Octobre 1914 Volume 4

Jeudi 1^{er
Octobre 1914}

Nos succès s’accentuent

Les Allemands att= aquent en désespérés

Ils sont repoussés sur l’Oise, sur l’Aisne, sur la Meuse,

en Argonne et en Woëvre.

= &nb= sp;

15 heures

= &nb= sp; 1°) A notre aile gauche, au nord de la = Somme, l’action continue à se développer de plus en plus vers = le nord.

= &nb= sp; Entre l’Oise et l’Aisne, l’ennemi a prononcé une vigoure= use attaque sur Tracy le Mont au nord est de la forêt de Laigle ; il= a été repoussé avec de fortes pertes.<= /i>

            =             &nb= sp; 2°) Au centre, accalmie sur tout le fro= nt qui s’étend de Reims à la Meuse.<= /p>
            =             &nb= sp; Entre Argonne et Meuse, nous avons légèrement progressé.

            =             &nb= sp; En Woëvre, violents combats. Nos troupes ont avancé sur plusieurs points, notamment à l’est de Saint Mihiel.

            =             &nb= sp; 3°) A notre aile droite (Lorraine et Vo= sges), pas de modification.

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            =             &nb= sp; Les Russes en Galicie

            =             &nb= sp; Des tentatives de sortie de la garnison de Przemsyl ont échoué. L= es armées autrichiennes continuent à battre en retraite en désordre, perdant de nombreux prisonniers, des canons et du matériel.

            =             &nb= sp; Au col d’Urfouk, sud de Przemsyl, dans les Carpathes, un détachem= ent russe a défait une brigade hongroise et pénétré= en Hongrie.

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23 heures

            =             &nb= sp; La situation générale est satisfaisante. Aucune modification sensible du front, sauf en Woëvre méridionale, où nous a= vons occupé Seicheprey et poussé jusque sur les pentes du Rupt de = Mad.

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       La Russie nous réserverait une surprise sensationnelle.
       Elle investit Cracovie, elle menace Budapest, elle fait mieux encore.


            =             &nb= sp; « La Noël à Berlin », déclare le Géné= ;ral Rennenkampf

Rome

Le Général Rennenkampf, suivant un rapport du quartier général russe a promis à ses officiers et à ses soldats qu’ils passeraient la Noël à Berlin.

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Valjevo        &= nbsp;       L’armée autrichienne est démoralisée. Elle cède devant la vaillante Serbie. Les Autrichiens se battent entre eux ou contre la populat= ion.

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       Reprise de Semlin=

Belgrade        &= nbsp;     Après un combat sanglant, les troupes serbes ont repris Semlin, s’assurant = en même temps une offensive ultérieure.=

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            =

            =             &nb= sp; La bravoure belge

            =             &nb= sp; Le Roi est l’âme de la résistance. Durant ces derniè= res semaines, dit Monsieur Hawking, le roi a été réellement l’âme de la résistance belge. Il est continuellement resté sur la ligne de combat, devant l’ennemi.

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            =             &nb= sp;         Vendredi 2 Octobre

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            =             &nb= sp; Nous progressons sans arrêt

            =             &nb= sp; A notre aile gauche et à notre droite

Communiqué=

            =             &nb= sp; Pas de modification dans la situation d’ensemble. Nous avons progressé cependant à notre gauche au nord de la Somme = et à notre droite en Woëvre méridionale.<= /i>

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23 heures

            =             &nb= sp; Ce soir, rien de particulier à signaler, sauf dans la région de Roye, où une violente action a heureusement tourné pour nous = dans l’Argonne, où nous avons fait quelques progrès nouveaux= .

            =             &nb= sp; L’impression générale reste satisfaisante.

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            =

            =             &nb= sp; Les Russes déjouent la tactique Allemande.

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Pétrograd<= o:p>

            =             &nb= sp; Przemsyl complètement investi.

            =             &nb= sp; Le Messager de l’armée dit qu’un cercle de fer des troupes russes enveloppe Przemsyl, qui va être complètement investi. Un fort serait déjà pris. Les journaux rapportent que le gouvernement allemand a proposé à la Russie, par l’entremise des Etats-Unis, d’échanger les prisonniers, = mais la Russie a refusé.

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            =             &nb= sp; Dans l’Afrique du Sud

Pretoria

            =             &nb= sp; Deux postes allemands surpris par les Anglais

            =             &nb= sp; Des détachements des forces du l’Union ont surpris 2 postes allema= nds, dont l’un près de Grossplatz, à l’est de Lüdwitz-Bucht, et l’autre près d’Anichab, à = 25 miles au nord de Lüdwitz-Bucht.

            =             &nb= sp; Cinq Allemands on été faits prisonniers. Un de ces derniers était mortellement blessé. Les Anglais n’ont subi aucune perte.

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            =             &nb= sp; Les Taubes font demi-tour

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            =             &nb= sp; Hier matin, à 7 heures, deux Taubes ont été signalés se dirigeant sur Compiègne et Paris. Immédiatement un de nos avions a été envoyé à leur rencontre, et les Taubes ont = fait demi-tour dès qu’ils l’ont aperçu.

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            =             &nb= sp;            =             &nb= sp;           Same= di 3 Octobre

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            =             &nb= sp;            =           Le front de la bataille s’étend encore<= /p>
       Les efforts de l’ennem= i ne se font sentir qu’à notre aile gauche et à la frontière de l’est

            =             &nb= sp; Ils restent d’ailleurs sans effets

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15 heures

            =             &nb= sp; 1°)

A notre aile gauc= he, la bataille continue, très violents, notamment dans la région de Roye, où les Allemands paraissent avoir concentré des forces importantes. L’action d’étend de plus en plus vers le no= rd. Le front de combat se prolonge actuellement dans la région au sud d’Arras.

2°)

Sur la Meuse, les Allemands ont tenté de jeter, près de Saint Mihiel, un pont q= ui a été détruit cette nuit.

En Woëvre, n= otre offensive continue et progresse pas à pas, notamment dans la région entre Apremont et Saint Mihiel.

3°)

Sr tout le reste = du front, il n’a été tenté, de part et d’autr= e, que des opérations partielles.

23 heures

            =             &nb= sp; 1°)

A notre aile gauc= he, un de nos détachements qui débouchaient d’Arras a légèrement reculé à l’est et au nord de c= ette ville.

Au nord de la Som= me, nous avons progressé en avant d’Albert. Entre Roye et Lassigny, l’ennemi a prononcé de violentes attaques qui se sont brisées contre notre résistance.

2°)

Calme sur le rest= e du front.

On signale quR= 17;aux abords de Saint Mihiel, il ne reste plus d’ennemis sur la rive gauche= de la Meuse.

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Déroute éperdue des Allemands en Prusse orientale.=

Pétrograd<= o:p>

       Les opérations des Allemands à la frontière de la Prusse orientale aboutissent à leur déroute éperdue. Ils abandonnent précipitamment le siège d’Ossovietz dont nous avons parlé, perdant dans la boue leurs canons. Les soldats fuient en jeta= nt leurs fusils, poursuivis par les cosaques.

Rome

            =             &nb= sp; L’état major Allemande commande les opérations contre les Russes.

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            =             &nb= sp;

Les journaux du N= ord racontent que le Prince Adalbert, troisième fils du Kaiser, est mort dans un hôpital de Bruxelles, et que le docteur Le Page, chirurgien attaché au Roi Albert, a ordonné l’autopsie en présence de deux docteurs allemands. On a découvert que le pr= ince Adalbert avait été tué par une balle allemande.

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            =         La Turquie maintient la neutralité la plus stricte

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Londres

            =             &nb= sp; La panique à Cologne

On apprend de Col= ogne que 60.000 blessés sont arrivés dans cette ville. Des canons = pour tirer contre les aéroplanes ont été placés sur = les toits des hôtels et de la cathédrale. La panique règne = en ville.

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            =             &nb= sp;            =    Succès japonais

Tokyo<= /span>

            =             &nb= sp; Contre torpilleur allemand coulé.

D’apr&egrav= e;s un bruit qui n’est pas confirmé, le duel d’artillerie de Tsing-Tao a continué hier. Les canons de siège japonais ont coulé un torpilleur allemand. Un navire japonais servant à déblayer les mines a été détruit, un autre a été endommagé. Il y a eu vingt trois tués. Les vaisseaux de guerre allemands ont bombardé fortement les positions japonaises et ont tué deux officiers.

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       Les Japonais occupent le por= t de Lao-Schan, avec des troupes d’infanterie

       de marine et se sont emparés de huit canons et d’une grande quantité

       de munitions.

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       Les Prussiens mettent en ava= nt les Bavarois.

            =             &nb= sp; Des convois importants de prisonniers allemands sont arrivés à Perpignan et ont été dirigés les uns sur Mont-Louis, l= es autres sur Espina de l’Agly. Parmi ceux-ci se trouvaient 180 territoriaux. Les captifs sont pour la plupart des Bavarois, qui se sont re= ndus parce que les Prussiens les mettaient toujours en avant sur la ligne de feu= .

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            =             &nb= sp; Le comte Zeppelin prend la direction des dirigeables=

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       Le général autrichien Auffenberg malade.

       Il commandait la principale armée opposée à l’invasion russe.

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Anvers=

            =             &nb= sp; Le bombardement des forts d’Anvers demeure inutile.

Entre la Somme et= la Nethe, après une canonnade prolongée, l’ennemi a tenté dans la soirée un mouvement dans la direction de Wavre Sainte Catherine ; mais l’obscurité a mis fin à ce mouvement. La situation est donc la même qu’hier au soir.<= /o:p>

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Un Zeppelin mis en fuite par les canons d’Anvers

Toute la nuit, les Allemands ont bombardé les positions avancées d’Anvers, tous nos forts sont intacts.

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            =

            =             &nb= sp;            =    Dimanche 4 Octobre

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            =             &nb= sp;         Terrible lutte à l’aile gauche

            =         La bataille a duré 21 jours, pourtant elle redouble d’intensité

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15 heures

            =             &nb= sp; 1°)

A notre aile gauc= he, l’action violente engagée depuis hier continue, en particulier dans la région de Roye, où nous avons repoussé toutes = les attaques, bien que sur cette partie du front l’ennemi ait ét&e= acute; renforcé par des nouveaux prélèvements opérés sur le centre de sa ligne.
2°)

Au centre, rien à signaler de Reims à l’Argonne. Dans l’Argonne, = le 16^ème corps allemand (armée du Kronprinz) qui avait essayé de se glisser par le bois de la Grurie a été refoulé au nord de la route Varennes-la-Harazée – Vienne-la Ville.

En Woëvre et= sur les Hauts de Meuse, notre progression et toujours lente mais continue.=

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En Belgique<= /o:p>

Les Allemands bombardent le front sud-est de la place d’Anvers sans encore avoir pu obtenir d’effets considérables sur les ouvrages. Ils ont prono= ncé plusieurs attaques d’infanterie qui ont été repoussées.

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En Russie

Une armée allemande, forte de quatre corps d’armée, établie entre= la frontière de la Prusse Orientale et le Niemen, à eu son aile gauche rejetée sur Marijampole et Suwałki. Au centre la ville d’Augustów a été prise par les Russes.

A l’aile dr= oite allemande, la lutte continue autour d’Ossowetz (Entre Lych et Biélostok) En Galicie, les arrières gardes autrichiennes recu= lent en désordre au-delà de la Vistule.<= /p>
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En Bosnie

Les colonnes serb= es et monténégrines s’avancent sur Sarajevo.

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23 heures

            =             &nb= sp; Aucun détail nouveau à signaler. L’impression générale est favorable.

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            =                 &= nbsp;            Serbe= s et Monténégrins

Cettigné

            =             &nb= sp; Leur avant-garde atteint les fortifications de Sarajevo

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            =             &nb= sp;            =                  Le Ts= ar décore un aviateur français

Pétrograd<= span style=3D'mso-tab-count:2'>        &= nbsp;

L’aviateur français Point a été décoré de la Croix Militaire russe pour les habiles et courageuses reconnaissances qu’il a effectuées pour l’armée russe.

Smyrne=

            =             &nb= sp; Les Turcs posent des mines dans le port de Smyrne.

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Pétrograd<= o:p>

            =             &nb= sp; La déroute allemande sous la pesée russe.<= /b>

La bataille sur le front de la P= russe Orientale continue. Le combat dans la région de Marijampole n’a pas encore de résultat décisif. Nous av= ons occupé définitivement les positions allemandes près de Krosno, à l’ouest de Simno dans une attaque de nuit.

Sur une offensive énergique des Russes, l’ennemi s’est retiré de Le= ipoumy vers Suwałki.

Sur les chaussées de Seing et Suwałki, le mouvement des Allemands, poursuivis par la cavalerie russe et sous le feu de l’artillerie, dev= enait parfois une retraite en désordre. Un combat acharné est engagé dans la région de Suwałki. =

Augustów a été bombardé par la grosse artillerie du côt&eac= ute; du nord ouest jusqu’à deux heures de l’après midi= le 1^er Octobre, moment où l’infanterie russe, passant résolument à l’offensive, chassa l’ennemi entièrement de cette région.

Dans le rayon de = Mlava, l’ennemi, qui avait commencé une offensive, a été repoussé par les troupes russes.

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Londres

            =             &nb= sp; La bravoure belge

            =             &nb= sp; Les Belges réoccupent Malines

            =

            =             &nb= sp; Les Allemands échouent dans leurs attaques contre les forts.<= /span>

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Anvers=

Les Allemands ont bombardé à nouveau, hier, la ville de Lierre ; plusieurs maisons ont été atteintes. Pendant la nuit, le fort de Lierre= a été attaqué de trois côtés. Les Belges ont alors attaqué à la baïonnette et repoussé les Allemands auxquels ils ont infligé de grosses pertes et leur ont fait 30 prisonniers.

Les forts de Wael= hem ont laissé également approcher les Allemands puis ont ouvert = le feu sur eux. L’ennemi a été obligé de se retirer= avec des fortes pertes.

Termonde a été attaqué la nuit.= Les Belges ont fait sauter un pont et repoussé les Allemands.

Un «&n= bsp;Taube » a survolé Anvers à 4 heures, mais il n’a pu être atteint par le feu des forts.

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Le sort de Monsie= ur Max

Le Bourgmestre de= Bruxelles conduit en Allemagne.

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            =             &nb= sp;            =             &nb= sp;           Lundi 5 Octobre

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            =             &nb= sp;            =                         Parad= e et riposte

            =             &nb= sp;            =    Malgré de furieux assauts, notre aile gauche tient toujours<= /b>

            =             &nb= sp;         &= nbsp;            &= nbsp;     Elle a même pris l’offensive

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            =             &nb= sp;

15 heures        &= nbsp;    1°)

            =             &nb= sp; A notre aile gauche, après avoir repoussé toutes les attaques ennemies nous avons repris l’offensive sur plusieurs points ; sur les autres, nos positions sont sensiblement maintenues.

            =             &nb= sp; 2°)

            =             &nb= sp; Au centre, rien à signaler jusqu’à l’Argonne. Dans l’Argonne, nous avons repoussé l’ennemi vers le nord. Dans la Woëvre méridionale, nous progressons, mais très lentement.

            =             &nb= sp; 3°)

            =             &nb= sp; A notre droite (Lorraine et Vosges)= rien de nouveau.

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23 heures        &= nbsp;

            =             &nb= sp; 1°)

            =             &nb= sp; A notre aile gauche, la lutte bat son plein dans la région d’Arr= as sans qu’aucune décision ait été encore obtenue. L’action a été moins violente entre la vallée supérieure de l’Ancre et la Somme, et entre la Somme et l’Oise. Nous avons progressé dans la région de Soissons, où des tranchées ennemies ont été prises.<= /o:p>

            =             &nb= sp; 2°)

            =             &nb= sp; Sur presque tout le reste du front, l’accalmie déjà signalée persiste. En Woëvre, nous avons fait quelques progrès entre Apremont et la Meuse, et sur le Rupt de Mad.

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New York        &= nbsp;           &= nbsp;           &nbs= p;             = Le Kaiser ne dort plus

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            =             &nb= sp; Plusieurs journaux américains rapportent que l’empereur Guillaume est at= teint d’une grave insomnie. Il passe toutes ses nuits blanches. Son Etat-ma= jor lui établit toujours un lit loin du bruit du canon et des réflecteurs électriques, mais l’attitude du Kaiser révèle une grande lassitude et une profonde dépression morale.

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            =             &nb= sp; Les Belges à Anvers sont fortement retranchés.<= /i>

Amsterdam

            =             &nb= sp; Une dépêche adressée d’Anvers au Handelsblad, annonce= que le fort de Waelhem est toujours aux mains des Belges, qui occupent de fortes positions au nord de la Nethe.

            =             &nb= sp; Les Allemands n’ont pas essayé de forcer le passage du fleuve.

=

            =             &nb= sp; Des drapeaux flottent sur l’Hôtel de Ville et sur les flèches des églises, afin d’indiquer que ces bâtiments sont des monuments historiques.

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Londres

            =             &nb= sp; Energique résistance belge sur la Nethe.

            =             &nb= sp; A l’est de la Senne, nos troupes ont été obligées = de se retirer sur la Nethe, par suite d’une attaque violente de l’artillerie allemande et après avoir énergiquement résisté pendant cinq jours. Notre situation sur le Nethe est très forte. L’armée résistera de toute son &eacu= te;nergie.

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            =             &nb= sp; En Serbie

Nisch<= /span>

            =             &nb= sp; Les Autrichiens subissent de grosses pertes

            =             &nb= sp; Sur le front Zvornik – Loznitza, nos troupes ont repoussé quelques attaques violentes de l’ennemi et lui ont infligé de grosses pertes.

            =             &nb= sp; L’ennemi a ouvert un feu d’artillerie sur Chabatz et Michar.=

            =             &nb= sp; Sur le reste du front, on ne signale aucun fait important.

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            =             &nb= sp; New York va édifier une statue à Jeanne d’Arc dans un squar= e de la cité.

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            =             &nb= sp; Des aviateurs allemands sauvés par un vapeur suédois ; ils étaient restés onze heures dans l’eau sur un hydroplane avarié.

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            =             &nb= sp; Les Allemands versent une indemnité au Luxembourg, de 400.000 marks.

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            =             &nb= sp; Nos amis belges

            =             &nb= sp; Le Roi Albert récompense un de ses plus vaillants soldats, le Maréchal des Logis Rosseau, du 4^ème régimen= t de chasseurs à cheval belge. A peine âgé de 21 ans, il s’engage à 16 ans. Il s’est signalé depuis le début de la guerre par tant de courage et d’ardeur qu’il= a été décoré de la crois militaires et aussi, en témoignage particulier de l’estime du Roi Albert, promu au gra= de de chevalier de l’ordre de Léopold.<= /p>
            =             &nb= sp; Parmi ses nombreux actes de bravoure, il faut citer celui où ; seul a= vec un homme, il mit en fuite un peloton de cavaliers allemands, en tue dix et revint la main blessés, mais ramenant dix chevaux.=

            =             &nb= sp; C’est Rosseau aussi, qui tua le Prince de Bülow d’un coup de fusil tiré alors que, grièvement blessé, il était étendu parmi les cadavres de ses camarades.

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            = ;            &n= bsp;            = ;            &n= bsp;            = ;     Mardi 6 Octobre

=

            =             &nb= sp;            =           La violence de la bataille ne se ralentit pas sur l’Oise

=

            =             &nb= sp;            =           L’ennemi fait preuve d’un acharnement désespéré

15 heures

A notre aile gauc= he, au nord de l’Oise, la bataille continue très violente ; son résultat reste indécis. Nous avons dû, sur certains poi= nts, céder du terrain. Sur le reste du front, rien de changé.=

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En Russie

Après une bataille qui a duré dix jours, l’armée allemande, qui opérait entre le front de la Prusse orientale et le Niemen, a été battue sur toute la ligne et effectua sa retraite en abandonnant un nombreux matériel ; elle a évacué complètement le territoire des gouvernements de Suwałki et de Lomja.

23 heures

            =             &nb= sp; La situation générale est stationnaire.

A notre aile gauc= he, l’action dure toujours. Dans l’Argonne et les Hauts de Meuse, n= ous avons repoussé des attaques de nuit et de jour.

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=

La victoire d’Augustów.

Pétrograd<= o:p>

            =             &nb= sp; Les Allemands n’ont pas pu passer de Prusse en Russie.<= /i>

La bataille d’Augustów s’est terminée le 3 Octobre par la victoire des armées russes. La défaite des troupes allemandes= est complète et l’ennemi se trouve en ce moment dans une retraite désordonnée, fuyant vers les frontières de la Prusse Orientale.

Les vaillantes tr= oupes russes talonnent vigoureusement les Allemands qui abandonnent dans leur mar= che éperdue des convois, des canons et des munitions, n’ayant même pas le temps de relever leurs blessés.<= /i>

On sait que la ba= taille d’Augustów a commencé le 25 Septembre par un bombardeme= nt par les grosses pièces d’artillerie allemande, de la ré= gion de Sopotskin, suivi d’une offensive de l’ennemi vers la susdite position. En même temps, les Allemands s’efforçaient en = vain d’enfoncer et de disloquer les forces russes, près de Drousken= niky sur le Niemen.

Le 26 Septembre, = les Allemands entamèrent également une attaque de la forteresse d’Ossowetz, mais, se heurtant partout à une résistance acharnée, ils furent obligés de se replier.=

Ne se bornant pas à de vigoureuses contre attaques, nos troupes prirent alors l’offensive et poursuivirent l’ennemi en retraite. Les Allemand= s, malgré l’énergie de leur résistance, ne purent entraver notre poussée, et nos troupes courageuses s’empar&egr= ave;rent successivement des positions ennemies.

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C’est la déroute

Dérout&eac= ute;s par cette action irrésistible, les Allemands commencèrent à faiblir et sont présentement en retraite, quittant hâtivement notre territoire. Le mouvement de retraite dégénère en fuite.

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Pétrograd<= o:p>

            =             &nb= sp; Réfugiés galiciens en Bohême

Des fuyards venan= t de Galicie, au nombre d’environ vingt mille se sont réfugié= ;s en Bohême.

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Anvers=

            =             &nb= sp; Echec allemand devant Anvers

Un communiqu&eacu= te; annonce que le duel d’artillerie entre les forces allemandes et les f= orts du camp retranché d’Anvers a continué toute la journée d’hier. La situation générale reste la même.

Amsterdam

            =             &nb= sp; Lanaeken en feu

Les Allemands ont commencé le bombardement de Lanaeken, à cinq kilomètre= s au nord ouest de Maastricht. La ville est en feu.

Ostende

            =             &nb= sp; Le Major Von Bülow prisonnier

Un convoi de prisonniers vient d’arriver. Tous avaient la même expression d’affalement et ne disaient mot. Parmi les prisonniers se trouvait le Major Von Bülow, un parent du fameux chancelier. La foule se mit &agra= ve; hurler : « Assassin, bandit, à mort ».

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Copenhague

            =             &nb= sp; Le prince Oscar est malade

Un correspondant = du Berliner Tageblatt qui a assisté à la bataille de Verdun le 24 Septembre où le Prince Oscar, le cinquième fils du Kaiser, conduisait la garde impériale, raconte que les Allemands combattaient comme des lions les turcos qui grimpaient aux arbres comme des singes et se cachaient dans les feuilles. Les Allemands et les turcos luttaient au corps à corps d’une façon terrible.=

Beaucoup d’officiers allemands étaient tombés morts autour du prince, quand celui-ci fut tout à coup saisi d’une attaque de = sa maladie de cœur.

Après la bataille, le prince fut emporté dans un hôtel de Metz, o&ugrav= e; le Kaiser lui rendit visite.

En s’approc= hant de lui les bras ouverts, ce dernier dit ces seuls mots :

-&nb= sp;       Mon garçon, te voilà donc.

Et il resta pr&eg= rave;s de lui une heure entière.

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Les Institutions étrangères congédiées par les familles royales allemandes.

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            = ;            &n= bsp;            = ;            &n= bsp;            = ;     Mercredi 7 Octobre

=

            =             &nb= sp;            =           L’arm&e= acute;e allemande tente un mouvement débordant

            =             &nb= sp;            =                  Mais = cette manœuvre est déjouée

            =             &nb= sp;         C’est toujours sur notre aile gauche que s’obstine l’effort de l’ennemi

=

15 heures        &= nbsp;    A notre aile gauche, le front prend une extension de plus en plus grande. Des masses de cavalerie allemande très importantes sont signalées= aux environs de Lille, précédant des éléments ennem= is qui font mouvement par la région au nord de la ligne Tourcoing-Armentières. Autour d’Arras et sur la rive droite de la Somme la situation se maintient sensiblement. Entre la Somme et l’Oise, il y a eu des alternatives d’avance et de recul. Auprès de Lassigny, l’ennemi a tenté une attaque important= e qui a échoué. Sur la rive droite de l’Aisne au nord de Soissons, nous avons légèrement avancé avec la coopération de l’armée britannique. Nous avons également réalisé quelques
&nb= sp;            =              progrès dans la région de Berry au Bac. Sur le reste du front, rien à signaler.

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            =             &nb= sp; En Belgique

            =             &nb= sp; Les forces belges qui défendent Anvers ont occupé solidement la l= igne de la Rupel et le la Nethe, contre laquelle les attaques allemandes ont échoué.

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23 heures

            =             &nb= sp; Les caractéristiques de la situation restent les mêmes.=

            =             &nb= sp; A notre aile gauche, au nord de l’Oise, actions de plus en plus violent= es.

            =             &nb= sp; Au centre, calme relatif.

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Pétrograd<= o:p>

            =             &nb= sp; La déroute des Allemands à la frontière russe.=

            =             &nb= sp; Sur le front de la Prusse orientale, la retraite des Allemands continue. Les Al= lemands essayent de se maintenir sur des positions fortifiées le long de la frontière, de Wirballen à Lyck. Jusqu’au 3 Octobre, les= troupes russes ont fait mille allemands prisonniers ; elles se sont emparées, en outre, de plusieurs pièces d’artillerie.

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            =             &nb= sp; Le général Von Trotha tué

            =             &nb= sp; On mande d’Amsterdam aux journaux anglais que, d’après une dépêche reçue dans cette ville, le Général Von Trotha, ex commandant en chef des troupes allemandes dans l’Afriq= ue du Sud ouest a été tué en Prusse Orientale, où = il commandait la 1^ère brigade d’infanterie.=

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            =             &nb= sp; Enormes pertes allemandes

            =             &nb= sp; Un demi-million d’hommes tombés en Belgique et en France durant l= es six premières semaines de la guerre jusqu’à la bataille de = la Marne seulement.

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            =             &nb= sp;            =           Huit millions de soldats sous les drapeaux russes

            =             &nb= sp; Le Général Soukhomlinoff, ministre de la Guerre a ét&eacu= te; nommé chef d’Etat-major.

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Cettigné

            =             &nb= sp; Le succès des Monténégrins à Grahovo

            =             &nb= sp; C’est le 2 Octobre que l’ennemi ouvrit un feu nourri d’artillerie de Jruntisna et de Dvornik sur toutes les positions monténégrine= s de Grahovo

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            =             &nb= sp;            =             &nb= sp;    Une Grande duchesse russe avant tout

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            =             &nb= sp; La Grande Duchesse douairière de Mecklembourg-Schwerin, qui est la belle-mère du prince impérial d’Allemagne, vient de répudier la nationalité allemande qu’elle avait acquise par son mariage, en 1879 avec le grand duc Frédéric-François de Mecklembourg-Schwerin, mort en 1897. Elle reprend sa nationalité rus= se.

            =             &nb= sp; Elle redevient la Grande Duchesse Anastasie Michailovna. Elle est la fille = du Grand Duc Michel Nikolaievitch, la sœur du Grand Duc Nicolas, membre correspondant de l’académie des inscriptions et belles lettres= , et la cousine du Tsar. Sa fille Alexandrine a épousé le roi du Danemark et sa fille Cécile le Kronprinz.<= /p>
            =             &nb= sp; La Grande Duchesse A= nastasie réside le plus souvent à Cannes, et a mis sa villa Venden à la disposition des blessés militaires.

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            =             &nb= sp; Le 37^ème d’infanterie cité à l’ord= re du jour.

            =             &nb= sp; Le général commandant le corps d’armée cite à l’ordre du jour pour sa belle conduite au cours des journées des 13, 14, 15, 16, 17 et 18 Septembr= e. Sur la brèche pendant six jours consécutifs, le 37 a, malgré de nombreuses pertes et de fatigues de toute sorte, montré un courage et une ténacité qu’on ne saurait trop admirer. Le 37 est le digne fils de la terrible 57^ème demi-brigade.<= /span>

            = ;            &n= bsp;            = ;            &n= bsp;            = ;            &n= bsp;            = ; De Maud’Huy.

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            = ;            &n= bsp;            = ;            &n= bsp;            = ;            = Jeudi 8 Octobre

=

            =             &nb= sp;            =    Leurs attaques sont furieuses, mais semblent désordonnées

            =             &nb= sp;            =    Elles se portent toujours avec violence sur le nord

=

15 heures

            =             &nb= sp; A notre aile gauche, la bataille continue, toujours avec une grande violence.=

            =             &nb= sp; Les fronts opposés s’étendent jusque dans la région = de Lens – la Bassée, prolongés par des masses de cavalerie= qui sont aux prises jusque dans la région d’Armentières.

            =             &nb= sp; Sur le front, depuis la Somme jusqu’à la Meuse, rien à signaler.

            =             &nb= sp; En Woëvre, l’ennemi a tenté un nouvel effort pour arrê= ter nos progrès, mais ses attaques ont encore échoué.=

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            =             &nb= sp; En Russie

            =             &nb= sp; L’armée allemande, défaite à la bataille d’Augustów, qui aduré du 25 Septembre au 3 Octobre, tente d’arrêter la poursuite sur des positions préparées le long de la frontière, de Wirballen à Lyck.         Les troupes russes continuent à avancer et ont pénétré sur plusieurs points de la Prusse Orientale.

            =             &nb= sp; En résumé, l’offensive allemande sur le Niemen s’est terminée par un échec complet et des pertes considérab= les.

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23 heures

            =             &nb= sp; Sauf aux deux ailes, où les attaques allemandes ont été repoussées, le calme a été à peu près complet sur le front.

            =             &nb= sp; A notre aile gauche, la cavalerie allemande a été maintenue au = nord de Lille, où elle avait été refoulée.

            =             &nb= sp; Entre Chaulnes et Roye, le terrain précédemment cédé a été repris.

            =             &nb= sp; Au centre, nous avons avancé sur certains points.=

            =             &nb= sp; A notre aile droite, rien à signaler.

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Troyes=

            =             &nb= sp; On signale de Romilly sur Seine qu’un Taube, qui avait survolé ce= tte ville hier, à 3 heures de l’après midi, a ét&eac= ute; abattu dans les environs.

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            =             &nb= sp; Les victoires Russes

Londres

                   = ;        C’est, dit-on, Guillaume II qui commandait à Ossowetz quand son armée fut battue. Le Morning Post reçoit de Pétrograd la dépêche suivante :

            =             &nb= sp; Le Kaiser aurait pris lui-même le commandement devant Ossowetz ; il aurait dirigé les opérations du village-frontière de Graesco, qui est situé à quelques miles de la forteresse d’Ossowetz.

            =             &nb= sp; Des soldats rapportent que le Kaiser avait donné m’ordre de prendre Ossowetz dans les trois jours. Dans ce but, les Allemands ont lancé 40.000 obus, mais la cavalerie russe, dans une charge impétueuse, s’est emparée des lignes ennemies.
Pétrograd<= o:p>

            =             &nb= sp; A la frontière de la Prusse Orientale, les Allemands, ayant fait venir des renforts de Königsberg, continuent à nous opposer une résistance tenace sur le front de Wladislavoff – Batchka ; ils mettent à profit les défilés ainsi que les marais = de la région de Tchernoganja.

            =             &nb= sp; Au-delà de la Vistule, on signale des combats d’avant-garde dans la ré= gion d’Opatoff et de Sandomir.

            =             &nb= sp; Dans les Carpathes, à l’ouest de la rivière Sanok, un détachement autrichien a été défait. Nous no= us sommes emparés de mitrailleuses et avons fait des prisonniers.<= /o:p>

=

            =             &nb= sp; Une discussion orageuse.

Copenhague

            =             &nb= sp; On sait qu’un grand conseil de guerre s’était réuni = sous la présidence du Kaiser, avant son départ pour le théâtre de la guerre orientale. La séance, comme on vie= nt de l’apprendre, a été orageuse.

            =             &nb= sp; Les généraux du grand état major ont vivement critiqu&eacu= te; la manière dont le Kronprinz a mené les opérations. Ils ont émis l’avis qu’on devrait successivement évac= uer la France et la Belgique et se tenir ensuite sur la défensive.<= /o:p>

            =             &nb= sp; Au cours de la discussion, l’empereur Guillaume, souffrant de douleurs névralgiques, a eu plusieurs syncopes.

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            =             &nb= sp;            =             &nb= sp;

            =             &nb= sp;                 &= nbsp;            &= nbsp;     L’Allemagne sera ruinée

Bâle

            =                 &= nbsp;           La gu= erre actuelle coûterait mensuellement à l’Allemagne :

=

            =             &nb= sp;            =             &nb= sp;           843.= 750.000 Francs

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Amsterdam

            =             &nb= sp; Le Prince Eitel blessé

            =             &nb= sp; On annonce que le Prince Eitel-Frédéric, tombé de cheval durant une bataille s’est blessé aux genoux.=

            =             &nb= sp; Le Prince Joachim attend, d’autre part, la permission du Kaiser pour retourner sur le front.

=

            =             &nb= sp; L’Odyssée d’une compagnie d’infanterie française=

            =             &nb= sp; On a déjà eu l’occasion de citer de nombreux actes d’héroïsme accomplis par nos patrouilles, nos éclaireurs, nos avant postes. Ces actions d’éclat se so= nt renouvelées à plusieurs reprises depuis le début des hostilités. Mais, aujourd’hui, nous avons signalé la merveilleuse odyssée d’une compagnie d’infanterie qui, p= endant quinze jours, s’est frayé un chemin parmi les lignes ennemies.=

            =             &nb= sp; Dans la nuit du 31 Août au 1^er Septembre, une compagnie du 333<= sup>ème régiment de réserve avait été laissée co= mme soutien d’un parc d’artillerie d’une division. C’était pendant la retraite de la Marne. Le parc d’artillerie avait été dirigé sur Reims, la compagnie d’infanterie en question fut désignée pour l’arrière garde. Elle eut à soutenir des attaques dirigées par des forces allemandes très nombreuses et se trou= va coupée dès le 2 Septembre de la division dont elle faisait partie.

            =             &nb= sp; Dès ce moment, le capitaine isolé dirige la marche de sa compagnie &agra= ve; travers les lignes ennemies, se faufile à travers bois, la compagnie= est considérée comme disparue.

            =             &nb= sp; Le capitaine fait rompre par échelons et arrive dans un village o&ugrav= e; il se barricade, mais ses éclaireurs cyclistes lui annoncent que les ennemis le cernent de toute part.

            =             &nb= sp; Il réussit à percer les lignes ennemies et se replie sur Reims.<= o:p>

            =             &nb= sp; Une section de sa compagnie s’étant égarée, il la retrouva dans les bois voisins. Le 5 Septembre, la compagnie se heurte &agr= ave; des colonnes allemandes dont l’attaque est si violente qu’il se voit contraint d’abandonner ses voitures et ses blessés.<= /o:p>

            =             &nb= sp; Le 6, sa compagnie reste tout le jour cachée dans le bois de Vauclair et profite de la nuit pour gagner les bords de l’Aisne.

            =             &nb= sp; Malheureusement, tous les ponts sont gardés. Pourtant, le capitaine suit adroitement = la rive et réussit à faire traverser tous ses hommes sur un bac = pour gagner le village de Cornicy. Il y établit un cantonnement provisoir= e, acte de courte durée car il est presque aussitôt attaqué par un détachement allemand venu en automobiles. Après avoir = eu trois morts, trois blessés et cinq disparus, la compagnie poursuit sa retraite cette fois dans la direction de Verdun.<= /p>
            =             &nb= sp; Cinq jours durant, nos héros essayaient de se faufiler à travers l= es lignes allemandes dans l’Argonne. Pendant cette retraite, une section= de reconnaissance, dirigée par un lieutenant, est capturée par l’ennemi.

            =             &nb= sp; Enfin, le 15 Septembre, nos valeureux soldats aperçoivent un détache= ment de cavalerie française qu’ils réussissent à rejoindre.

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            =             &nb= sp; Ainsi, après quinze jours de marche et de combats ininterrompus, l’h&= eacute;roïque compagnie rentra dans les lignes françaises avec deux officiers et 1= 55 sous officiers et soldats.

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=

            =                 &= nbsp;           &nbs= p;              &= nbsp;     Le Président aux Armées

=

            =             &nb= sp; Monsieur Poincaré s’est entretenu avec le Général Joffre = et le Général French. Au nom de la Nation, il remercie l’armée. Jamais ne se sont épanouies plus complètement que dans la guerre actuelle les impérissables vertus militaires qui ont fait dep= uis de longs siècles, la force de notre race et la grandeur de notre pays.<= o:p>

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            =

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            =             &nb= sp;            =             &nb= sp;           Vend= redi 9 Octobre

=

            =             &nb= sp;            =           Les Allemands reculent dans la région d’Arras

            =             &nb= sp;            =           Entre la Somme te l’Oise, ils cèdent à nos attaques

            =             &nb= sp;            =           A la frontière de l’est leur effort échoue

=

15 heures

            =             &nb= sp; 1°)

            =             &nb= sp; A notre aile gauche, dans la région du Nord, l’ennemi n’a progressé nulle part. Il a reculé sur certains points, particulièrement au nord d’Arras, où l’action se déroule dans de bonnes conditions pour nous.

            =             &nb= sp; Les opérations des deux cavaleries se développent maintenant pres= que jusqu’à la Mer du Nord.

            =             &nb= sp; Entre Somme et Oise, dans la région de Roye, l’ennemi est toujours en force, mais nous avons repris la majeure partie des positions que nous avio= ns dû céder.

            =             &nb= sp; Au nord de l’Aisne, la densité des troupes allemandes semble avoir diminué.

            =             &nb= sp; 2°)

            =             &nb= sp; Au centre, entre Reims et la Meuse, rien à signaler.<= /i>

            =             &nb= sp; Sur les hauts de Meuse, entre Verdun et Saint Mihiel, l’ennemi a reculé au nord d’Hattonchatel. Il tient toujours Saint Mihiel = sur la rive droite de la Meuse.

            =             &nb= sp; En Woëvre, les violentes attaques qu’il a tentées à l’ouest d’Apremont ont échoué.<= /i>

            =             &nb= sp; 3°)

            =             &nb= sp; A l’aile gauche (Loraine et Vosges) pas de modification.

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            = ;            &n= bsp;            = ;            &n= bsp;            = ;     En Russie

            =             &nb= sp; Sur le front de l= a Prusse Orientale, l’offensive russe continue. Des combats très vifs se livrèrent sur la frontière à l’ouest de Suwałki.

23 heures

            =             &nb= sp; Dans l’ensemble la situation est stationnaire. Les positions occupé= es demeurent les mêmes malgré quelques violents combats notamment dans la région de Roye.

=

=

            =             &nb= sp; Devant Anvers

Anvers=

            =             &nb= sp; Les Allemands attaquent ; un feu meurtrier les a accueillis

=

            =             &nb= sp; Plusieurs escarmouches ont eu lieu aux avants postes, aux environs d’Ypres, dan= s la partie sur de la Flandre occidentale. Les Allemands ont attaqué violemment les forts et tranchées d’Anvers.<= /i>

=

            =             &nb= sp; Le bombardement va commencer.

            =             &nb= sp; Le Général de Guise, gouverneur militaire a adressé aujourd’hui une lettre aux bourgmestres des communes comprises dans le camp retranché, informant les populations que le bombardement d’Anvers et de sa banlieue est imminent.

            =             &nb= sp; Le Général de Guise ajoute qu’il est bien entendu que la menace de ce bombardement n’aura aucune influence sur la prolongation= de la résistance qui sera menée jusqu’à la dernière extrémité.

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            =             &nb= sp; Les Allemands subissent d’énormes pertes=

Londres

            =             &nb= sp; Une dépêche d’Anvers au Times décrit les pertes énormes subies par les Allemands en essayant de traverser un pont. L= es pontonniers s’étaient avancés en masse, mais le feu de = tous les canons belges disponibles fut dirigé sur eux, et leurs pertes fu= rent effrayantes. Enfin le pont lui-même fut détruit et les Alleman= ds se retirèrent.

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Londres

            =             &nb= sp; Avance de l’ennemi

            =             &nb= sp; Un communiqué du bureau de la presse constate que les Allemands, devant Anvers, ont avancé leurs positions, malgré une résista= nce acharnée de la part de la garnison.

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            =             &nb= sp; Les victoires russes

            =             &nb= sp; Excellente situation des Russes près de Cracovie.

Pétrograd<= o:p>

Les troupes russes avancent lentement, mais irrésistiblement, sur Cracovie, dont la population est déjà réduite de moitié. Les critiques militaires constatent que la situation des Russes, dans la région de Cracovie est brillante, même si les forces autrichie= nnes décimées et démoralisées opéraient leur jonction avec les Allemands, la situation ne subirait pas de changement notable.

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Les Russes en Hon= grie tendent la main aux Serbes

Pendant que les t= roupes russes envahissent la Hongrie, les Serbes, de leur côté, ont commencé d’avancer vers le nord est, venant de Semlin.

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            =             &nb= sp; Un communiqué anglais élogieux pour notre armée annonce q= ue de violents combats ont eu lieu dans le Nord, l’Oise et la rég= ion de Lens et que, sur le reste du front, les Alliés ont légèrement gagné du terrain.

            =             &nb= sp; Les nouvelles de France sont généralement satisfaisantes. L’Armée Française combat avec beaucoup d’é= lan et une grande bravoure. Les Allemands, dans leur attaque sur Anvers ont avancé leurs positions, mais ils se sont heurtés à une résistance acharnée de la garnison.=

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            =             &nb= sp; Le Colonel Marchand, blessé est soigné dans une ambulance de Commercy.

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            =             &nb= sp;            =             &nb= sp;           Fin du troisième volume.

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            =             &nb= sp; Un gosse à la guerre

                   = ;        Il a onze ans, l’âge où l’on joue aux billes. Il a préféré jouer au soldat, mieux encore à la bata= ille avec de vraies balles. Cet âge est sans pitié, mais ce n’= ;est pas le moment de le lui reprocher.

            =             &nb= sp; Ce petit brave en culottes, aux mollets nus est un Lorrain. On l’appelle Fritz. Voici le récit de son aventure. Je le tiens d’un caporal blessé qui l’a pris sous sa protection.<= /b>

            =             &nb= sp; Son père parti le premier jour de la mobilisation, il est recueilli par = un de ses oncles. Mais bientôt ce dernier part à son tour. Fritz = veut le suivre. Adroitement, il parvient à se faufiler parmi les hommes d= e sa compagnie.

            =             &nb= sp; Et il fait si bien, il se montre si prévenant et si docile que les chef= s et les soldats consentent à le garder.

            =             &nb= sp; Il va, enfin, faire la guerre pour de bon ! Sa joie est si grande qu̵= 7;il s’emploie à toutes les besognes, qu’il se soumet à toutes les corvées, même les plus pénibles.<= /span>

            =             &nb= sp; Pour le récompenser, on lui= donne un sac avec le chargement complet.

            =             &nb= sp; Comme il paraît un peu lourd pour ses frêles épaules, les sold= ats s’offrent à le lui porter mais il refuse. Il veut être un homme, et c’est ainsi chargé qu’il va au combat. Il assi= ste à toutes les batailles qui se livrent en Lorraine, dormant dans les = tranchées, à la belle étoile, bercé par le son du canon.

            =             &nb= sp; C’est à F…, près de la frontière qu’il a fait le coup de feu pour la première fois. Le choc, ce jour-là, est terrible. Et, sous la rafale d’obus et de mitraille qui décime= des grands camarades autour de lui, il trouve le moyen de compléter son équipement. Il ramasse sur le champ de bataille un bonnet de police = et une veste toute couverte de poussière glorieuse.

            =             &nb= sp; Il est, enfin, un soldat, un vrai soldat !

            =             &nb= sp; Mais il lui manque un fusil. Celui avec lequel il a tiré n’est pas à lui. Il en veut un. Il le gagnera.

            =             &nb= sp; Quelques jours avant, au cours d’une patrouille – il les suit toutes = 211; il a découvert, au bord d’une tranchée ennemie, des fus= ils bien alignés, prêts à être mis en joue. S’il pouvait s’en emparer !

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            =             &nb= sp; Un matin, dès l’aube, il se glisse hors de son trou. A la faveur = de brouillard, il se dissimule derrière un buisson et se dirige, en rampant, vers les taupinières allemandes. Les fusils sont toujours là. Il tend le bras pour les saisir, mais un bruit le cloue sur plac= e. Ce sont les Boches qui ronflent encore. Il s’avance alors, en retenant son souffle, tire, avec une précaution infinie, un fusil par le cano= n et se sauve.

            =             &nb= sp; De retour dans sa tranchée, il montre fièrement la prise qu̵= 7;il vient de faire. On le félicite, on l’embrasse, l’adjudant lui serre la main.

            =             &nb= sp; Grisé par ce succès, Fritz renouvelle son exploit et, cette fois, il revie= nt avec cinq mausers et leurs chargeurs.

-&nb= sp;       Nous allons, s’écrie-t-il tout joyeux, jou= er un bon tour aux Boches en les déquillant avec leurs flingots !<= o:p>

En effet, les Allemands, en entendant siffler leurs balles, croyant à une méprise des leurs, lèvent les bras pour arrêter le tir, tandis que Fritz et ses camarades continuent à les fusiller.

Il fait mieux enc= ore. Après avoir pris les fusils, il fait prendre les hommes. Toute une section allemande est faite prisonnière grâce à lui.

Parti en patrouil= le avec son protecteur le caporal, il aperçoit le long du talus de chem= in de fer, une ombre suspecte, il fait presque nuit. Agile comme un écureuil, il s’avance sans être vu et, tout à cou= p, il se trouve en présence d’une sentinelle ennemie.<= /span>

L’instant e= st grave. Le Boche se met en garde.

-&nb= sp;       Werda ! crie-t-il.

N’entendant= pas de réponse, il va fondre sur lui et appeler au secours. Mais Fritz ne lui en laisse pas le temps et, faisant un saut de côté, il l’abat d’un coup de crosse.

Quelques minutes s’écoulent, interminables. Rien ne bouge. L’éveil n’a pas été donné ! Les Allemands dorment tranquillement dans leurs tanières où bientôt la section française, prévenue par lui, ses camarades vient les cueillir= et les faire prisonniers.

Le lendemain, Fri= tz est présenté officiellement au capitaine, qui lui donne l’accolade devant toute la compagnie. Ah ! le brave gosse !<= o:p>

            =

            =             &nb= sp;            =             &nb= sp;    Gabriel Domergue

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Le capi= taine lui a donné l’accolade, c’est bien, mais j’espère que ce cher petit mérite bien autre chose auss= i, une petite médaille ferait bien sur sa petite poitrine.

            =             &nb= sp;            =                   &= nbsp;           &nbs= p;

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        &= nbsp;            &= nbsp;           &nbs= p;             =         &= nbsp;           Sa= medi 10 Octobre

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        &= nbsp;           &nbs= p;             =               Dans = le nord, combats violents de cavalerie

        &= nbsp;           &nbs= p;             =         &= nbsp;           En Woëvre, duel prolongé d’artillerie<= /p>
=

15 heures  &nbs= p;          La situation générale n’a pas subi de modification.

A not= re aile gauche, les deux cavaleries opèrent toujours au nord de Lille e= t de La Bassée, et la bataille se poursuit sur la ligne jalonnée p= ar les régions de Lens, Arras, Bray sur Somme, Chaulne, Roye et Lassign= y.

Au centre, de l’Oise à la Meuse, on ne signale que des actions de détail.

A not= re droite, en Woëvre, il y a eu une lutte d’artillerie sur tout le front.

En Lorraine, dans les Vosges et en Alsace, pas de changement.

En Bosnie

Les troupes monténégri= nes ont continué leur marche dans la direction de Sarajevo jusqu’à la ligne fortifiée qui protège la ville à une distance de 8 kilomètres.

23 he= ures

Rien de nouveau à signaler, s= inon une vive action dans la région de Roye, où, depuis deux jours, nous avons fait seize cents prisonniers.

Amste= rdam

        &= nbsp;           &nbs= p;          On a entendu le canon dans la mer du Nord.

On annonce de l’île de Schiermonikoog qu’une violente canonnade y a été entendue, dans la direction du nord-est, la nuit dernière, de dix heures et demie à minuit, et de nouveau ce m= atin de six heures et demie à huit heures. Le feu était irrégulier, mais très violent, surtout le matin.

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Un Ta= ube a essayé de survoler Paris.

Hier matin, un Ta= ube a tenté de survoler Paris mais, poursuivi par un avion frança= is, il a aussitôt disparu.

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Les aéropl= anes des Alliés survolent Dusseldörf, une bombe a traversé la toiture d’un hangar à Zeppelins.

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        &= nbsp;    Nicolas II est allé lui-même féliciter les soldats sur le front=

Le siège d= e Przemsyl continue dans des conditions favorables pour les Russes

P&eac= ute;trograd

        &= nbsp;           &nbs= p;             =         &= nbsp;           Les R= usses prêts à envahir l’Allemagne

Le Messager de l’armée, organe du Grand Etat Major, résumant les opérations en Prusse orientale écrit : « = ;Notre victoire est complète et décisive, car la lutte s’est terminée par la fuite et la panique de l’ennemi. Ce succ&egrav= e;s est d’autant plus important qu’après Soldau, les Alleman= ds s’étaient imaginés nous battre sans difficulté, alors qu’ils oubliaient que l’échec russe ne fut que la conséquence de circonstances accidentelles. Aujourd’hui, l’ennemi en a reçu la preuve, car il fuit hâtivement not= re territoire, craignant pour l’invasion du sien par nos troupes ».

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Les Russes ont fa= it 10.000 prisonniers, parmi eux de nombreux officiers et pris 40 canons.=

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Le Siège d’Anvers<= /p>

Le gouvernement belge quitte Anvers pour Ostende

Le Roi reste avec son armée<= /b>

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Osten= de

    &= nbsp;           &nbs= p;          Les Allemands bombardent la ville d’Anvers

Le secteur extérieur d’Anvers comprenant Waelhem, Wavre et Sainte Catheri= ne est occupé par les Allemands. L’armée belge a fait des sorties sur la rive gauche de l’Escaut.

Hier matin, le commandant des forces allemandes a sommé le gouverneur de la ville de capituler. Il reçut un refus dédaigneux.

Le bombardement commença et, durant quatre heures, les gros canons de 42 centimètres tirèrent de nombreux obus.

Beaucoup de projectiles tombèrent dans l’Escaut, mais d’autres endommagèrent la gare, le palais de justice et les boulevards. Le district de Borgerhout est en flammes.

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Ils o= nt bombardé la maison du président

Les Allemands ont= de nouveau bombardé Sampigny. Il y a quelque temps, ils avaient violé, à Nubécourt, la sépulture de famille du Président de la République.

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Maire français tombé au Champ d’Honneur=

Le Feld-maréchal French a signalé au Général Joffr= e la conduite admirable de Monsieur de Verneuil, maire de Verneuil, au cours des opérations qui ont eu lieu dans cette région pendant les prem= iers jours de Septembre.

Monsieur de Verne= uil a rendu les plus grands services en recueillant les blessés et en assumant le transport et l’enfouissement des chevaux morts : en accomplissant cette tache, il tombait mortellement frappé par un obu= s.

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        &= nbsp;           &nbs= p;            &= nbsp;      Dimanche 11 Octobre

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        &= nbsp;           &nbs= p;      Sur notre front, combats multiples

        &= nbsp;           &nbs= p;             = sans profit pour l’ennemi

15 he= ures

L’action continue dans des conditions satisfaisantes. Tout notre front de combat a été maintenu, malgré de violentes attaques de l’ennemi sur plusieurs points.

A notre aile gauc= he, dans la région comprise entre La Bassée, Armentières, Cassel, des combats engagés entre les cavaleries opposées ont été assez confus, en raison de la nature du terrain.

Au nord de l’Oise, nos troupes ont marqué de réels avantages dans plusieurs parties de leur zone d’action.

Dans la ré= gion de Saint Mihiel, nous avons fait des progrès sensibles.

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        &= nbsp;           &nbs= p;      La chute d’Anvers

On annonce qu’Anvers a été pris hier, sans qu’on connaisse actuellement encore les conditions dans lesquelles cette place aurait été prise par l’ennemi.

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Siège de Przemsyl

Des combats très vifs continuent sur la frontière de la Prusse orientale, où les troupes russes ont eu des succès partiels. Elles ont occupé la ville de Lyck. Le siège de Przemsyl se poursuit dans des conditions favorables pour les Russes, qui ont pris d’assaut un d= es forts de la ligne principale.

23 heures

Les renseignements arrivés ce soir du grand quartier génér= al ne nous signalent que des contacts entre les deux cavaleries au sud ouest de Lille, une violente action au sud, à l’est et au nord d’Arras, et de très vives attaques de l’ennemi sur les H= auts de Meuse.

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        &= nbsp;                   &= nbsp;           Mo= rt du Roi de Roumanie

Le Roi Carol (Cha= rles Hohenzollern) était âgé de 76 ans. La Reine, sa femme e= st bien connue des lettrés du monde entier sous son pseudonyme de Carmen Sylva. Le Prince héritier, Ferdinand de Hohenzollern, est âg&e= acute; de 49 ans. Il est le neveu du Roi.

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Une lettre grandiose

Cette lettre a été écrite au pays lorrain ; elle est âpre, véhémente et superbe.

En ce pays frontière, les cœurs sont rudement trempés. Toute la fam= ille est une famille de soldats. Toute la famille se sent vivre immédiate= ment dans la patrie.

Cette lettre est adressée par ses sœurs à un soldat mécanicien du = parc d’aviation de l’armée de Romigny.<= /b>

Moyen, 4 Septembre 1914

    &= nbsp;           &nbs= p;            &= nbsp;           &nbs= p;            &= nbsp;     Mon cher Edouard,

J’apprends = la nouvelle que Charles et Lucien sont morts dans la journée du 28 Ao&u= circ;t. Eugène est blessé grièvement, quant à Louis et Jean, ils sont morts aussi. Rose est disparue.

Maman pleure, elle dit que tu sois fort et désire que tu ailles les venger. J’espère que tes chefs ne te refuseront pas ça, Jean av= ait la Légion d’Honneur, toi, succède-le.=

Ils nous ont tout pris, sur onze qui faisaient la guerre, huit sont morts. Mon cher frè= ;re, fais ton devoir, l’on ne demande que ca.

Dieu t’a donné la vie il a le droit de te la reprendre, c’est Maman qui= le dit.

Nous t’embrassons de tout cœur quoique nous voudrions bien te revoir avant.

Les Prussiens sont ici. Le fils Jandon est mort ; ils ont tout pillé. Je reviens de Gerbevilliers qui est détruit, les lâches.

Pars mon cher frère, fais ton sacrifice de ta vie, nous avons l’espoir de te= revoir car quelque chose comme un pressentiment nous dit d’espérer.

Nous t’embrassons de tout cœur. Adieu et au revoir, si Dieu le permet= .

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        &= nbsp;           &nbs= p;            &= nbsp;           &nbs= p;            &= nbsp; Tes sœurs

C’est pour = nous et pour la Franc= e. Songe à tes frères et au Grand père en 70.=

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Rome

Le Cardinal Ferra= ta, Secrétaire d’Etat du Saint Siège est mort à 1 he= ure 15 de l’après-midi.

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               &= nbsp;                   &= nbsp;    Les victoires russes

Rome

Pétrograd &nb= sp;                  &= nbsp;                   &= nbsp;    Une flotte russe vers le Bosphore

    &= nbsp;           &nbs= p;                  &= nbsp;           &nbs= p;              &= nbsp;    Retraite des Allemands

L’ét= at major du généralissime communique le 9 Octobre que les combats sur le front de la Prusse Orientale continuent avec la même opiniâtreté. Les troupes allemandes, en se retirant sur Lyck, = ont fait sauter les ponts.

Sur quelques poin= ts, entre Ivangorod et Sandomir, des combats d’artillerie sont engag&eacu= te;s avec l’ennemi qui s’approchait de la Vistule.=

=

Sur le front de la Prusse Orientale

Le 8 Octobre, nos troupes ont continué, sur le front de la Prusse Orientale, à presser l’ennemi qui avait formé deux groupes combattants.

Le premier opérait dans la région de Wladislavoff – Wirballen. Nos troupes l’ont délogé de Wladislavoff, l’ont enveloppé du côté nord. Cependant, le 8 Octobre, ce gro= upe maintenait encore ses positions à l’est et au sud de Wirballen. Toutes ses tentatives pour prendre l’offensive sur ce point ont &eacu= te;choué, et il a subi de grandes pertes.

Le deuxième groupe ennemi, très fort, a engagé un combat violent dans la région du Lac Gautcha et de Bakalarejevo. A l’aube du 8 Octobr= e, nous avons enveloppé ses deux ailes et, en même temps, nous av= ons commencé une offensive énergique contre son front. L’ennemi, se couvrant par de fortes arrières gardes, cherchera= it, paraît-il, un champ de bataille.

Nos troupes se so= nt emparées, par des assauts heureux, des positions où l’ennemi s’est successivement accroché ; nous avons occupé Lyck.

Notre offensive s= ur tout le front est énergiquement poursuivie.

    &= nbsp;           &nbs= p;            &= nbsp;           &nbs= p;     L’Australie donne 2.500.000 francs à la Belgique

    &= nbsp;           &nbs= p;            &= nbsp;           &nbs= p;             &= nbsp;           &nbs= p;      Prise d’Anvers

    &= nbsp;           &nbs= p;            &= nbsp;            &= nbsp;                  H&eac= ute;roïque résistance de l’armée belge

    &= nbsp;           &nbs= p;            &= nbsp;            &= nbsp;           &nbs= p;      Les Allemands perdent 40.000 hommes

Ostende

Des troupes anglaises-on peut maintenant l’annoncer- qui étaient venues renforcer la garnison d’Anvers, coopèrent avec les Belges &agr= ave; la défense de la place, et, avec eux, font assaut d’héroïsme. On annonce que le siège d’Anvers= a déjà coûté aux Allemands quarante mille morts ou blessés.

Ostende   =             <= o:p>

L’artillerie employée au bombardement d’Anvers comprend deux cents canons.<= o:p>

Ostende

    &= nbsp;           &nbs= p;            &= nbsp;            &= nbsp;                  Le co= rps diplomatique a quitté la ville.

Les ministres de France, d’Angleterre, de Russie sont les derniers membres du corps diplomatique qui aient quitté Anvers ; ils sont partis par la m= alle de 11 heures.

Les blessures de la ville

La gare du midi, = le palais de justice et l’avenue de l’industrie à Anvers ont plus particulièrement souffert du bombardement.

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=

Entho= usiasme russe pour nos armées.

Londres

    &= nbsp;           &nbs= p;          Le Général Joffre est très admiré.

Un officier russe, attaché aux armées françaises, est revenu ces jours derniers de Pétrograd. Ses impressions de service chez les Alli&eacu= te;s intéresseront et enchanteront les lecteurs britanniques et français.

En ce qui concerne l’armée française, il ne peut que répéter= ce que savent déjà tant de soldats russes de par leurs connaissa= nces et observations personnelles. Il parle en termes d’un enthousiasme d&= eacute;bordant du Général Joffre, dont la calme assurance de la victoire est ferme comme une citadelle.

Les milieux militaires russes ont été immensément impressionn&eacu= te;s par la modestie des bulletins de guerre français.<= /i>

On a remarqu&eacu= te; que le Général Joffre ne se fait jamais gloire du nombre des = prisonniers et des canons capturés.

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Les Allemands avo= uent 300.000 hommes manquants, jusqu’au commencement d’Octobre.=

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        &= nbsp;           &nbs= p;                    Lundi= 12 Octobre

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        &= nbsp;                  Nous progressons au nord de l’Aisne

        &= nbsp;           En= tre Arras et l’Oise, l’ennemi ne peut forcer notre ligne=

15 heures

    &= nbsp;           &nbs= p;          1°)

A notre aile gauc= he, la cavalerie allemande, qui s’était emparée de certains points de passage sur la Lys, à l’est d’Aire en a été chassée dans la journée du 10 et s’est retirée dans la soirée dans la région d’Armentières.

Entre Arras et l’Oise, l’ennemi a attaqué très vivement sur la r= ive droite de l’Ancre sans réussir à faire de progrè= s.

2°)

Au centre, entre l’Oise et Reims, nos troupes ont légèrement progressé au nord de l’Aisne, notamment dans la région = au nord ouest de Soissons. Entre Craonne et Reims, des attaques allemandes exécutées la nuit ont été repoussées.

De Reims à= la Meuse, rien à signaler.

En Woëvre, l= es Allemands ont prononcé de très violentes attaques dans la région d’Apremont (à l’est de Saint Mihiel) au co= urs de la nuit du 9 au 10 et dans la journée du 10.

Apremont, pris et repris est resté entre nos mains.

3°)

A notre aile droi= te (Lorraine et Vosges) et Alsace, rien à signaler.

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En résumé, partout nous avons conservé toutes nos positio= ns.

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En Russie

Les combats continuent avec les arrières gardes allemandes au sud est de Wirball= en et sur la ligne des lacs à l’ouest de Suwałki.=

23 heures

Aucun déta= il nouveau à signaler, sauf la prise d’un drapeau près de Lassigny. L’impression de la journée est satisfaisante.

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        &= nbsp;                  Des a= vions allemands volent sur Paris

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Vingt bombes, six morts, vingt trois blessés sur Notre Dame, près de la Gare du Nord, au Faubourg Saint Germain.

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La ma= rche des Russes

Rome

    &= nbsp;           &nbs= p;          Panique à Vienne

Le Messagero dit = que les préparatifs les plus actifs sont faits au palais impérial d’Innsbruck pour recevoir les différents ministres d’Autriche. On redoute en effet que les Russes menacent Vienne, et, d= ans ce cas, la cour sera obligée de quitter la capitale. En= Hongrie, la population est terrifiée par l’avance des Russes sur Budape= st qui est bondé de réfugiés.
Rome

    &= nbsp;           &nbs= p;          Marche victorieuse russe en Hongrie.

Les journaux vien= nois avouent que l’armée autrichienne qui s’opposait à= la descente des troupes russes en Hongrie a subi des pertes considérabl= es à Maramaros.

L’arriv&eac= ute;e des troupes russes victorieuses a provoqué dans le nord de la Hongrie une confusion terrible. A Kaschau (ville de 50.000 habitants) sont arrivés 100.000 fugitifs. La misère est profonde.<= /span>

L’Arbeiter Zeitung affirme que les Autrichiens s’opposèrent, pendant dix = sept heures, à la marche en avant des Russes, amis qu’ils durent finalement se replier précipitamment car il ne restait dans les rangs des Autrichiens plus un seul homme non blessé.

Pétrograd

    &= nbsp;           &nbs= p;          Les Allemands visent les officiers russes.

Des soldats qui o= nt participé à la bataille d’Augustów rapportent que les Allemands ont soigneusement évité les combats à l’arme blanche. Ils cherchaient à abattre, par un tir précis, les officiers afin de priver leurs hommes de direction. Auss= i, un grand nombre d’officiers s’étaient perchés dans les arbres pour diriger le feu des soldats.

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        &= nbsp;           La vaillante S= erbie remporte de nouveaux succès

Celligné

    &= nbsp;           &nbs= p;          L’att= aque de Sarajevo

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Les Autrichiens o= nt battu en retraite, abandonnant un grand nombre de morts et de blessé= s.

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Mardi= 13 Octobre

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Nous résistons à notre aile gauche

Nous avançons au nord de l’Aisne

Les f= orts d’Anvers tiennent toujours

15 heures

    &= nbsp;           &nbs= p;          Encore un drapeau pris

1°)

A notre aile gauche, les actions de cavalerie continuent dans la région de La Bassée, Estaires, Hazebrouck

Entre Arras et l’Oise, l’ennemi a tenté plusieurs attaques qui ont échoué, notamment entre Lassigny et Roye.

2°)

Au centre, nous avons marqué quelques progrès sur les plateaux de la rive droite de l’Aisne= , en aval de Soissons, et à l’est et au sud-est de Verdun.

3°)

A notre aile droite, dans les Vosge= s, l’ennemi a attaqué de nuit dans la région du Ban de Sap= t au nord de Saint Dié ; il a été repoussé. Le drapeau pris hier appartient au 6° régiment d’infanterie a= ctif poméranien, n° 49 du 2° corps d’armée prussien.= La brigade de fusiliers marins a été engagée pendant tout= e la journée et la nuit du 9 au 10 contre les forces allemandes qu’= elle a repoussées en leur infligeant de fortes pertes : 200 tu&eacut= e;s, 50 prisonniers. Les pertes françaises sont de 9 tués, 39 blessés, 1 disparu.=

=

En Belgique

D’apr&egrav= e;s les derniers renseignements reçus sur Anvers, les Allemands n’occupent encore que les faubourgs de la ville. Les ving= t quatre forts des deux rives de l’Escaut résistent énergiquemen= t.

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En Ru= ssie

La lutte continue toujours sur la frontière de la Prusse Orientale. Au nord ouest de Lyck, les Allemands battent en retraite = en détruisant les ponts.

Dans la Pologne méridionale, entre Ivangorod et Sandomir, des combats d’artill= erie sont engagés avec des colonnes ennemies qui atteignent la Vistule.

23 heures

    &= nbsp;           &nbs= p;          Aucun renseignement de détail.

Violentes attaques sur le front, sur beaucoup de points, nous avons gagné du terrain, n= ulle part, nous n’en avons perdu.

Londres

    &= nbsp;           &nbs= p;          Le sixième fils du Kaiser rejoint l’armée.

Une dépêche de Berlin, via Amsterdam, annonce que le prince Joachi= m, 6^ème fils du Kaiser, a rejoint l’Armée.

Pétrograd &nb= sp;

    &= nbsp;           &nbs= p;          Les Allemands mobilisent les exemptés.

Suivant certains récits, les énormes pertes subies par ses troupes mettraient l’Allemagne dans l’obligation de supprimer toutes exemptions. D’autre part, le service de l’équipement militaire manquerait d’effets. L’ordre aurait été donn&eacu= te; d’enterrer les morts sans uniforme ni chaussures.

Belfort

    &= nbsp;           &nbs= p;          La vérité

La misère = se fait de plus en plus sentir en Allemagne. Les industriels allemands implore= nt par lettre de leurs clients suisses des commandes dans le but, disent-ils, = de faire vivre les familles qu’ils emploient.<= /p>
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        &= nbsp;           Co= mment les Belges ont défendu Anvers

Ostende   =             <= o:p>

Anvers rés= iste toujours. C’est seulement contre les forts que les Allemands maintien= nent leur tir.

Le Roi Albert ne serait pas blessé.

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Le Baron Guillaume, ministre de Bel= gique à Bordeaux, n’a reçu aucune confirmation du bruit suiva= nt lequel le roi Albert aurait été blessé.

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Les Allemands n’occupent que les faubourgs d’Anvers

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Le ministre de Belgique a déclaré que les Allemands n’occupaient que les faubourgs d’Anvers et que les forts des de= ux enceintes tenaient toujours.

Rotterdam

    &= nbsp;           &nbs= p;          La Hollande refuse des provisions aux Allemands en Belgique<= /i>

Le Général Von des Glotz, gouverneur allemand de Bruxelles, a envoyé en Hollande plusieurs émissaires qui, prétendant-ils la famine qui menace Bruxelles, cherchent à se procurer des provisions. Leurs tentatives sont restées sans succès. Le gouvernement hollandais surveille plus que jamais ses exportations.

Washington

    &= nbsp;           &nbs= p;          Ce que dit la presse américaine

La presse américaine considère la prise d’Anvers comme un inciden= t de campagne sans importance, qui ne peut pas affecter le résultat de la guerre.

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La visite des avi= ons

Un avion allemand, ainsi que nous le disions hier, est venu survoler Paris. Il a ét&eac= ute; pourchassé. Il faut noter, en effet, qu’une escadrille spéciale vient d’être affectée à la protec= tion de Paris et chargée de châtier comme il convient les Taube, s’ils renouvelaient leurs agressions.

=

L’étreinte russe se resserre

Pétrograd

    &= nbsp;           &nbs= p;          Le Prince Oleg, fils du Grand Duc Constantin blessé.<= /i>

Les Autrichiens dépourvus d’artillerie<= /o:p>

Les Russes en Transylvanie.

Bombardement de Przemsyl&= nbsp;

Rome

D’apr&egrav= e;s un télégramme de source russe, de nouveaux forts autour de Pr= zemsyl sont tombés. Le bombardement a pris des proportions extraordinaires.= Les pertes de la garnison sont énormes. L’artillerie Russe a fait sauter une fabrique de poudres.

Pétrograd

    &= nbsp;           &nbs= p;          Cracovie dans les serres russes.

Les Russes ont maintenant complètement terminé l’organisation administrative de la région de Lemberg, qui est devenue une province divisée en 13 districts.

Les troupes russes avancent lentement mais irrésistiblement vers Cracovie, dont la population est déjà réduite à moitié.

Les critiques militaires assurent que les positions des Russes concernant Cracovie sont excellentes et que même si les forces autrichiennes décimées et démoralisées réussissaient à effectuer une jonction avec les Allemands, la situation ne serait = pas changée.

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        &= nbsp;           &nbs= p;            &= nbsp;      Mercredi 14 Octobre 1914

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        &= nbsp;    A l’aile gauche, notre armée prend nettement l’offensive

        &= nbsp;                  Nos progrès sensibles sur plusieurs points

        &= nbsp;            &= nbsp;           Les Allemands occupent Lille

15 heures

    &= nbsp;           &nbs= p;          1°)

A notre aile gauc= he, nos forces ont repris l’offensive, des régions d’Hazebro= uck et de Béthune, contre des éléments ennemis compos&eacu= te;s en majeure partie de cavalerie venant du front Bailleul – Estaires - = la Bassée. La ville de Lille, tenue par= un détachement territorial, a été attaquée et occupée par un corps d’armée allemand. Entre Arras et Albert, nous avons fait des progrès marqués.

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2°)

Au centre, nous a= vons également progressé dans la région de Berry au Bac, et avancé légèrement vers Souain et au nord de Malancourt entre Argonne et Meuse.

Sur la rive droit= e de la Meuse, nos troupes qui tiennent les Hauts de Meuse, à l’est= de Verdun, ont avancé au sud de la route de Verdun à Metz.<= /o:p>

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3°)

A notre aile droi= te (Vosges et Alsace) pas de changement.

En résumé, la journée d’hier a été marquée par un progrès sensible de nos forces sur divers poin= ts du champ de bataille.

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En Galicie

Les corps autrich= iens battus en Galicie tentent de se reformer à 40 kilomètres à l’ouest de Przemsyl.

23 heures

Rien à signaler, sinon une avance assez notable dans la région de Berry au = Bac.

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    &= nbsp;           &nbs= p;          Le 24^ème colonial est proposé pour la Croix.

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    &= nbsp;           &nbs= p;          La République Française accueille le gouvernem= ent belge.

    &= nbsp;           &nbs= p;          C’est au Havre que se sont installés les ministres du Roi Albert.

Nouvelle défaite des Autrichiens.

Rome<= o:p>

On mande de Scuta= ri au Corriere d’Italia qu’une sanglante rencontre a eu lieu au no= rd de Sarajevo, entre une colonne de 16.000 Autrichiens, pourvus de six batter= ies d’artillerie de montagne, et les troupes monténégrines.= Après une demi journée d’attaques et de contre attaques, le Général Wukotich a donné l’ordre d’assaut général. Les Autrichiens ont perdu 2.500 hommes et une batter= ie d’artillerie. Les Monténégrins ont eu 300 morts et blessés.

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Celli= gné

    &= nbsp;           &nbs= p;   Raguse attaquée

Une colonne serbo-monténégrine, opérant en Herzégovine, à commencé à attaquer Raguse*. Raguse, on le sait, est un port important sur l’Adriatique. La ville (12.000 habitants) est aussi une importante place forte.<= /i>

*Dubrovnik aujourd’hui

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L’offensive russe

Pétrograd

&nbs= p;            &= nbsp;           &nbs= p; Le Siège de Przemsyl

Pétrograd

Avance russe en Hongrie

Pétrograd

Des détachements de cavalerie russe, ont traversé plusieurs cols des Carpathes et ont débouché = sur la plaine hongroise.

Prisonniers allemands

Lorient

&nbs= p;            &= nbsp;           &nbs= p; Insulté, un Alsacien soufflette un officier prussien

<= /i>

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        &= nbsp;           Lo= ndres se prépare à recevoir les Zeppelins=

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    &= nbsp;           &nbs= p;          Jeudi 15 Octobre 1914

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        &= nbsp;    Français et Anglais se battent aux côtés de leurs amis Belges

        &= nbsp;           Pas de détails, bonne impression

15 heures

1° A notre ai= le gauche, jusqu’à l’Oise, les opérations se poursui= vent normalement.

2° Au centre,= les progrès de nos armées dans la région de Berry au Bac s= ont confirmés.

3° A notre ai= le droite, rein de nouveau

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        &= nbsp;           &nbs= p;             = En Belgique

Dans la ré= gion de Gand, quelques engagements ont eu lieu dans la nuit du 12 au 13 et dans = la journée du 13. Les troupes anglo-françaises ont occupé Ypres.

23 heures

Les renseignement= s, d’ailleurs très généraux, reçus ce soir n’indiquent aucune modification de la situation.

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Une victoire devant Ypres

Nord de la France

Les derniè= res informations que j’ai pu obtenir parlent de fortes colonnes allemande= s de toutes armes passant à travers Bailleul, dans al direction d’Ypres. Autour de cette ville, les Allemands paraissent être concentrés en grand nombre.

=

Nos troupes les chassent

Un vif combat a eu lieu à Ypres. Les Allemands ont été repoussés à plusieurs kilomètres de la ville avec des pertes considérables.

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Les Allemands devant Gand.

Amsterdam

Un détache= ment de cavalerie allemande est entré à Gand. L’officier qui= le commandait s’est rendu à l’hôtel de ville et a conféré avec le bourgmestre et des conseillers de la ville.

Les couleurs allemandes ont été ensuite arborées sur l’hôtel de ville. Les Allemands, après avoir donné des instructions au bureau de postes et télégraphe, ont quitté la ville.

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        &= nbsp;                   &= nbsp;    La marche russe se précipite

Pétrograd

Sur le front s’étendant dans la région de Varsovie et de San jusqu’à Przemsyl et plus au sud, jusqu’au Dniester, les opérations continuent à se développer.

En Prusse Orienta= le, pas de changement.

=

Un Zeppelin descendu près de Varsovie

Dans la ré= gion déserte, près de Varsovie, un Zeppelin survolait assez bas un bois où était cachée une patrouille de cosaques. Ceux-= ci épièrent le moment propice, abattirent le Zeppelin et s’= ;en emparèrent avec une telle rapidité que les Allemands n’eurent même pas le temps de le détruire.

Le Zeppelin est intact ; son équipage, sain et sauf, a été amené à Varsovie.

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    &= nbsp;           &nbs= p;                  &= nbsp;                  700.0= 00 Allemands hors de combat

Dans les milieux journalistiques, on estime que 700.000 soldats allemands ont ét&eacu= te; mis hors de combat par les Français, les Belges et les Russes.<= /o:p>

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Les succès serbes

Nisch

    &= nbsp;           &nbs= p;            &= nbsp;    Les Serbes réduisent au silence l’artillerie ennemie

Hier sur le front Zvornik-Loznitsa l’ennemi a ouvert un violent feu d’artillerie = sur l’aile droite serbe : l’artillerie serbe a réduit r= apidement ce feu au silence.

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       Les Autrichiens battus en Bosnie

Le 9 octobre, les troupes serbes ont rencontré l’ennemi avec succès en Bo= snie et se sont emparées de plusieurs mitrailleuses. Le même jour, l’ennemi a ouvert un faible feu d’artillerie sur la forteresse = de Belgrade et sur les quais du Danube. Le 10 octobre, sur le front Zvornik-Loznitsa, les troupes serbes on remporté des succès d= ans plusieurs escarmouches.

=

Sur le reste du front, on ne signal= e rien d’important.

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=

    &= nbsp;           &nbs= p;          Espions allemands arrêtés à Douvres

               &= nbsp;           &nbs= p;             = Vendredi 16 Octobre

=

                                   Nous avançons sur toute la ligne

        &= nbsp;           Sur certains points, nos progrès sont sensibles

De leur côté, les Allemands ont repris en territoire belge leur marche= en avant.

=

15 heures

    &= nbsp;           &nbs= p;          1°)

A notre aile gauc= he, l’ennemi a évacué la rive gauche de la Lys. Entre la L= ys et le canal de la Bassée, la situation est stationnaire. Dans la ré= gion de Lens et entre Arras et Albert, nos progrès ont été notables.

Entre la Somme et l’Oise, aucun changement. Les Allemands ont canonné notre ligne sans prononcer d’attaques d’infanterie.

2°)

Au centre, entre l’Oise et la Meuse, nous avons avancé vers Craonne, au nord es= t de la route de Berry au Bac à Reims et au nord de Prunay. Dans la direc= tion de Beine, plusieurs tranchées allemandes ont été enlevées.

Entre Meuse et Moselle, après avoir repoussé dans la nuit du 13 au 14 des attaques au sud est de Verdun, nos troupes ont progressé le 14 au su= d de la route de Verdun à Metz.

3°)

A notre aile droi= te, l’offensive partielle prise par les Allemands dans le Ban de Sapt, au nord de Saint Dié, a été définitivement enrayée.

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En Belgique

Les troupes allemandes venant d’Anvers se sont mises en marche vers l’ouest= et ont atteint dans la soirée du 14 la région de Bruges et de Thielt.

=

En Russie

Les combats se poursuivent sur le front à partir de la région de Varsovie, le long de la Vistule et du San et jusqu’à Przemsyl et plus loin = vers le sur jusqu’au Dniester.

Aucun changement = en Prusse Orientale.

23 heures

Les nouvelles de = la journée indiquent des gains sur plusieurs points du front : à l’aile gauche, au nord de la Lys, où nous avons pris Estaires ; au centre, au nord et à l’est de Reims, o&ugra= ve; nous avons progressé de près de deux kilomètres, sur l= es Hauts de Meuse et dans la Woëvre, au sud de Saint Mihiel et prè= s de Marcheville.

=

Le siège devant Przemsyl=

Pétrograd

Sur la rive gauch= e de la Vistule, sur les routes conduisant de Varsovie à Ivangorod, nos troupes, le 13 Octobre, ont pressé avec succès les troupes allemandes. Un de nos régiments a fait prisonnières deux compagnies allemandes.

Au sud de Przemsy= l, le combat continue.

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Rome

Le Goeben et le Breslau dans la Mer Noire

Londres

Un paquebot allemand coulé, un autre capturé= ;.

Londres

    &= nbsp;           &nbs= p;          Capture d’un voilier allemand

Bordeaux

    &= nbsp;           &nbs= p;          Prise d’un drapeau allemand

    &= nbsp;           &nbs= p;          Le trophée, décoré de la croix de fer, appartenait &agrav= e; un régiment bavarois.

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        &= nbsp;                         Le ca= lvaire de la Belgique

Ostende

    &= nbsp;           &nbs= p;          Fidè= le à son passé d’honneur.

La Belgique vit d= es heures douloureuses. Harcelée, traquée, sanglante, elle conti= nue à tenir tête au flot envahisseur qui va la submerger. Elle ne lui cède le terrain que pas à pas et, fidèle à = la parole donnée, elle aura dédaigneusement repoussé les avances allemandes.

La botte teutonne cependant pèse lourdement maintenant sur le sol de la Belgique, qui chaque jour s’effrite davantage.

=

Les Allemands à Gand

Hier matin &agrav= e; 5 heures, quinze Uhlans pénétraient dans Gand, et peu de temps après, la ville était occupée par plusieurs régiments ennemis.

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LR= 17;inquiétude à Ostende

Leur approche ava= it été connue à Ostende. Parmi la population, grossie par= de nombreux réfugiés d’Anvers et des environs, l’inquiétude devient grande.

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        &= nbsp;           Ils bombardent encore la cathédrale de Reims
Châlons sur Marne

L’artillerie allemande continue à diriger des projectiles sur la cathédral= e de Reims.

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La Hollande menacée

Londres

Le Times, dans un article de fond, dit que l’Allemagne, en se livrant à des atta= ques furieuses contre la Belgique, avait pour but principal de produire de l’effet sur les Pays Bas.

Le plan de campag= ne allemand pour l’agrandissement de l’empire d’Allemagne, dit-il, a toujours compris l’occupation de la Belgique et des Pays Ba= s et la prise d’Anvers a rendu beaucoup proche l’éventualité de l’occupation des Pays Bas.<= /o:p>

=

Détachements allemands près de la frontière hollandaise.

Roosendaal

Des détachements de cavalerie allemande et des marins ont pris possession près d’Esschen. Sur les bérets des marins se trouve l’inscription : 3^ème division artillerie de marine. Ils ont fouillé les maisons, se sont établis en ville= et ont saisi un nombre de jeunes gens ayant l’âge militaire.<= /o:p>

Les Allemands s’occupent activement d’organiser des trains d’Anvers à la frontière. Les marins allemands ont arboré = un drapeau allemand sur la frontière qui semble être une menace p= our la Hollande.

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        &= nbsp;           &nbs= p;             = Samedi 17 Octobre 1914

=

        &= nbsp;           Les progrès de nos armées sont partout confirmés

15 heures  &nbs= p;          Les progrès indiqués par le communiqué d’hier sont confirmés. A notre aile gauche, l’action des forces alli&eacut= e;es s’étend maintenant de la région d’Ypres à = la mer.

    &= nbsp;           &nbs= p;          En Russie

    &= nbsp;           &nbs= p;          Sur la rive gauche de la Vistule, dans la journée du 13, les troupes russes ont refoulé les attaques allemandes dirigées sur Varsovie et Ivangorod. Un combat est engagé au s= ud de Przemsyl.

23 heures  &nbs= p;          A notre aile gauche, l’action a continué avec vigueur, partout n= ous tenons. Sur certains points, nous avons gagné du terrain et occupé notamment Laventie, à l’est d’Estaires dan= s la direction de Lille. Aucun incident notable à signaler sur les autres parties du front, sauf une attaque infructueuse des Allemands dans la région de Malancourt, au nord-est de Verdun.

    &= nbsp;           &nbs= p;          =

    &= nbsp;           &nbs= p;          Le bombardement de Cattoro reprend avec une extrême violence.=

Rome

    &= nbsp;           &nbs= p;          On mande de Saint Jean de Medua que le bombardement de Cattoro, qui avait été interrompu, a repris hier avec une extrême violence, dirigé à la fois du mont Lovcen et par des unités nava= les franco-anglaises.

    &= nbsp;           &nbs= p;          On estime que le bombardement ne cessera pas avant la destruction des forts extérieurs.

    &= nbsp;           &nbs= p;          Des artilleurs français manoeuvrent avec succès les grosses pièces installées sur le mont Lovcen.

    &= nbsp;           &nbs= p;            &= nbsp;

    &= nbsp;           &nbs= p;          La Hollande interdit l’exportation du pétrole.<= /i>

La Haye

    &= nbsp;           &nbs= p;          Un édit royal interdit l’exportation de pétrole de la Holl= ande.

    &= nbsp;           &nbs= p;          Un Allemand bienveillant envers les prisonniers français.

Copen= hague

    &= nbsp;           &nbs= p;          Il est condamné à six semaines de prison.<= /b>

    &= nbsp;           &nbs= p;          Le tribunal de Munich a condamné le négociant Emile Marix &agrav= e; six semaines de prison pour avoir fait preuve à l’égard= des prisonniers français d’une bienveillance inconvenante.

    &= nbsp;           &nbs= p;          Les Allemands à Bruges

Amsterdam

Le Telegraaf appr= end de Huis que les Allemands, après un court combat à Ursel, à mi-chemin entre Gand et Bruges, se sont ouvert la voie de Bruges où ils sont arrivés hier.

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Combat acharné le long de la Vistule

Pétrograd

Les correspondant= s de plusieurs journaux relatent que la cavalerie russe a engagé victorieusement un grand combat le long de la Vistule. L̵= 7;infanterie russe, soutenue par l’artillerie, poursuivit la bataille et chassa les avant-gardes ennemies d’Ivangorod, faisant de nombreux prisonniers.

Actuellement, le combat se développe rapidement et revêt un caractère d’extrême acharnement.

Les prisonniers racontent que, partout dans les armées allemandes, les ordres du jour exhortent les soldats à faire leur devoir jusqu’au 7 Novembre, jour où la paix sera conclue.

Entre temps, des combats très violents sont livrés au-delà des Carpathe= s, où les Autrichiens, s’appuyant sur Przemsyl, font des efforts énormes pour rejeter les Russes au nord dans la vallée des fleuves Stryvetz et Dniester supérieur afin, en cas de succès= , se fortifier dans le bassin du San et du Dniester.
=

Deux aéroplanes, après un Zeppelin survolant Varsovie, furent abat= tus. Les cosaques sabrèrent les équipages et s’emparè= rent des appareils qui sont presque intacts.

    &= nbsp;           &nbs= p;            &= nbsp;           &nbs= p;            &= nbsp;     Dimanche 18 Octobre 1914

    &= nbsp;           &nbs= p;            &= nbsp;          Nous gagnons du terrain et vers Lille et vers Saint Mihiel=

    &= nbsp;           &nbs= p;            &= nbsp;           &nbs= p;            &= nbsp;     Les Russes font des prisonniers

15 heures  &nbs= p;            &= nbsp;    Calme relatif sur la majeure partie du front

    &= nbsp;           &nbs= p;          A notre aile gauche, pas de modification dans la région d’Ypres.= Sur la rive droite de la Lys les troupes alliées ont occupé Fleurboix, ainsi que les abords immédiats d’Armentières. Dans la région d’Arras et dans celle de Saint Mihiel, nous avo= ns continué à gagner du terrain.

    &= nbsp;           &nbs= p;          En Belgique

    &= nbsp;           &nbs= p;          Les troupes allemandes occupant la Belgique occidentale n’ont pas dépassé la ligne Ostende-Thouro= ut-Roulers-Menin.

    &= nbsp;           &nbs= p;          En Russie

    &= nbsp;           &nbs= p;          Aucun changement notable sur le front de la Prusse orientale. Sur le cours moyen = de la Vistule, les armées austro-allemandes ont été réduites à la défensive sur tout le front. Au sud de P= rzemsyl, les combats continuent. Les Russes ont fait cinq cents prisonniers.

23 heures

    &= nbsp;           &nbs= p;          Sur le front, simple canonnade

    &= nbsp;           &nbs= p;          A note aile gauche, les progrès continuent. Les troupes britanniques se sont emparées de Formelles, au sud-est de Lille. Sur le canal d’Ypres à la mer nos fusiliers marins ont repoussé une attaque allemande.

Londres

    &= nbsp;           &nbs= p;          Une victoire navale de l’escadre anglaise

    &= nbsp;           &nbs= p;          Quatre torpilleurs allemands coulés

    &= nbsp;           &nbs= p;          L’Ami= rauté annonce que le croiseur Undaunted, accompagné des contre torpilleurs Lance, Lennox, Legion et Loyal a engagé le combat contre quatre cont= re torpilleurs allemands à la hauteur de la côte hollandaise.

    &= nbsp;           &nbs= p;          Tous les contre torpilleurs allemands ont été coulés.<= /o:p>

Copenhague

    &= nbsp;           &nbs= p;          Le général de Molke chef du grand état major.<= /span>

    &= nbsp;           &nbs= p;          Comment fut coulé le croiseur « Hawke »

Aberdeen

Le croiseur angla= is Hawke fut englouti en cinq minutes. Le périscope du sous marin allem= and torpilleur disparut aussitôt après l’explosion qu’= il avait provoquée.

Ce matin, un chalutier a ramené à Aberdeen quarante huit survivants du Haw= ke. Ils avaient été recueillis par un vapeur norvégien alo= rs qu’ils occupaient une chaloupe dangereusement surchargée autou= r de laquelle se maintenaient sur l’eau, au moyen de radeaux et de ceintur= es de sauvetage, d’autres marins qui n’avaient pu y trouver place.= Le vapeur norvégien les avait transbordés hier soir sur le chalutier. Quarante neuf officiers et hommes d’équipage ont été sauvés.

Il y a trois cent cinquante manquants.

Rome

On mande de Saint Jean de Medua au Messagero que le bombardement de Cattoro a duré tou= te la nuit.

=

=

Le peuple belge, = dans l’épreuve, garde toute sa vaillance.=

Ypres

Il m’a fallu quitter Ostende, où les Allemands se sont installés hier sans rencontrer la moindre résistance, puisque les troupes belges, quaran= te huit heures avant, avaient quitté la région. De Gand au littoral, l’ennemi aura donc avancé = sans tirer un coup de fusil, mais cette occupation pourrait bien être de courte durée.

=

Ypres accueille les Alliés avec enthousiasme<= /o:p>

A Ypres, d’où je vous adresse ce télégramme, des Allemand= s se trouvaient encore il y a quelques jours. Ils en partirent précipitam= ment en apprenant l’arriv&ea= cute;e des forces franco-anglaises qui furent accueillies par la population avec un enthousiasme inouï.

Comme partout où ils sont passés, les Allemands ont naturellement commis ici quelques méfaits.

=

Navrante misère

Le long cortège de misère qui s’achemine vers la France a déjà laissé derrière lui quelques épaves= . A bout de forces, de pauvres gens ont dû s’arrêter. Ils cam= pent dans les fossés des routes, et jusqu’ici, il n’a pas toujours été possible de les secourir tous d’une manière suffisamment efficace.

Quelles mesures va-t-on prendre d’ailleurs, pour venir en aide à des milliers = de réfugiés dont le dénuement, de jour en jour, va devenir plus grand.

=

=

La Reine des Belges au quartier général

La Reine des Belg= es ne s’est pas réfugiée en Angleterre avec ses enfants. Le ministre d’Etat, Mr Huismans a déclaré que la Reine n’avait pas voulu se séparer de son mari. Elle est actuellemen= t au quartier général et partage les dangers et l’héroïsme du Roi.

=

=

Présomption de Guillaume II<= /b>

Amsterdam

D’apr&egrav= e;s le Lokal Anzeiger, le Kaiser a félicité récemment le commandant du corps d’armée bavarois pour le courage de ses troupes. Il a déclaré :

-<= span style=3D'font:7.0pt "Times New Roman"'>      = Je voudrais voir = les Anglais et les Bavarois se rencontrer seulement une fois.=

Un dirigeable allemand pris par des torpilleurs anglais

Le capitaine Lawrence, commandant le vapeur Colchester, arrivé au quai de Parkest= one cet après midi, dit avoir rencontré dans la Mer du Nord deux torpilleurs britanniques qui venaient de capturer un dirigeable qui avait été précipité dans les flots par le mauvais tem= ps ou par la canonnade dirigée contre lui ; mais ce qui n’est pas douteux, c’est qu’il était en la possession des mari= ns anglais.

    &= nbsp;           &nbs= p;          Montr&eacut= e;al donne le nom de Poincaré à une de ses avenues.

Copenhague

LR= 17;état du Prince Oscar, fils de Guillaume II, qui est atteint d’une maladie = de cœur, est considéré comme très sérieux. Les médecins défendent au prince de retourner au feu.<= /span>

=

Le communiqué allemand ne parle plus de victoires.=

Amste= rdam

    &= nbsp;           &nbs= p;          Le Kaiser serait à Czestochowa.

    &= nbsp;           &nbs= p;          Les combats des contre torpilleurs anglais et allemands

    &= nbsp;           &nbs= p;          Trente et un prisonniers allemands.

L’amiraut&e= acute; annonce que les pertes éprouvées par les Anglais au cours des combats de contre torpilleurs qui ont eu lieu, sont de 1 officier et 4 mari= ns blessés.

=

=

    &= nbsp;           &nbs= p;          En Pologne

Pétrograd

Les Allemands ont subi avant-hier une véritable défaite à Ivangorod et Varsovie. Suivant les journaux, la ville devait être pri= se sans coup férir, mais les assaillants ont dû fuit honteusement= en toute hâte en abandonnant leurs canons et leur matériel. Les routes étaient transformées en cloaques. On dit que trois ou quatre corps d’armée allemands étaient engagés.<= o:p>

Les pertes infligées aux Allemands au cours de cette bataille ont été sensibles.

Pétrograd

    &= nbsp;           &nbs= p;          Les Russes ont repris Groitzy

La ville de Groit= zy, qui était entre les mains des Allemands, a été reprise. Durant la fin de la semaine, il y a eu autour de Varsovie de rudes engageme= nts. Dimanche, à un certain village, les Allemands, d’abord repoussés, reçurent des renforts pendant la nuit et reprirent= le dessus. L’artillerie russe résista cependant à des forc= es cinq fois supérieures en attendant l’arrivée de batteri= es nouvelles.

Amsterdam

Huit mille Autric= hiens envoyés à Cracovie qui ont participé au siège d’Anvers sont arrivés à Aix la Chapelle selon le Nieuw Rotterdamsche courant. Ils sont envoyés à Cracovie.

Pétrograd

    &= nbsp;           &nbs= p;          Les Russes attaquent à la baïonnette.

Sur le front de <= st1:PersonName ProductID=3D"la Prusse Orientale" w:st=3D"on">la Prusse Orientale et de la Vistule, aucun changement à signaler. Les tentatives faites= par les Autrichiens pour traverser la San ont échoué.<= /span>

Au sud de Przemsy= l, le combat continue. Sur plusieurs points ont eu lieu des attaques à = la baïonnette, au cours desquels nous avons fait prisonniers quinze offic= iers autrichiens et plus de mille soldats.

On signale que to= us les Autrichiens ont renforcé les cols des Carpathes.

    &= nbsp;

    &= nbsp;           &nbs= p;          =

    &= nbsp;           &nbs= p;          Lundi 19 Octobre 1914

    &= nbsp;           &nbs= p;          Depuis la mer jusqu’à l’Oise les troupes alliées augment= ent partout leur avance

15 heures

    &= nbsp;           &nbs= p;          A notre aile gauche, au nord du canal de La Bassée, els troupes alliées ont occupé le front Givenchy, Illiers, Fromelles, et repris Armentières.

    &= nbsp;           &nbs= p;          Au nord d’Arras, la journée d’hier a été marquée par une avance sensible de notre part.=

    &= nbsp;           &nbs= p;          Entre la région d’Arras et l’Oise, nous avons légèrement progressé sur certains points.

    &= nbsp;           &nbs= p;          Au centre et à notre aile droite, la situation est stationnaire.

    &= nbsp;           &nbs= p;          En Belgique

    &= nbsp;           &nbs= p;          L’arm= ée belge a vigoureusement repoussé plusieurs attaques dirigées p= ar les Allemands contre les points de passage de l’Yser.

23 heures

    &= nbsp;           &nbs= p;          Dans la nuit dernière, deux violentes attaques ont été tentées par les Allemands au nord et à l’est de Saint Dié ; elles ont été repoussées avec des pe= rtes sérieuses pour l’ennemi.

    &= nbsp;           &nbs= p;          Aucun autre renseignement important n’est encore parvenu sur les opérations de la journée.

    &= nbsp;           &nbs= p;          L’Ang= leterre a sous les armes 1.200.000 hommes

    &= nbsp;           &nbs= p;          Nos aviateurs font bonne garde

    &= nbsp;           &nbs= p;          Mardi 20 Octobre 1914

    &= nbsp;           &nbs= p;          La bataille est vive aux abords de Lille

    &= nbsp;           &nbs= p;          Nos progrès en Alsace

    &= nbsp;           &nbs= p;          Un succès de l’armée belge

15 heures  &nbs= p;          =

A notre aile gauc= he, entre la Lys et le canal de La Bassée, nous avons progressé s= ans la direction de Lille.

Des combats extrêmement opiniâtres se livrent sur le front de La Bass&eacut= e;e, Ablain Saint Nazaire; nous avançons maison par maison dans ces deux localités.

Au nord et au Sud d’Arras, nos troupes se battent sans répit depuis plus de dix jours avec une persévérance et un entrain qui ne se sont à aucun moment démentis.

Dans la ré= gion de Chaulnes, nous avons rejeté une forte contre attaque et gagn&eacu= te; quelque terrain.

Au centre, rien à signaler.

A notre aile droi= te, en Alsace, à l’ouest de Colmar, nos avant postes sont sur une ligne Bonhomme-Pairis, Sulzern. Plus au sud, nous occupons toujours Thann.<= o:p>

=

En Belgique

L’artillerie lourde ennemie a canonné sans résultat le front Nieuport R= 11; Vlad, Sloo à l’est de Dixmude.

Les forces alliées, et notamment l’armée belge, ont non seulement repoussé de nouvelles attaques allemandes, mais se sont avancé= ;es jusqu’à Roulers.

23 heures

    &= nbsp;           &nbs= p;          Entre Arras et Roye, légers progrès.

Sur plusieurs poi= nts, nous sommes parvenus jusqu’aux réseaux de fil de fer de la défense.

Dans les environs= de Saint Mihiel, nous avons gagné du terrain sur la rive droite de la Meuse.

Sur le reste du front, aucune nouvelle importante n’est parvenue. Les attaques allema= ndes entre Nieuport et Dixmude ont été repoussées par l’armée belge, aidée efficacement per l’escadre britannique.

=

Le communiqué russe

Pétrograd &nb= sp;

Vendredi, sur tou= t le front, la situation n’a pas subi de modification importante. En Prusse orientale, tout est calme. Le combat sur la Vistule et en Galicie continue.=

=

Notre 75

=

       Du côté de Vermelles (région de La Bassée), une de = nos batteries de 75 a détruit quinze mitrailleuses ennemies dont deux blindées. Aux environs de Saint Mih= iel, nous avons détruit une batterie d’artillerie lourde.

=

Le communiqué anglais

Les troupes angla= ises ont fait de sérieux progrès.

Pendant les comba= ts des deux derniers jours dans la région du Nord, les Alliés ont repoussé l’ennemi plus de 30 miles en arrière (48 kilomètres).

=

=

La guerre sur mer

Londres

    &= nbsp;           &nbs= p;          Les Anglais capturent le navire allemand Comet avec sa T.S.F.=

L’amiraut&e= acute; communique les détails suivants sur la capture du navire auxiliaire allemand Comet, porteur d’une installation complète de T.S.F. = Le 9 Octobre, le Nusa, commandé par le capitaine Jackson qui avait avec l= ui le lieutenant colonel Paton et un détachement d’infanterie de marine partit à la recherche du Comet au large de la Nouvelle Guin&eacu= te;e. L’opération réussit complèteme= nt. Le Comet fut capturé avec touts son installation de T.S.F. Le capita= ine, 4 officiers et cinquante deux hommes furent faits prisonniers. Le Comet est maintenant affecté au service de la marine australienne.<= /span>

=

Cattoro violemment bombardé par les Français.

Les neuf forts se trouvent sous le feu des batteries françaises du Mont Loween. L̵= 7;un a cessé de répondre au bombardement.

=

Le Prince Eitel serait blessé

On annonce que le Prince Eitel-Frédéric, fils du Kaiser, a réalisé son ambition suprême, et comme son frère, le Prince Joachim, a versé son sang pour la pat= rie. Son Altesse impériale est récemment tombé= ;e de cheval et s’est fait une coupure au genou.

Amsterdam

    &= nbsp;           &nbs= p;          Chute d’un avion militaire allemand.

Un aéropla= ne militaire allemand parti de Docberitz le 16 Octobre est tombé pr&egr= ave;s de Rathenow.

Le pilote a été tué, son passager est grièvement blessé.

Besançon

    &= nbsp;           &nbs= p;          Obus allemands tombés en territoire suisse.

=

Lors du combat qu= i a eu lieu la semaine dernière dans la région de Seppois et Niederlaugen (Haute Alsace), les obus qui sont tombés sur le territo= ire suisse sont bien allemands. Une fusée ramassée sur place porte les indications suivantes : S H 289 Dopp 396 N/A/

=

=

Mercredi 21 Octobre 1914

L’armée belge reste ferme sur les rives de l’Yser

On se bat toujours près de Lille=

Nous nous maintenons sur la Meuse

15 heures

A notre aile gauc= he, les Allemands tiennent toujours fortement les avances, de Lille dans la direction d’Armentières, Fournes et la Bassée.

Sur la Meuse, l’ennemi a essayé en vain de repousser celles de nos troupes q= ui ont débouché sur la rive droite dans la presqu’îl= e du Camp des Romains. En résumé, dans la journée du 19, no= us avons fait quelques progrès de détail sur divers points du fr= ont.

=

En Belgique

Malgré de violentes attaques, l’armée belge s’est maintenue sur la ligne de l’Yser. D’autres actions sont engagées dans la région d’Ypres contre les forces allemandes opérant de = ce côté et des forces ennemies.

=

En Russie

Situation sans changement. Les tentatives de franchissement du San par les Autrichiens ont été repoussées. La bataille continue au sud de Przemsyl dans de bonnes conditions pour les Russes.

23 heures

La journée= a été caractérisée par un effort des Allemands sur toutes les parties du front : à l’extrême nord, où l’armée belge a remarquablement tenu, à la Bassée où les Allemands ont tenté une offensive particulièrement violente, au nord d’Arras, à Mametz, e= ntre Péronne et Albert, à Vauquois, à l’est de l’Argonne, enfin sur les Hauts de Meuse et dans la région de Champlon.

Partout les attaques allemandes ont été repoussées.

=

=

=

    &= nbsp;           &nbs= p;          Chute mortelle d’un aviateur allemand

Amsterdam

    &= nbsp;           &nbs= p;          L’avi= ateur Scharff s’est tué en tombant de son avion.

    &= nbsp;           &nbs= p;          L’&ea= cute;chec allemand devant Varsovie

Pétrograd

    &= nbsp;           &nbs= p;          Ils ont perdu 30.000 hommes

Les récits= de la bataille orientale arrivent maintenant à Varsovie avec les blessés et les prisonniers allemands qui y sont amenés par des trains successifs. Les prisonniers et les réfugiés admettent = tous que l’attaque rapidement conçue et exécutée de <= st1:PersonName ProductID=3D"la ligne Cracovie-Echenstochow" style=3D"BACKGROUND-POSITION: left bottom; BACKGROUND-IMAGE: url(res://ieta= g.dll/#34/#1001); BACKGROUND-REPEAT: repeat-x" tabIndex=3D"0" w:st=3D"on">la ligne Cracovie-Echenstochow = sur Varsovie fut d’abord une opération politique bien plus qu̵= 7;un mouvement stratégique.

    &= nbsp;           &nbs= p;          Un bataillon Autrichien se rend avec ses mitrailleuses

Pétrograd

On ne signale auc= un changement essentiel. Les troupes russes sont, les unes en contact étroit avec l’ennemi, les autres en combat sur le front de la rivière Zouma et Styrie et en Prusse Orientale.

Au su= d de Przemsyl, les Russes continuent à faire des prisonniers en masse. Un bataillon autrichien entier s’est rendu avec tous ses officiers et ses mitrailleuses.

    &= nbsp;           &nbs= p;          Lutte acharnée en Belgique

Turnes

Le ca= non n’a cessé de tonner toute la journée. Une pluie de fer et de feu s’abat sur la vallée de l’Yser. L= es Allemands font un effort inouï pour percer les lignes belges mais ils voient tous leurs mouvements offensifs arrêtés.

Cinq soldats composant une patrouille s’étaient avancés dans= une ferme dépendant du village de Schoore, dans lequel une trentaine d’Allemands se trouvaient. Pourtant quelqu’un à côté d’eux dormait bruyamment. C’était un Boche, raconte un des hommes de la patrouille à son chef. Le voilà, on vous l’amène. Mais savez-vous où nous l’avons déniché ? dans un four. Fallait voir la tête qu’il a faite quand il nous a vus ! Non kaput, non ka= put, suppliait-il. Nous ne te tuerons pas, nous ne sommes pas des sauvages comme vous dis-je. Donne tes mains, et il dit :

    &= nbsp;           &nbs= p;          - Pour moi, guerre finie.

=

=

=

Jeudi 22 Octobre 1914

=

Les Allemands concentrent leurs plus violents efforts en territoire belge.

15 heures

Dans la journée d’hier, les attaques de l’ennemi ont été particulièrement violentes sur Nieuport, Dixmude e= t La Bassée. Toutes= ont été repoussées avec une extrême énerg= ie par les armées alliées.

Partout ailleurs, la situation est sans changement notabl= e.

23 heures

A notre aile gauc= he, de la mer du Nord jusqu’à La Bassée, sur les fronts de Nieuport à Dixmude, d’Ypres à Menin, de Warmenton &agra= ve; La Bassée, une violente bataille s’est livrée dans la journée. Aux dernières nouvelles, les forces allemandes tenaient partout.

Rien à signaler au centre et à l’aile droite.

En Russie

L’arm&eacut= e;e allemande qui s’était portée sur Varsovie a été contrainte dans la journée d’hier à u= ne retraite précipitée. L’ennemi abandonne les positions qu’il avait organisées défensivement. Les Russes poursuivent et font de nombreux prisonniers.

=

Guill= aume II assiste à la défaite des ses troupes=

Pétrograd

    &= nbsp;           &nbs= p;          Le combat important a progressé jusqu’hier à l’ouest= de Varsovie.

Les colonnes russ= es ont résolument repoussé les Allemands au-delà de leurs positions principales sur la ligne Skierniewice – Kielce – S= andomir.

Du confortable po= int de tir de Spala, le Kaiser, un hôte qui s’était invité lui-même pour apprécier l’hospitalit&eacut= e; du Tsar, incita vainement ses légions à résister &agra= ve; l’assaut des Russes.

Il n’y a au= cun détail à cueillir au ministère de la guerre, mais les correspondants de Varsovie sur le front décrivent l’éne= rgie des duels d’artillerie et la capture de beaucoup de prisonniers, parmi lesquels un grand nombre de Saxons.

=

Impor= tante victoire russe

Pétrograd

Les troupes allemandes qui occupaient les routes conduisant à Varsovie, dans la région au nord de la rivière Pilitza, ont ét&eacut= e; repoussées et se replient en pleine déroute. Les blessé= ;s allemands ont été abandonnés sur le champ de bataille.=

Les Allemands ont également abandonné des positions qu’ils avaient préalablement fortifiées.

Les troupes russes poussent vigoureusement l’offensive sur tout le front. Sur la rive ga= uche de la Vistule, au dus de la Pilitza, la région de Sandomir continue à être occupée par l’ennemi.

Les troupes russes qui se défendaient vaillamment depuis une huitaine de jours dans la région de Koronitz, dans des conditions des plus défavorables= et supportent le feu de l’artillerie lourde des Allemands, on remporté un grand succès le 20 Octobre et leur situation s’est maintenant affermie sur la rive gauche de la Vistule.

=

=

Les Autrichiens battus à plusieurs reprises

Les tentatives des Autrichiens pour franchir la San en aval de Przemsyl ont été réprimées par les troupes russes qui passent à l’offensive.

Au sud de Przemsy= l, on signale des détachements empruntés à presque tous l= es corps d’armée autrichienne qui furent battus dans les combats = de Galicie.

=

La gu= erre japonaise

Tokio=

    &= nbsp;           &nbs= p;          Un torpilleur allemand naufragé.

Le torpilleur allemand 890 qui avait quitté Taing Tao à la faveur de la nui= t a été trouvé à la côte, détruit, à 60 milles au sud de Kia Tchéa.

Amsterdam

    &= nbsp;           &nbs= p;          Gouvernement allemand d’Anvers

Selon les journaux allemands de Hambourg, le sénateur Stranders aurait été nommé gouverneur civil d’Anvers.

=

=

=

        &= nbsp;           &nbs= p;             = Vendredi 23 Octobre 1914

=

De violentes attaques au nord sont heureusement repoussées

Nous progressons lentement sur le reste du front

=

15 he= ures

A notre aile gauc= he, les forces allemandes considérables ont continué leurs violen= tes attaques, notamment autour de Dixmude, de Warneton, d’Armentiè= res, de Radinghem et de la Bassée. Les positions occupées par les Alliés ont été maintenues.
Sur le reste du front, l’ennemi n’a prononcé que des attaques partielles= qui ont été toutes repoussées, notamment à Fricourt (à l’est d’Albert), sur le plateau à l’oues= t de Craonne, dans la région de Souain, dans l’Argonne,, dans la région de Malancourt, en Woëvre vers Champlon et au sud est de Saint Mihiel dans les Bois d’Ailly.

Nous avons légèrement progressé dans l’Argonne et en Woëvre méridionale sur le bois de Mortmare.

=

=

En Russie

Le mouvement en a= vant des armées russes s’affirme. Un succès important dans la région de Varsovie a rejeté l’ennemi à plus de <= st1:metricconverter ProductID=3D"12 kilom￨tres" tabIndex=3D"0" style=3D"BACKGROUND-POSITION: left bottom; BACKGROUND-IMAGE: url(res://ieta= g.dll/#34/#1001); BACKGROUND-REPEAT: repeat-x" w:st=3D"on">12 kilomètres. Les progrès = des Russes sont également sensibles à Ivangorod et au sud de Prze= msyl.

23 heures

L’activit&e= acute; dont l’ennemi avait fait preuve dans la journée d’hier ne s’est pas ralentie aujourd’hui.

Entre la mer et la Bassée, la bataille a continué, aussi violente sans que les Allemands aient pu faire reculer l’armée belge ni les troupes franco-britanniques.

De même, en= tre Arras et l’Oise, l’ennemi a fait de grands efforts qui n’= ont été nulle part couronnés de succès.<= /span>

Dans l’Argo= nne, nous avons progressé entre Saint Hubert et le Four de Paris. Au nord= de Verdun, nous avons gagné du terrain sur Hautmont et Brabant sur Meus= e.

=

Prince allemand prisonnier des Russes

Pétrograd

On dit que, dans = la nuit du 16 Octobre, les Russes ont pris cinquante canons et deux drapeaux, = sans compter un grand nombre de prisonniers, parmi lesquels un prince allemand d= ont l’identité n’est pas encore établie. Ces dépouilles et ces prisonniers ont été pris dans la région de Varsovie.

Rome

    &= nbsp;           &nbs= p;          Le général autrichien Brudersman déféré à un conseil de guerre

On mande d’Udine que le général Brudersman, défenseur de = Lemberg, aurait été privé de son commandement et déféré à un conseil de guerre.

=

Enormes pertes allemandes

Au cours des comb= ats du Nord, près de Nieuport, les Allemands ont subi de grosses pertes.= 17 trains sont passés, pleins de blessés.<= /b>

=

=

=

=

Samedi 24 Octobre 1914

L’ennemi tente un nouvel effort

Notre résistance est ferme fans le Nord=

Mais nos progrès sont plus marqués sur la S= omme et autour de Verdun.

15 heures

A notre aile gauc= he, les forces allemandes, très importantes, dont la puissance a été signalée hier, ont continué à attaqu= er très violemment dans toute la région comprise entre la mer et= le canal de la Bassée ; si elles ont dû céder sur quelques points, elles ont avancé sur d’autres.

L’ennemi a également montré une activité toute particulière dans la région d’Arras et sur la Somme. Au nord e= t au sud de ce fleuve, nous avons progressé, notamment dans la région = de Rosières en Santerre.

Dans la ré= gion de Verdun et dans celle de Pont à Mousson, nous avons eu quelques succès partiels.

Sur le reste du front, rien à signaler.

En résumé, l’ennemi paraît tenter sur la majeure par= tie du front, et notamment entre la Mer du Nord et l’Oise, un nouvel effo= rt en utilisant des corps de nouvelles formations constitués avec des hommes récemment instruits, les uns très jeunes , les au= tres assez âgés, et avec des cadres prélevés un peu partout.

=

=

En Russie

Au sud de la Pili= tza, les Allemands tiennent encore la Vistule, sauf sur la ligne Ivangorod – Kozielide, qu’ils ont abandonnée, poursuivis par les Russes.

Toutes les tentat= ives des Autrichiens pour franchir le San au nord de Jaroslaw ont ét&eacu= te; repoussées et les Russes passent à l’offensive dans cet= te région.

23 heures

A notre aile gauc= he, l’action a continué avec une grande violence, notamment autour d’Arras, de la Bassée et Armentières. Quelques points autour de la Bassée et à l’est d’Armentièr= es ont été gagnés.

D’une manière générale, sur cette partie du front, la situat= ion n’est pas modifiée. Au nord de l’Aisne, notre artillerie= a détruit trois batteries allemandes.

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Les succès russes

P&eac= ute;trograd        &= nbsp;

    &= nbsp;           &nbs= p;          La retraite rapide des Allemands de la région de Varsovie continue.

Au sud de la rivière Pilit= za, les troupes russes, qui se sont maintenues dans la région de Cozenit= z, on remporté des succès considérables le 21 Octobre.

Le recul général austro-allemand se révèle égalem= ent sur les routes d’Ivangorod et de la Nouvelle Alexandrie : l’artillerie lourde de l’ennemi n’a causé de dégâts essentiels ni aux fortifications d’Ivangorod, ni à ses ponts.

En Galicie, les combats continuent acharnés.

Les troupes russe= s, dans leur marche de Przemsyl à la Vistule, ont fait des prisonniers,= une trentaine d’officiers et plus de 2.000 soldats et elles ont capturé de nombreuses mitrailleuses.

Londres

    &= nbsp;           &nbs= p;          Le Kaiser, furieux, se venge sur les Polonais de Prusse.=

Une dépêche de Varsovie annonce que Guillaume II et l’état major de son quartier général ont quitté Czestochowa pour la Silésie.=

La colère = du Kaiser devant l’échec infligé à ses troupes s’est traduite par l’arrestation des membres du parti agrairien polonais qui ont été jetés par centaines dans les pris= ons militaires.

Ce n’est pas une défaite, mais une déroute

Londres   =             Le Grand Duc Nicolas est modeste quand il parle de succès des arm&eacut= e;es russes car un civil n’hésiterait pas à qualifier de déroute la défaite subie par les Allemands. L’arm&eacut= e;e qui vient d’être battue est la meilleure des armées allemandes opposées aux forces russes.

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        &= nbsp;           &nbs= p;             = Les Russes capturent en Galicie de nombreuses mitrailleuses.<= /i>

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        &= nbsp;           &nbs= p;      Au Japon. Capture d’un torpilleur allemand qui s’était échappé de la baie de Kia Tchéou.

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    &= nbsp;           &nbs= p;          Dimanche 25 Octobre 1914

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    &= nbsp;           &nbs= p;          La bataille continue

Bien qu’elle soit très violente, notre ligne se maintient dans son ensemble<= /o:p>

Le succès des Russes s’affirme

15 heures

A notre aile gauc= he, la bataille continue. L’ennemi a progressé au nord de Dixmude = et autour de = la Bassée. Nous avons très sensiblement avancé à l’est de Nieuport, dans la région du Langenmarck et dans la région entre Armentières et Lille.

Il s’agit là de fluctuations inévitables de la ligne de combat, qui se maintient dans son ensemble.

Dur le reste du front, plusieurs attaques allemandes de jour et de nuit ont ét&eacut= e; repoussées. Sur plusieurs points, nous avons progressé légèrement. En Woëvre, notre avance a continué da= ns la direction du bois de Mortmare (sud de Thiaucourt) et dans le Bois le Prêtre (nord de Pont à Mousson).

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En Russie

Les Allemands bat= tent en retraite aussi bien au sud de Varsovie qu’à l’ouest d’Ivangorod et de Nowa Alexandria. Des combats acharnés contin= uent en Galicie sur le front Sandomir – Przemsyl. Les Russes ont fait deux mille Autrichiens prisonniers.

23 heures

Depuis la mer jus= que dans la région au sud d’Arras, de violentes attaques de l’ennemi ont été repoussées.

A l’ouest de l’Argonne, nous avons emporté le village de Melzicourt, qui commande les routes conduisant de Varennes à la vallée de l’Aisne.

Rien à signaler sur le reste du front.

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Le général allemand Von Freise prisonnier à Marseille. Il= est interné au fort Saint Nicolas.

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En Alsace, le dra= peau français flotte maintenant sur la mairie de Dannemarie.

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La Haye

    &= nbsp;           &nbs= p;          Le Prince Charles de Hesse blessé, ainsi que son fils aîné ; ils sont soignés à Francfort, o&ugra= ve; l’impératrice est allée les voir.=

    &= nbsp;           &nbs= p;            &= nbsp;

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        =     Les dernières paroles d’un instituteur soldat

        &= nbsp;           &nbs= p;      Cher Parrain et Marraine,

    &= nbsp;           &nbs= p;          Je vous écris à vous, pour ne pas tuer Maman qu’un pareil = coup surprendrait trop. J’ai été blessé le 29 septemb= re devant Saint Hilaire le Grand. J’ai deux blessures hideuses et je n’en ai pas pour bien longtemps, les majors ne me le cachent mê= me pas.

    &= nbsp;           &nbs= p;          Je pars sans regret, avec la conscience d’avoir fait mon devoir. Prévenez donc mes parents le mieux que vous pourrez ; qu’= ils ne cherchent pas à venir à Suippes, ils n’en auraient sûrement pas le temps.

    &= nbsp;           &nbs= p;          Adieu chers Parrain et Marraine, Chers Parents, Chers Cousins, vous tous que j’aimais.

        &= nbsp;           &nbs= p;            &= nbsp;           &nbs= p;            &= nbsp;           &nbs= p;         Vive la France

        &= nbsp;           &nbs= p;            &= nbsp;           &nbs= p;            &= nbsp;           &nbs= p;         Le Bouny

=

    &= nbsp;           &nbs= p;          (Il vient de subir l’amputation d’une jambe. Il expira une heure après en pleine connaissance, et fier d’avoir versé son sang pour la France. Il vena= it d’être promu Lieutenant.)

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        &= nbsp;           &nbs= p;            &= nbsp;           &nbs= p;            &= nbsp; Lundi 26 Octobre 1914

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        &= nbsp;           &nbs= p;            &= nbsp;            Les attaques allemandes au nord ont redoublé de violence

        &= nbsp;           &nbs= p;            &= nbsp;            Nous tenons solidement au sud de Lille

15 he= ures        &= nbsp;

        &= nbsp;           &nbs= p;      Aucun changement à signaler entre la mer et la région autour d’Arras

    &= nbsp;           &nbs= p;          Dans l’Argonne, notre situation est maintenue dans les conditions annoncées hier. Dans les Hauts de Meuse, notre artillerie de campagn= e a détruit trois nouvelles batteries allemandes dont une de gros calibr= e.

23 he= ures

    &= nbsp;           &nbs= p;          L’act= ion a continué dans les mêmes conditions que les journées précédentes. Bataille très violente entre Nieuport et = la Lys. Des forces allemandes ont pu franchir l’Yser entre Nieuport et Dixmude.

    &= nbsp;           &nbs= p;          A l’ouest et au sud de Lille de vives attaques de l’ennemi ont été repoussées. Entre l’Oise et l’Argonne, rien à signaler, sauf quelques progrès de nos troupes au nord ouest de Soissons et Craonne.

Sur les Hauts de Meuse, un combat d’artillerie=

Dans la Woëvre, notre artillerie lourde tient aujourd’hui sous un feu la route de Thiaucourt-Nousard-Buxerolles-Woinville qui est une des principales lignes = de communication, des Allemands vers Saint Mihiel.
On signale, hier dans l’Argonne, qu’un régiment d’infanterie Allemand tout entier a été anéanti pendant une opération qui s’est déroulée dans les bois au nord de la Chalade.

Londres

    &= nbsp;           &nbs= p;          Sous marin allemand coulé par un torpilleur anglais=

Le contre torpill= eur Badger a éperonné et coulé sur la côte hollandai= se un sous marin allemand. La proue du Badger est légèrement endommagée.

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Von K= luck ne commande plus l’aile droite allemande.
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Leurs pertes sont importantes : sur un espace restreint, 1.500 cadavres.

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Le Roi Albert sur la ligne de feu.

Le Standard du 23 courant rapporte que le Duc de Vendôme, beau frère du Roi des Belges, s’est rendu à l’hôpital de St Andrews &agr= ave; Londres où il s’est entretenu avec 31 soldats belges en traite= ment à cet hôpital. Un des soldats raconta qu’il avait vu le = Roi Albert combattre, chaque jour à la tête de ses troupes, et qu’il est entré complètement dans la ligne de feu.=

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Nouvel exploit de nos aviateurs

Un avion fran&cce= dil;ais, monté par le caporal Strobick et le mécanicien David a poursu= ivi et abattu, hier, un Taube dans la région de l’est d’Amie= ns. Pilote et mécanicien ont reçu la médaille militaire.

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D’autre par= t un aviateur allemand a jeté hier matin 4 bombes sur Verdun. L’une= a démoli un toit, la seconde n’a pas éclaté et les deux autres sont tombées dans la Meuse.

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LR= 17;offensive russe

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Les Autrichiens sacrifiés aux Allemands

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Dans la ré= gion comprise entre Radom et Ivangorod, des combats sont fréquemment engagés par les Allemands dans lesquels, lorsque les troupes prennent l’offensive, elles rencontrent des Autrichiens.=

Il semble que les corps d’armée allemande qui opèrent dans cette région soient renforcés par des brigades d’infanterie autrichiennes, auxquelles les Allemands imposent partout très systématiquement la tâche difficile des arrière-gardes.=

Grâce au sacrifice des Autrichiens, les Allemands réussissent souvent à épargner leurs propres troupes. Le rôle subordonné a été imposé à la plupart du contingent du 1^=
er corps polonais et du 5^ème corps hongrois.

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Les Allemands évacuent Lodz

Pétrograd

On annonce que les Allemands, dans la retraite précipitée qui continue sans répit, ont fait une tentative pour arrêter l’offensive russe, en s’accrochant aux positions de Sokhatchoff, mais ils ont été vigoureusement délogés par les éléments russes à leur poursuite.

On annonce que les Allemands évacuent Lodz.

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Au Monténégro

Défaite autrichienne

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Le 21 Octobre, un combat a eu lieu sur tout le front de la Bosnie ; les troupes serbes et monténégrines y ont pris part. Elles ont repoussé toutes les attaques, et ont fait 200 prisonniers, dont un officier supérieur et quatre officiers subalter= nes.

A la suite de fortes attaques de l’ennemi, les trou= pes monténégrines ont dû se replier quelque peu en arrière de leurs positions.

Rome

    &= nbsp;           &nbs= p;          Etat major allemand à Trieste

Selon une dépêche de Vérone, un état major allemand serait arrivé à Trieste pour préparer la défense du Trentin.

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Mardi 27 Octobre

Sur le front du Nord

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Leur effort s’est brisé

Apr&e= grave;s des pertes considérables

Ils s= ont arrêtés par nos lignes.

15 heures

Dans la journée d’hier, notre front a été maintenu sur la ligne générale Nieuport = 211; Dixmude, (Les forces allemandes qui avaient franchi l’Yser entre ces = deux villes n’ont pas pu progresser) région entre Ypres et Roulers, entre Armentières et Lille, ouest de la Bassée et de Lens, est d’Arras. Cette ligne se prolonge au sud par celle qui a déjà été indiquée dans les communiqu&eac= ute;s.

Dans les batailles de ces derniers jours, l’ennemi paraît avoir fait des pertes considérables.<= /i>

En Russie

A l’ouest de la Vistule et au nord de la Pilitza, l= es Allemands ont été rejetés sur Lowiez, Skierniewice et Rava, qui ont été enlevées par les Russes à la baïonnette.

Au nord de la Pilitza, dans la direction de Radom, un vif combat é été engagé entre les Russes et les Austro-allemands qui ont perdu des prisonniers et des canons. Au sud de Sol= ec, les troupes russes ont franchi la Vistule de vive force, rejetant les Autrichiens.

Sur la San et eu sud de Przemsyl ont eu lieu des combats opiniâtres favorables aux Russes. Une colonne autrichienne débouchant des Carpathes sur Dolina a été mise en déroute.

23 heures

En Belgique, Nieu= port a été violemment bombardé et l’effort des Allema= nds a continué sur le front Nieuport – Dixmude, sans qu’aux dernières nouvelles, il paraisse avoir abouti à un résultat quelconque.

Tout le front com= pris entre la Bassée et la Somme a été également l’objet de violentes attaques de nuit, toutes repoussées.=

Sur le reste du front, rien à signaler.

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Le général de Moltke, malade, résigne ses fonctions.

Rome =         &= nbsp;           &nbs= p;            &= nbsp;           Il est remplacé par le général Falkenhayn.

On mande de Berlin que le général de Moltke, chef de l’état major général, qui, comme on le sait, souffre d’une maladie de foie, a été remplacé dans ses fonctions par le général Falkenhayn, ministre de la guerre.<= /i>

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Deux<= span style=3D'mso-spacerun:yes'> « Taube » forcés de faire demi-tour

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Deux avions allem= ands dont l’un avait jeté des bombes sur Compiègne ont tenté avant-hier d’arriver jusqu’à Paris. Les aviateurs parisiens qui faisaient la vigie, les ont forcés à rebrousser chemin.

Un avion nettement reconnu pour un avion allemand a survolé hier après midi la région de Beauvais ; signalé à l’aviation militaire de Paris, il a du rebrousser chemin devant nos reconnaissances.

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Beau geste de l’Algérie

250.0= 00 francs pour les Belges

250.0= 00 pour nos pays ravagés.

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Comment les Allemands furent tenus= en respect sur els rives de l’Yser.

Turnes, 25

Jamais on ne vant= era suffisamment l’héroïsme dont vient de faire preuve, une f= ois de plus, l’armée belge en arrêtant les Allemands devant l’Yser. Lorsqu’on leur demande ce nouvel effort, les troupes, q= ui depuis deux mois, luttaient sans un jour de répit, étaient quelque peu fatiguées. Elles avaient droit à un repos nécessaire ; pourtant, c’est avec une vigueur étonnante qu’elles se portèrent à la rencontre de l’ennemi, et qu’elles brisèrent son offensive.

=

L’ennemi maintenu sur l’Yser pendant douze jo= urs.

Depuis douze jour= s en effet, les Allemands sont maintenus sur les bords de l’Yser. La viole= nce de leur canonnade, la débauche de projectiles que, sans arrêt, crachent leurs gros canons, les attaques en masse de leur infanterie n’ont pu entamer les lignes belges.

Criblés de mitraille dans des tranchées sans cesse battues par des obus ennemis, nos amis ont tenu bon. Ils tiennent toujours et leur vaillance fait l’admiration des forces alliées venues combattre à leurs côtés.

En ces dernières quarante huit heures, la situation sur les bords de l’Yser ne s’est guère modifiée. Les Allemands ont sacrifié des milliers d’hommes pour s’installer en nombre sur la rive gauche de la rivière. Ils n’y sont pas parvenus, et les c= inq ponts de bateaux qu’ils avaient pu construire ne leur ont été d’aucune utilité.<= /p>
Aujourd’hui encore, il m’a été possible de parcourir tout le front s’étendant de Dixmude à la mer, et j’ai pu consta= ter que sur aucun point, les Alliés n’ont fléchi ; bien mieux, le long du littoral, grâce à l’appui des canons d= e la flotte, nous avons progressé sensiblement.=

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Belle attitude d’aviateur français.

J’ai assisté aussi, cet après midi, à une audacieuse reconnaissance faite par un avion français au dessus des tranchées ennemies. Ce fut un spectacle magnifique, mais combien angoissant.

Dès qu’il fut parvenu au dessus des Allemands, l’oiseau français, dont nous suivions le vol, parut ne plus bouger. Mais, au même instant, des shrapnells éclataient auprès de lui, = si près, que l’on avait l’impression que la fumée produite par les explosions léchait l’appareil. L’avion semblait toujours immobile, des lueurs de feu l’entouraient ; il essuyait une canonnade terrible, mais ceux qui le montaient ne devaient guère s’en soucier.

Ils ne s’inquiétaient que de la mission qu’ils avaient à remplir. Enfin, après deux ou trois minutes qui nous semblaient bien longues, l’avion se remit en marche. Il longeait les avant-postes allemands, salué partout à son passage par des shrapnells qui= le poursuivaient assez loin.

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        &= nbsp;           &nbs= p;            Mercredi 28 Octobre 1914

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        &= nbsp;           &nbs= p;      Les forces alliées progressent sur le territoire belge=

               &= nbsp;           No= us avons des succès sur Soissons

        &= nbsp;           &nbs= p;      Dans l’est nous prenons l’offensive

15 he= ures

La lutte est touj= ours particulièrement vive entre l’embouchure de l’Yser et la région de Lens. Dans cette partie du front, les Alliés n’ont reculé nulle part et ont continué à progre= sser dans la région entre Ypres et Roulers.

Dans la ré= gion de Soissons et dans celle de Berry au Bac, une lutte d’artillerie a tourné à notre avantage et a abouti à la destruction de plusieurs batteries ennemies.

Dans la ré= gion est de Nancy entre la forêt de Bezange et celle de Parroy, nous avons pris l’offensive et rejeté l’ennemi au-delà de la frontière.

23 he= ures        &= nbsp;

Rien à signaler, sinon quelques progrès de notre part dans la région= de Dixmude.

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        &= nbsp;           &nbs= p;            &= nbsp;      En Serbie

Nisch=         &= nbsp;

        &= nbsp;           &nbs= p;             = Attaque autrichienne repoussée

Le 24 octobre, après un feu nourri d’artillerie et d’infanterie, l’ennemi a tenté une attaque vers Ratcha et Parachnitza ;= il a été repoussé. Il n’y a rien d’autre &agr= ave; signaler sur le reste du front.

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        &= nbsp;           Nos alliés enlèvent des positions à la baïonnette

P&eac= ute;trograd

Les 23 et 24 octo= bre, les troupes russes ont infligé plusieurs défaites aux arrière gardes allemandes qui tenaient à se maintenir sur les positions le long des rivières Ravka, Shernovka et Kylka.=

Loriez, Shernovic= e et Rava ont été enlevées à la baïonnette.

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        &= nbsp;

        &= nbsp;                   &= nbsp;    Jeudi 29 Octobre 1914

        &= nbsp;    Nous progressons toujours et au nord, et au centre, et à l’est=

        &= nbsp;    Les pertes allemandes sont considérables

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               &= nbsp;           Un mot de notre Généralissime.

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Tout dernièrement, au cours d’un déjeuner au quartier de l’état major général où l’on remarq= uait quelques personnalités politiques, l’un des convives tenta d’obtenir du Général Joffre quelques renseignements sur= ses intentions stratégiques.

Le vainqueur de la Marne se contenta de sourire, et, sur un ton empreint d’une placide bonhomie, il murmura :

« Pour= le moment, je les grignote » !..

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       La co= lonie française de Porto-Rico envoie des cigares à nos soldats.

100.000 cigarettes par mois pour les soldats et les caporaux sur le front.

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        &= nbsp;           &nbs= p;             = Vendredi 30 Octobre 1914

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        &= nbsp;           No= us avançons sur Ypres

        &= nbsp;    Depuis l’Aisne jusqu’aux Vosges les attaques ennemies ont échoué

15 he= ures

Dans la journée d’hier, nous avons fait des progrès sur plusieu= rs points de la ligne de bataille, en particulier autour d’Ypres et au s= ud d’Arras.

Rien de nouveau s= ur le front Nieuport-Dixmude.

Entre l’Ais= ne et l’Argonne, nous nous sommes emparés de quelques tranchées ennemies et aucune des attaques partielles tentées = par les Allemands n’a réussi.

Nous avons également avancé dans la forêt d’Apremont.

23 heures

    &= nbsp;           &nbs= p;          Aux derniers renseignements, aucune nouvelle importante à signaler.=

    &= nbsp;           &nbs= p;            &= nbsp;          Onze cents prisonniers allemands embarqués en Angleterre

    &= nbsp;           &nbs= p;            &= nbsp;           &nbs= p;            Les succès russes

Pétrograd

    &= nbsp;           &nbs= p;            &= nbsp;          La cavalerie russe entrée à Radom

Nous avons brisé la résistance des dernières unités ennemi= es qui tentaient toujours de se maintenir au nord de la Pilitza. Actuellement= , sur le front au nord de la Vistule, tous les corps austro-allemands sont en retraite.

Nous avons occupé Strykow, Leschow et Novomiasto. La cavalerie russe est entrée à Radom. Nous avons fait plusieurs milliers de prisonniers et capturé une dizaine de mitraille= uses, des canons, un train et des automobiles.

En Galicie, aucun changement à enregistrer.

Sur le front de la Prusse orientale, un corps d’armée allemand, soutenu par d’autres unités s’est livré ces quatre derniers j= ours à des attaques stériles.

Dans la ré= gion de Bakalargewo, les pertes de l’ennemi sont très élevées.

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        &= nbsp;           &nbs= p;            &= nbsp;      Samedi 31 Octobre 1914

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        &= nbsp;    Ils battent en retraite sous le canon, à travers des plaines inond&eacut= e;es

15 heures

A l’extrême gauche, les inondations tenues par l’armé= ;e belge dans la vallée inférieure de l’Yser ont contraint= les forces ennemies qui avaient passé cette rivière à se r= eplier. Elles ont été violemment canonnées par les artilleries belge et française pendant leur mouvement de retraite.

Les Allemands ont tenté hier de très violentes contre attaques sur les corps d’armée français et britannique qui progressaient au no= rd et à l’est d’Ypres.

A la fin de la journée, nos troupes n’en avaient pas moins continué le= ur mouvement en avant dans les directions qui leur avaient été assignées et enlevé divers points d’appui.

Les troupes britanniques, assaillies sur plusieurs points au nord de La Bassée p= ar des forces supérieures, ont repris énergiquement l’offensive, et reconquis largement le terrain cédé à l’ennemi. Sur plusieurs autres parties de leur ligne de comb= at, elles ont également repoussé les attaques allemandes en leur faisant subir des pertes importantes.

Sur le reste du front, aucune action d’ensemble, mais des offensives partielles de no= tre part et de celle de l’ennemi. Nous avons progressé à peu près partout, notamment devant quelques villages entre Arras et Albe= rt, sur les hauteurs de la rive droite de l’Aisne en aval de Soissons et = de part et d’autre de la Meuse au nord de Verdun.<= /b>

23 heures

En Belgique, rien= de nouveau n’est signalé aux dernières nouvelles dans la région Nieuport-Dixmude.

A notre aile gauc= he, l’ennemi a dirigé de violentes attaques contre le front des troupes britanniques et sur les deux rives du canal de La Bassée sans obtenir aucun succès.

Il y a une recrudescence d’activité dans la région de Reims et dans celle des Hauts de Meuse, au sud de Fresnes en Woëvre.

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    &= nbsp;           &nbs= p;          Monsieur Poincaré visite les hôpitaux et rend hommage aux morts

    &= nbsp;        (Morts pour la Patrie)

    &= nbsp;           &nbs= p;   Le Président est accompagn&e= acute; par Monsieur Delanney, préfet de la Seine.

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            =             &nb= sp;

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