Vosges, rien &agr= ave; signaler.

23 heures

    &= nbsp;           &nbs= p;          Journ&eacut= e;e calme, Rien à signaler.

Le Préside= nt de la République remet la médaille militaire au Général Joffre en témoignage de la reconnaissance nationale.

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50.000 prisonniers Autrichiens veulent marcher contre les Prussiens<= /p>
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        &= nbsp;           &nbs= p;      Les Turcs en fuite dans le Caucase

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    &= nbsp;           &nbs= p;          Un colonel allemand fait prisonnier :

«Si les tro= upes allemandes ne parviennent pas à percer le front des Alliés av= ant le 29/11, je veux que l’on me fusille ! »<= /span>

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        &= nbsp;           &nbs= p;            Dimanche 29 Novembre 1914

        &= nbsp;           &nbs= p;            118^ème jour de la guerre

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    &= nbsp;           &nbs= p;          Le canon tonne à nouveau

Notre artillerie lourde inflige à l’artillerie ennemie des pertes sérieu= ses.

        &= nbsp;    Un biplan allemand abattu dans le Nord

15 heures

En Belgique, les combats d’artillerie se sont poursuivis dans la journée du 27 = sans incidents particuliers. L’artillerie lourde allemande montre moins d’activité. Une seule attaque d’infanterie, au sud d’Ypres, que nos troupes ont repoussée. Vers le soir, notre artillerie a abattu un biplan allemand monté par trois aviateurs. L’un a été tué, les deux autres faits prisonnier= s.

Dans la région d’Arras et plus au sud, aucun changement.

Journée très calme dans la région de l’Aisne en Champagne. Notre artillerie lourde a infligé à l’artillerie ennemie des pertes assez sérieuses.

De l’Argonne aux Vosges, rien à signaler

23 heures

    &= nbsp;           &nbs= p;          Journ&eacut= e;e analogue à la précédente, rien à signaler.=

    &= nbsp;           &nbs= p;          Ils brûlent leurs morts

Un officier allem= and a déclaré que quoi qu’il arrive, les Allemands réussiront à s’emparer de Calais. On s’étonnera peut-être des grands sacrifices consentis pou= r un si mince profit, mais Calais est un moyen, et non pas une fin. L’offi= cier reconnaît que le moral des troupes sur l’Yser est très affecté et que les hommes doivent être poussés avec des mitrailleuses dans le dos pour avancer. Les pertes sont beaucoup plus &eacu= te;levées qu’on ne l’a dit jusqu’à présent. Les solda= ts blessés ont été enlevés pendant la nuit dans de grands canots automobiles sur le canal de Bruges vers Gand et plus loin. Les tranchées à Kwatrecht, près de Gand, ne suffisent plus pour enterrer les morts et l’on en est arrivé, toujours nuitamment, à transporter de grandes quantités de cadavres à Diest où on les brûle en masse.=

    &= nbsp;           &nbs= p;            &= nbsp;          Une rencontre sanglante dans un souterrain

Chalon sur Saône

Un jeune rédacteur bourguignon qui est dans l’artillerie écrit ce qui suit dans le Progrès de Saône et Loire :

« Cet= te guerre est bizarre, elle est à la fois souterraine et aérienn= e. Les « reconnaissances sont diurnes, et les combats nocturnes. To= us les jours, les « Aéros repèrent les positions ennemies, et aussitôt la nuit venue, l’artillerie « tonne sur les endroits indiqués.<= /b>

« A quelques kilomètres de X. où je suis en ce moment, les Allema= nds sont « d’un côté du cimetière, et les Français de l’autre, toujours dans des « tranchées.

« Un j= our, un jeune Français eut l’idée de percer une galerie sous= le « cimetière, mais les Allemands firent de même, et = une rencontre meurtrière « eut lieu dans les tombes.

« Aill= eurs, les Allemands ont pris position des caveaux de famille après en avoir s= orti les cercueils, et ils se servent de ces sépultures comme tranchées. »

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               &= nbsp;           Un obus allemand éclate dans une école=

Un accident qui, malheureusement, a fait plusieurs victimes, s’est produit à l’école communale de garçons de Crépy en Valois (Oise).

Un jeune élève, Gaston Boulogne était occupé à examiner un « chapeau » d’obus allemand apporté par son camarade Gardinier quand soudain, il le laisse tombe= r, ce qui provoque une violente explosion. Six enfants furent ainsi bless&eacu= te;s par les éclats de l’obus. L’un d’eux, le jeune Dub= ray, atteint en pleine poitrine ne tarda pas à rendre son dernier soupir.=

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        &= nbsp;           &nbs= p;             = Lundi 30 Novembre 1914

        &= nbsp;           &nbs= p;             = 119^ème jour de la guerre

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        &= nbsp;           La lutte d’artillerie tourne partout à notre avantage<= /span>

        &= nbsp;           At= taques repoussées autour d’Arras et en Argonne.=

15 heures

Le 28 Novembre, la canonnade de l’ennemi a été plus active mais exécutée surtout avec des pièces de 77 millim&eg= rave;tres. Son artillerie lourde a très peu fait sentir son action.<= /span>

Dans ces conditio= ns, la lutte d’artillerie a tourné partout à notre avantage= , en Belgique, notre infanterie a enlevé divers points d’appui au n= ord et au sud d’Ypres.

Dans la ré= gion au nord d’Arras, une attaque ennemie menée par trois régiments environ, a définitivement échoué après plusieurs contre attaques exécutées de part et d’autre.

Ente la Somme et Chaulnes, nous avons marqué de sensibles progrès dans le voisinage du village de Fay ; nos troupes y sont parvenues au contact immédiat des réseaux de fil de fer de la défense.=

Dans la ré= gion de l’Aisne, entre Vailly et Berry au Bac, un groupe de mitrailleuses = et une coupole pour pièces de 30 centim&eg= rave;tres ont été détruites par nos obus, dont l’un a déterminé une explosion dans une batterie ennemie.=

Dans les Vosges, trois contre attaques allemandes en vue de reprendre le terrain conquis par nous précédemment dans le Ban de Sapt ont été successivement repoussées.

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23 heures  &nbs= p;

Calme sur tout le front, sauf dans l’Argonne où les attaques allemandes n’= ont pas eu plus de succès que précédemment.

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Le maréchal French rend hommage à l’armée française

Londres

Une dépêche du maréchal French datée du 20 Novembre = sur les opérations des batailles d’Ypres et d’Armentiè= ;res, décrit l’action difficile qu’a été le transport du gros de l’armée anglaise de l’Aisne dans les Flandres.

Le Maréchal French dit que le succès de cette mesure est du en grande partie aux relations excellentes existant entre les armées française et anglaise. Il exprime sa profonde reconnaissance envers le géné= ;ral Joffre et l’état-major général français p= our leur coopération réelle autant que cordiale.

La dépêche cite de nombreux cas d’assistance opportune reçue des troupes françaises ; elle mentionne particulièrement l’aide efficace apportée par le général Foch, qui fit, dit-il, l’impossible pour donner tout l’appui désirable. Il adresse également ses remerciements les plus chaleureux aux généraux d’Urbal et de Maud’Huy.

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        &= nbsp;    Une victoire russe saluée par nos troupiers dans les tranchées.

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La Petite Gironde publ= ie l’extrait suivant d’une lettre d’un soldat de l’Armée de l’Aisne.

Au moment o&ugrav= e; je vous écris, le Général D…. commandant le R= 30;^ème corps où nous sommes affectés, reçoit une dépêche annonçant que les Russes viennent d’anéantir deux ou trois corps d’armée allemands.=        Le Général commandant de la …^ème brigade monte, avec la musique du …^ème de ligne aux tranchées et fait parvenir à tous la bonne nouvelle ; sitôt après s’élève des tranchées la Marseillaise, chantée par toutes les poitrines françaises, do= nt la joie est débordante.

Les Boches de leur terrier poussaient des hourras formidables. La musique, cachée &agra= ve; 3.000 mè= ;tres à l’arrière joua l’hymne russe, la Marseillaise, = le Chant du Départ aux nez des Teutons estomaqués.

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